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Alain D.
600 abonnés
3 296 critiques
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4,0
Publiée le 13 janvier 2018
Un bel hommage dédié à Suzanne Flon dans cette comédie emplie de réalisme, d'humour et d'émotion comme sait les faire Danièle Thompson. La mise en scène, le montage astucieux séduisent, comme le scénario coécrit avec son fils Christopher Thompson. Il nous fait entrer dans l'intimité d'artistes avec des dialogues sincères et un jeu très naturel. Tour à tour, une actrice à succès, un pianiste renommé et un peintre collectionneur d'art nous content sans détour leur déboires, leur amours, leurs mensonges, leur désir de renouveau … En plus d'une BO très pertinente, ce film nous offre un casting extraordinairement riche : Cécile de France est rayonnante dans le rôle principal de la seule non artiste dans cette histoire avec l'excellente Dani. Elle apporte l'indispensable touche de fraicheur et de candeur. Outre les guest prestigieux comme Guillaume Gallienne ou Sydney Pollack, on peut savourer les magnifiques prestations de Valérie Lemercier (l'actrice cyclothymique), d'Albert Dupontel très sérieux dans son personnage de pianiste antisystème et de Claude Brasseur toujours aussi classe.
Avec son troisième film, Danièle Thompson réalise un film magnifique, doté dune B.O magique, des acteurs irréprochables et une Cécile de France rayonnante, pétillante ! Quelques scènes en tête à tête retiendrons notre attention, celles de Valérie Lemercier & Sydney Pollack puis celle de Claude Brasseur & Christopher Thompson. Un grand merci à Suzanne Flon (un petit rôle pour une si grande actrice) qui nous a quitté bien trop tôt !
Une comédie dramatique bourgeoise comme sait si bien les faire Danièle Thompson,surtout dans cette configuration chorale.Casting de très haute volée pour "Fauteuils d'orchestre",qui parvient à élever ce conte de fées moderne à des hauteurs insoupçonnées.Et même si l'on peut s'agaçer devant cette vision naïve de l'Avenue Montaigne et regretter le ton à l'auto-satisfaction parisianiste,il y a suffisamment de moments savoureux et émouvants pour prendre son plaisir.Etude frivole du microcosme des artistes,le film entremêmele harmonieusement les histoires,sur des personnages qui aspirent majoritairement à changer de vie,ou à intégrer un autre milieu.Cécile De France,dont le personnage de jeune provinciale nunuche fait le lien avec les autres,est craquante bien qu'elle ait dépassé l'âge du rôle.Ce sont surtout Valérie Lemercier et Albert Dupontel qui épatent.La première est vraiment très drôle en actrice de soap qui se rêve tragédienne(répliques envoyées à la clé!).Le second est un pianiste de renommée internationale,mais qui,las de ce milieu élitiste,aspire à plus de spontanéité,quite à déplaire à sa femme(Laura Morante,à fleur de peau).La troisième storyline concerne un père marchand d'arts(Claude Brasseur,sobre et touchant)qui organise une vente aux enchères et se heurte à l'incompréhension de son fils.Beaucoup de vie,de joie,de douceur chez Danièle Thompson dans cette oeuvre traditionnelle,mais complète.
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2,0
Publiée le 12 décembre 2012
Chassè-croisè de destins et de sentiments orchestrè par une Danièle Thompson en petite forme qui cosigne avec son fils Christopher un film choral! On n'est ici dans l'avenue Montaigne, l'artère chic des boutiques de luxe, des palaces, des thèâtres et des salles des ventes! Le fil rouge de "Fauteuils d'orchestre", c'est èvidemment la belge Cècile de France, jeune provinciale qui se fait embaucher comme serveuse dans le bar-restaurant du quartier! Malgrè son casting prestigieux (Albert Dupontel, Valèrie Lemercier, Claude Brasseur, Dani...) on accroche pas aux personnages et à cette jeune provinciale qui tente sa chance à Paris! Le scènario manque de lègèretè et accumule rapidement les clichès! Sauvons tout de même le dernier rôle au cinèma de Suzanne Flon qui ajoute une petite pointe d'emotion à ce film parfois tendre et quelque peu mèlancolique! Bref dans la vie comme au thèâtre, on a souvent envie d'une autre place! Tel est « Fauteuils d’orchestre »...
Un cinéma écrit par des gens qui veulent coller a leur époque.Mais ils ne peuvent pas écrire sur cette époque car ils vivent carrément a coté de tout ce qu'ils pensent décrire dans ce film.Tout est mal écrit et sur-écrit même,dans la facilité d'ecriture.Les rôles sont mal distribué et mal interprété par des acteurs qui ne sont pas a leur places,car comment croire un seul instant que Dupontel et un pianiste de renom adulé pour son jeu,quand on le voit faire ces gestes de bourrin derrière un piano,c'est ridicule.Bien sur on retrouve le fils de maman dans la distribution qui est un grand acteur de talent mais qui ne joue que dans les films de maman tiens comme c'est étrange.Ce films est un film de bourgeois cloitré entre eux,qui pensent posséder un certain sens du génie et de la repartie,mais qui ne n'ont aucun.
Malgré un bon rythme et de bons mots, ce film est nul. Comment, alors que les cinq sixièmes de la population française ne vivent pas dans ou près de Paris, penser les représenter dans leurs moeurs ?!? Ce cinéma-là est beaucoup trop marqué par l'esprit de cour. Typiquement parisianiste, vaguement méprisant et TOTALEMENT BOURGEOIS. Je croyais que ce type de films n'existait plus !
Dans la peau du Candide, la craquante Cécile de France est le rayonnant fil rouge de ce film choral qui, certes un brin convenu, fait la part belle aux comédiens. Tous le lui rendent bien.
Pour résumer, un pianiste passe son temps à se plaindre. Sa femme se plaint. Une actrice de série télé se plaint et harcèle le pauvre Sidney Pollack pour qu'elle tourne dans son film. J'ai eu mal pour Sydney qui, ne parlant et ne comprenant pas le français, a l'air de se demander où il a pu mettre les pieds. Un collectionneur d’œuvres d'arts se plaint. Son fils se plaint (il a tout le temps mal au dos). Ça n'aide pas à les rendre sympathique d'autant qu'ils ont des vies de rêve. Bien sûr, chacun a ses problèmes. Il n'y a pas de hiérarchie entre. Tous sont importants. Mais à une époque où un président de la République conseille de traverser la rue pour trouver du travail, ce serait bon que ces bourgeois la traversent eux aussi. Ça leur ferait prendre l'air et conscience qu'il y a une plus grande souffrance que la leur dans ce pays. Il y a quelques bons mots mais ça ne suffit pas. Et que dire du personnage de Cécile de France, petite souris perdue au sein de ce microcosme d'artistes ? Pas de travail, pas de logement, pas de petit ami, pas de rêve (sauf si devenir serveuse en est un). Elle, elle aurait de bonnes raisons d'en vouloir à la terre entière. Elle ne le fait pas. Elle a toujours le sourire aux lèvres. On la croirait sortie d'un conte de fée tellement elle est lisse. Ça manque d'acidité, d'humour et d'un point de vue critique sur ce joli petit monde.
Film plaisant, essentiellement car il entremêle plusieurs histoires. Mais on est loin du chef d'œuvre, c'est même assez mièvre par moments. Le pianiste réputé et l'actrice populaire qui pètent les plombs de cette façon, c'est pas bien crédible.
J'ai un peu de mal à comprendre ce que les grands critiques de presse reprochait à ce film... à les lire à nouveau, j'ai l'impression que nous n'avons pas vu le même film. Sans doute ai-je mis la barre en deçà. J'ai passé un agréable moment, c'est un jeu pratiquement naturel pour tout le monde à part Dani et cécile de france. Albert Dupontel et Claude Brasseur sont très heureux d'être présent dans ce film et ça se sent, Suzanne Flon a un peu ramolli son jeu (le regard sans doute trop expressif). Enfin, tout cela est beaucoup plus une histoire d'acteurs qu'un scénario sur patte. C'est un demi-film mais il est bien fait.
Encore une bluette française. Ici on nous ressert Amélie Poulain non plus à Montmartre mais avenue Montaigne dans le triangle magique des trois théâtres. Danièle Thompson prouve qu’elle a du métier et qu’elle n’a pas travaillé longtemps à côté de son père pour rien. La petite Cécile de France qui est l’actrice qui monte nous apporte toute sa fraîcheur . Dans ce film chorale (encore une mode !) on suit avec intérêt le sort de trois personnages dont le fil commun sera la petite provinciale montée à Paris sur les conseils de sa grand-mère (la toujours sublime Suzanne Flon dans son dernier rôle) . Avec son culot elle se fera engager dans le café des théâtres et sera ainsi au centre de la vie du quartier animé par les fameux théâtres en question. Tout le monde joue parfaitement sa partition de Dupontel à Brasseur en passant par Lemercier et Dani. Non vraiment rien à jeter ici même si cette débauche de bons sentiments finit par être agaçante à force de nous faire croire que tous ces gens « arrivés » sont capables des gestes les plus nobles ou désintéressés n’hésitant pas à venir en aide à la belle Cécile. Dans ces temps où l’ascenseur social est en panne comme on dit, chacun sait que c’est faux. Mais après tout il est bon aussi de rêver à un monde meilleur.
cécile de France,valérie lemercier,albert dupontel plus tous les autres quel bon moment nous passons avec eux.certaines scénes sont hilarantes, d'autres plus graves et ça fonctionne bien. moi j'ai passé un moment agréable et j'étais pas le seul.
Un film qui donne envi d'aller à Paris voir un concert ou une pièce de thèatre!! Un peu d'humour et de douceur dans ce monde de brutes...Bravo à Daniele Thomson