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Akamaru
3 107 abonnés
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2,0
Publiée le 18 avril 2011
"La veuve noire"(1986)est un thriller bien sulfureux,qui tourne au duel entre une mante religieuse,qui empoisonne chacun de ses maris fortunés,pour toucher le pactole et une agent du gouvernement,déterminée à l'arrêter.Bob Rafelson s'y connaît en ambiance érotiquement chargée("le facteur sonne toujours 2 fois"pour ne citer que lui)et c'est donc sans surprise le point positif du film.De même qu'une intrigue assez bien ficelée.La fascination et l'attirance entre les 2 femmes engagées dans un jeu de dupes,se charge d'une malsaine manipulation.Theresa Russell distille efficacement son venin à travers son attitude sensuelle et ambiguë,alors que Debra Winger n'a pas vraiment le charisme pour la concurrencer.Le suspense ne repose donc pas sur l'identité ou les agissements de cette femme vénale,mais sur une tension feutrée et insidieuse,soulignée par instants(la plongée sous-marine,le baiser de mort).Malgré cela,artistiquement,on ne dépasse pas le stade du tout venant de la série B américaine des années 80,en particulier au niveau du montage aux ellipses grossières,et des dialogues limités.A voir pour passer le temps.
Thriller plutôt mollasson, Black Widow ne vaut que pour le jeu de masques qu’il organise, redistribuant les identités selon l’adage suivant lequel « tout le monde se sert de tout le monde » : le piège mis en place par l’enquêtrice pour piéger ladite veuve noire, tour à tour femme d’affaires intraitable, mannequin aguicheur et anthropologue à lunettes, la contraint elle-même à se déguiser et ainsi à éprouver le vertige de l’autre, d’une identité qui n’est pas tout à fait elle mais qui dialogue avec elle. La conversion d’une figure à l’apparence négligée – ses doigts pleins de ketchup quand elle engloutit ses frites, ses cheveux non coiffés, autant de signes lourdement amenés par le scénario – au statut de femme fatale oscille entre Grease (Randal Kleiser, 1978) et le cinéma de Brian de Palma, tout en anticipant l’évolution psychologique d’une Clarice Starling issue du Silence of the Lambs (Jonathan Demme, 1991) articulée à la beauté froide Catherine Tramell de Basic Instinct (Paul Verhoeven, 1992). Antérieur à ces deux œuvres, le film de Bob Rafelson pose quelques bases mais échoue à les construire de manière satisfaisante, la faute à un rythme en dents de scie et à une esthétique affirmée – lumière tamisée, néons et vitres de couleur… – quoique dépourvue de mystère et de sensualité véritables.
Un polar plaisant à suivre même si il faut avouer que l'originalité n'est pas son point fort. Le déroulement est en effet assez classique, et l’intérêt réside dans la confrontation entre les deux personnages principaux.
Bon suspense. Très bon scénario qui ne manque pas de surprises. Theresa Russell est à la fois très convaincante et inquiétante dans son rôle. Debra Winger joue très bien aussi le sien.
Avec "The black Widow", Bob Rafelson, poursuit dans la veine noire et sulfureuse après le remake très sensuel du "Facteur sonne toujours deux fois" qu'il a réalisé en 1980 avec Jack Nicholson et Jessica Lange. Compagnon de route de Jack Nicholson qu'il aura dirigé dans cinq de ses onze films réalisés, Bob Rafelson au talent protéiforme montre ici tout son savoir faire en tirant le meilleur effet du duo de choc constitué par Theresa Russell muse de son collègue Nicolas Roeg et Debra Winger qui est alors la star montante devenue la terreur des plateaux en raison de son caractère bien trempé. Le scénario concocté par Ronald Bass joue parfaitement sur l'opposition de style entre les deux vedettes féminines qui vont s'affronter dans une enquête qui amène un agent fédéral au tempérament obsessionnel et introverti (Debra Winger) à s'intéresser de près à une mante religieuse à la sensualité troublante qui passe d'un mari à l'autre après les avoir empoisonnés puis dépouillés de leur fortune. Le scénario suit le chemin attendu, l'agent fédéral resserrant progressivement son étreinte en s'approchant au plus près du danger mais il s'attarde aussi volontiers sur la fascination qu'exercent l'une sur l'autre deux femmes que tout oppose en apparence hormis peut-être une blessure intime profonde que chacune n'a pu surmonter. A côté de ce duo qui bénéficie de toutes les attentions de Rafelson et du grand chef opérateur Conrad L. Hall ("Butch Cassidy et le Kid", "Duel dans le Pacifique" "Marathon Man", "Jennifer 8"), les seconds rôles sont tenus Dennis Hopper, Max Von Sidow et Sami Frey trop contents de venir s'acoquiner pour quelques plans avec Miss Russel alors au summum de sa beauté. Bob Rafelson a sans doute réalisé des films plus signifiants comme "Five easy Pieces" (1970) ou "The king of Marvin Gardens" (1972), ses deux chefs d'œuvre mais il montre avec "La veuve noire" qu'il peut aussi affirmer son talent dans le film de genre. Un film à voir en priorité pour admirer deux des meilleures actrices de leur génération qui pour des raisons diverses tenant à leurs tempéraments n'auront pas atteint le firmament d'Hollywood
Plus je regarde des films et plus je me dis que le cinéma des années 70/80 à aujourd'hui sont tous nuls: de belles couleurs, de belles actrices, de beaux acteurs, de beaux titres, de belles pubs, mais plus d'histoires, plus d'inventivité, plus de bonsnnes actrices ni de bons acteurs, plus de bonnes musiques, bref un grand vide et du grand marketing. 2 exceptions aux USA pour moi: Woody Allen et Oliver Stone. Pour le reste quand on voit ce type de film on a tout de suite envie de retourner à l'âge d'or d'Hollywood qui porte bien son nom hélas.
film policier efficace avec le charme des années 80, on se laisse prendre par cette intrigue et par l'affrontement des deux actrices principales vraiment parfaite. Ce n'est pas un chef d'oeuvre mais juste un bon petit film sur un David Mamet
Le grand mérite de ce film est avant tout sa sophistication de haut vol. Il est beau et bluffant mais si la beauté demeure presque jusqu’au bout, les artifices du scénario,faussement intelligent, finissent par lasser. La mise en scène est soignée avec des décors et des habillements absolument somptueux, le voyage à Hawaï est un régal comme la plupart du temps dans les films tournés la bas et les deux femmes, trentenaires, rivalisent de charmes et d’attirances. Pour ma part j’ai été vite gêné par la façon de Rafelson de nous prendre en otage sur l’histoire en nous en disant le moins possible. La veuve noire est un film fabriqué pour séduire, il ne sort pas du cœur du réalisateur. Ses nombreuses invraisemblances sont sans doutes voulues pour accentuer les divers effets, elles me gênent beaucoup même si elles profitent à l’ambiance érotique. J’ai passé cependant visuellement un bon moment de cinéma.
ENFIN VEUVE. Un bien beau destin... La veuve du tambour de la fanfare, la veuve, l'avenir de l'homme. Bob Rafelson à ses défauts dans la froideur de sa réalisation. Retour d'enterrement, la veuve est joyeuse. Derrière les apparences, un polar noir qui joue la carte de la séduction sans grosse ambition.
Petit polar Américain sans grande prétention qui sent tellement bon les années 80. La première heure du film n'a pas grand chose à envier aux références du genre. La manière dont le réalisateur nous fournit le moins d'information possible est fort appréciable et renforce notre fascination pour cette "veuve noire". Malheureusement la dernière partie à Hawaï est beaucoup moins réussie, moins subtile et trop longue. Le duo d'actrices est vraiment parfait, on passe un très bon moment.
Ce film, réalisé par Bob Rafelson et sorti en 1987, n'est franchement pas mal du tout ! Thriller pourtant très méconnu, il nous présente l'histoire d'une veuve noire qui tue ses maris les uns après les autres. Une agent est persuadée de connaitre la coupable mais elle va devoir enquêter seule car personne, au sein de son département, ne veut la croire. Annoncé comme ça, le scénario a l'air assez classique et je dois dire que c'est effectivement le cas ! On se croirait même devant un épisode de "Columbo" ou d'"Arabesque" car on y retrouve l'ambiance et puis surtout, on retrouve énormément ces deux séries dans la construction du scénario ! Néanmoins, ce n'est pas parque-que c'est "simple" que c'est raté, bien au contraire ! Surtout si on aime cette ambiance vraiment très années 80, on ne peut que rentrer dans l'univers de ce film. Nous avons en effet sous les yeux un thriller très efficace avec une fin plutôt bien pensée, bien qu'assez extravagante et très difficilement crédible (très années 80 quoi) ! Cependant, on regrettera parfois un manque de rythme qui vient un peu casser le film, ce qui est dommage et puis nous avons également quelques scènes un peu longues. En revanche, la tension monte petit à petit, surtout lorsque les protagonistes se trouvent à Hawaï. En ce qui concerne les actrices principales, nous avons Debra Winger et Theresa Russell qui jouent très bien ! "La Veuve noire" est donc un bon film, tout simplement !
Sorti en 87, le film ne casse pas des brisque niveau scénario mais il s’apprécie quand même. Cette affrontement féminin orchestré par Bob Rafelson permet de revoir Debra Winger et Theresa Russell, deux actrices que l’on ne voit plus guère de nos jours.
Un bon thriller, bien mené, sans fausse note. Avec un petit côté hitchcokien. Les deux comédiennes sont parfaites. Seule la chute aurait peut-être pu être moins conventionnelle. Mais ça se regarde avec beaucoup de plaisir, le suspense est constant et on ne peut que regretter qu'on tourne aujourd'hui davantage de blockbusters avec effets spéciaux et interminables poursuites en voiture que de polars psychologiques de ce genre. De plus, même s'il est daté années 80, ce film n'a pas vieilli.