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I'm A Rocket Man
288 abonnés
3 115 critiques
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2,5
Publiée le 30 juillet 2024
Film asse décevant et c'est fort dommage... bah oui car l'idée de base était bonne, la présence de Daniel Day Lewis prometteuse mais surtout ce sont les paysages de l'ile du Prince Edouard qui m'attiraient beaucoup et au final j'ai eu l'impression de passer à coté de tout tant l'histoire s'avère finalement décevante ! En plus Camilla Belle est insupportable dans ce film, son rôle m'a tapé sur les nerfs en deux secondes et j'avoue qu'elle m'a tout fichu dedans ! Résultat j'ai trouvé ça un peu lent, un peu bizarre et pas super creusé et j'en suis ressorti déçu... dommage car c'était le soir du cauris de Tantoo & Iliann en attendait beaucoup ! Tant pis...
Ce ne sont pas les Jack et Rose de Titanic. Ceux-ci se sont échoués aussi mais à la suite du naufrage d'une vie et non d'un paquebot. Onze ans avant Mortensen, Day-Lewis joue le Captain Fantastic pour sa fille (Catherine Keener) dans la même folie nostalgique des communautés post-hippies purgées de leur acide. L'environnement idéal pour élever les enfants du troisième millénaire, croyait-on avant de réaliser que le futur allait être moins communautaire que jamais, quoi que fussent les désirs des anarchistes.
Ces questionnements, les personnages vont les traverser avec une douceur qui ne peut pas laisser indifférent, car elle recouvre un peu tout, même ce que l'histoire a de plus tragique. Mais ils sont explorés avec beaucoup de littéralité aussi. Pas besoin d'attendre l'épilogue superflu pour se rendre compte que l'objet du film est la relation père-fille, et que les autres interactions agissent finalement comme des satellites. Les premières fois de la jeune fille sont survolées dans un faux dévouement de l'histoire à son instabilité mentale, laquelle motive mollement l'inquiétude : elle va mal tourner, se dit-on.
Il est assez dommage de constater ces vides familiaux derrière ce qui était une œuvre de couple : la réalisatrice Rebecca Miller est la compagne de Day-Lewis, et ils ont mobilisé ensemble juste la partie de l'industrie cinématographique qu'il leur fallait. Malheureusement, il faut savoir assez vite regarder au-delà des quelques tentatives de symbolisme (l'innocence, la pureté, le péché représenté par le serpent, touça touça) pour déceler l'intérêt introspectif d'un relationnel adolescent soudain chamboulé à travers lequel on découvre des sentiments un peu trop libéraux – même pour les vieux hippies.
Encore un film avec un beau potentiel et des idées judicieuses mais qui se plante en ne les exploitant pas jusqu'au bout. Le film aurait véritablement pu être excellent, la mise en scène est très propre, le pitch de départ paraissait prometteur et le casting était très alléchant. Mais voilà, plutôt que d'assumer son côté contemplatif, le film ne prend jamais le temps de poser son cadre et de développer une ambiance, le montage venant charcuter des plans qui auraient à mon sens du durer bien plus longtemps. Le long-métrage amène des thématiques intéressantes sur la sociabilité, la relation père/fille, l'écologie et j'en passe, mais ces dernières restent au stade embryonnaire plutôt que d'être pleinement exploitées. Au lieu de proposer une oeuvre intelligente et novatrice, "The ballad of Jack and Rose" n'ose pas aller au bout des ambitions et se conclut finalement de manière convenue et décevante.
The Ballad of Jack and Rose est décevant dans le fond, mais pas nécessairement dans la forme. L’idée de mettre en scène une babouze qui a snobé la planète entière et a trop aimé sa fille, en face des réalités du monde semble une assez bonne idée. Les costumes sont parfaits, et Daniel Day-Lewis est la meilleure babloche que j’ai rencontré, mis à part un type à dreads qui faisait de la maçonnerie associative dans le Jura et qui avait un t-shirt contre le palud. Cependant, l’histoire hésite trop à s’affirmer. Que veut réellement nous dire Rebecca Miller ? Que l’absolu et l’exigence ne mènent nulle part ? Que ce mec a ruiné l’avenir de sa fille en ne lui faisant pas découvrir le monde ? Que ce baba-cool ingénieur n’est en fait que l’égal du snob de Manhattan ? Voilà bien le problème de ce film, certes agréable à regarder, mais sans réel intérêt.
C'est surtout le nom du grand Daniel Day-Lewis qui m'a attiré vers ce film car l'acteur est aussi rare au cinéma qu'il est talentueux sur grand écran. Il faut bien avouer qu'il est ici excellent en homme qui se sent mourir et qui veut assurer l'avenir de sa fille unique. Camilla Belle, qui porte très bien son nom, est aussi convaincante dans le rôle de cette dernière. Mais s'il y a quelques belles scènes, en particulier autour de la sexualité de la jeune femme, et qu'on se réveille enfin un peu lors du dernier quart d'heure, le film s'embarrasse d'un style pseudo-contemplatif-répétitif qui donne plus l'impression de se traîner inutilement et de tourner interminablement en rond au lieu de vraiment faire face à son sujet et de développer les personnages secondaires (les deux protagonistes sont épargnés heureusement par ce défaut !!!). Ce n'est pas totalement inintéressant, en particulier grâce à Day-Lewis et à Belle, mais c'est un peu vide voir même un peu ennuyeux.
Même si Lincoln m'avait franchement déçu, la prestation de Daniel Day-Lewis dans l'excellent There Will Be Blood m'avait convaincu, et poussé à jeter un oeil au reste de sa filmographie. Ce projet là me tentait particulièrement, non seulement pour son échec commercial qui éveilla ma curiosité, mais aussi pour la diversité des thèmes abordés : le pré-deuil, la maladie, la relation père-fille, la marginalité familiale (puisque le thème de la marginalité est généralement utilisé pour un homme seul)... Bref, même si le projet m'intéressait, je dois avouer qu'il a surpassé toutes mes attentes. Daniel Day-Lewis est brillant (son personnage fait d'ailleurs de nombreuses réfléxions intéressantes, ce qui le rend à la fois complexe et attachant), Camilla Belle est parfaite dans son rôle de jeune désaxée, Catherine Keener est encore une fois très touchante... Si je n'évoque pas Paul Dano c'est uniquement car il a relativement peu de dialogues et qu'il est donc difficile de juger sa prestation. En ce qui concerne le film en lui-même, visuellement c'est assez magnifique, même si je peux comprendre que l'aspect amateur, voire “cheap”, ait pu déconcerter certains spectateurs. Après visionnage de cette oeuvre unique, j'ai toujours du mal à comprendre pourquoi la critique a malmené ce film, et pourquoi le public l'a boudé, c'est pourtant rare un si beau film...
Camilla Belle est magnifique, DDL est un très bon acteur, le scénario est profond, touchant et émouvant, mais au final, le film est long et sans entrain. Je m'y suis ennuyé. Sans doute suis-je passé à coté de l'essentiel, le film ayant été nominé et primé... Mais bon.
Difficile de se faire une opinion à propos de ce film qui joue surtout sur une thématique volontairement provocatrice pour se faire remarquer. Malheureusement, malgré le jeu impec de Camilla Belle et Daniel Day-Lewis (bien qu'il tienne là un de ses rôles les moins mémorables), en grattant un peu on se demande si Rebecca Miller nous emmène vraiment quelque part, ou si elle ne se contenterait pas de nous balancer des scènes arrogantes et insolentes juste pour susciter une réaction. Beaucoup de blabla pour pas grand-chose au final, pas insupportable mais de loin pas mémorable.
Très beau film de par l'interprétation des acteurs, les paysages, la musique et une fin très touchante. Il a néanmoins un côté plutôt dérangeant: on pénètre l'intimité d'une relation père/fille et cela nous met mal à l'aise. Vaut le détour rien que pour le si rare Daniel Day-Lewis !
On ne sait vraiment que retenir de ce drame, si ce n'est que l'instant présent fut assez sympathique. Oeuvre difficile à cerner, il paraît presque impossible de coller une étiquette à ce long-métrage : deuil des années 60, fable écologiste ou plus simplement hommage à cette période où l'électronique et les gratte-ciels industriels n'avaient pas encore envahi une grande partie de la planète? Néanmoins, on peut affirmer une certaine qualité que ce soit du côté de la bande originale, où circulent divers morceaux de blues et de country, des décors ou des acteurs qui, globalement, livrent chacun une bonne prestation (Daniel Day-Lewis en tête, dont on peut admirer tout le talent dans There Will Be Blood).
Beau film, avec des interprétations forte du couple père/fille (Daniel Day-Lewis et Camilla Belle). La relation qu'ils entretiennent est très intense (les autres personnages sont pas mal aussi). La réalisation est sensorielle et il y a de superbes plans de paysages, la fin est touchante.
Agréable balade que celle de ce duo père/fille et malgré la maladie qui désagrège lentement leur grande complicité ,il flotte sur leurs existences une atmosphère légère poétique voir meme psychédélique qui fait plaisir a voir.L'intrusion de Kathleen et ses 2 fils va venir perturber cette touchante relation vécu dans une quasi autarcie au milieu d'une nature belle et sauvage parfaitement mise en valeur par la réalisation subtile et délicate de Rebecca Miller.A l'image du quotidien de cette famille recomposé ,le rythme général n'est pas bien elevé mais le talent des comédiens et notamment de Camilla Belle permet de passer outre.Entouré de pointures comme Day Lewis ou Keener ,la jeune actrice démontre un réel potentiel avec ce personnage central ou sa sensualité comme son regard profond et mysterieux font merveille.
The ballad of Jack and Rose aborde avec beaucoup de subtilité la relation père-fille. Le duo Daniel Day-Lewis/Camilla Belle fonctionne, on sent bien la complicité entre eux deux. La bande son est géniale.
Je ne suis pas un grand habitué de ce genre de film mais j'ai vraiment pris une bonne claque ... Daniel Day Lewis est toujours aussi remarquable (on le voit pas assez celui là) et Camilla Belle s'en sort plutôt bien en face de lui. Catherine Keener n'est pas mal non plus dans son rôle ...