Emouvant. Grandioses reconstitutions. Maquillage du vieillissement pas très réussi. 2h15 mais un gros point négatif: certains aspects ayant marqué la vie de J. César sont éludés.
On aurait ainsi pu voir la dure réalité des guerres civiles, on aurait dû faire le point sur Cicéron et sa position centriste! Ainsi n'est pas traitée l'année phare -63: soutien du cruel Catilina à Sylla, conjuration de Catilina et ses partisans, dénonciation par Cicéron, la position modérée de celui-ci, inquiété par les deux autres clans opposant les populistes César-Crassus et les optimates de Caton. On aurait pu voir Crassus et son rôle dans l'accession de César au statut de "grand pontife" (en -63), ainsi que la fuite de César en Bétique espagnole, par secours mais aussi pour échapper, très endetté, à ses créanciers. On élude aussi le rôle du "triumvirat" (avec Crassus et Pompée) qui a rendu César "Consul" en -59, contre Bibulus. En effet, Pompée n'a cherché à se "venger" des succès de César qu'après la disparition de Crassus et la guerre des Gaules. César menait des batailles plus violentes encore. Rien sur son incursion en Grande-Bretagne par la Manche. Il est dommage aussi que n'apparaisse pas le moment de sa célèbre sentence "Veni vidi vici", qu'il prononça après sa victoire en Asie contre Pharnace. On fait à peu près l'impasse sur les guerres d'Afrique (en -46) et d'Espagne, dont les grandes victoires lui ont assuré l'accession à une dictature de dix ans durant laquelle il entreprit de grandes réformes (non développé): frappe de la monnaie à sa gloire, calendrier julien, réorganisation de Rome. On oublie aussi de le montrer en compagnie de ses soeurs et de son petit-neveu Gaius Octavius dont il fit son principal héritier (il deviendra Auguste). César écrivait beaucoup: on aurait donc pu le voir rédiger ses mémoires, ou par ex. le panégyrique de Cicéron en faveur de Caton. Enfin, on aurait pu terminer sur ses funérailles au Champ de Mars, au bûcher. Le reste est assez fidèle, bravo