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Un visiteur
3,0
Publiée le 22 mars 2014
The Ballad of Jack and Rose est décevant dans le fond, mais pas nécessairement dans la forme. L’idée de mettre en scène une babouze qui a snobé la planète entière et a trop aimé sa fille, en face des réalités du monde semble une assez bonne idée. Les costumes sont parfaits, et Daniel Day-Lewis est la meilleure babloche que j’ai rencontré, mis à part un type à dreads qui faisait de la maçonnerie associative dans le Jura et qui avait un t-shirt contre le palud. Cependant, l’histoire hésite trop à s’affirmer. Que veut réellement nous dire Rebecca Miller ? Que l’absolu et l’exigence ne mènent nulle part ? Que ce mec a ruiné l’avenir de sa fille en ne lui faisant pas découvrir le monde ? Que ce baba-cool ingénieur n’est en fait que l’égal du snob de Manhattan ? Voilà bien le problème de ce film, certes agréable à regarder, mais sans réel intérêt.
C'est surtout le nom du grand Daniel Day-Lewis qui m'a attiré vers ce film car l'acteur est aussi rare au cinéma qu'il est talentueux sur grand écran. Il faut bien avouer qu'il est ici excellent en homme qui se sent mourir et qui veut assurer l'avenir de sa fille unique. Camilla Belle, qui porte très bien son nom, est aussi convaincante dans le rôle de cette dernière. Mais s'il y a quelques belles scènes, en particulier autour de la sexualité de la jeune femme, et qu'on se réveille enfin un peu lors du dernier quart d'heure, le film s'embarrasse d'un style pseudo-contemplatif-répétitif qui donne plus l'impression de se traîner inutilement et de tourner interminablement en rond au lieu de vraiment faire face à son sujet et de développer les personnages secondaires (les deux protagonistes sont épargnés heureusement par ce défaut !!!). Ce n'est pas totalement inintéressant, en particulier grâce à Day-Lewis et à Belle, mais c'est un peu vide voir même un peu ennuyeux.
Premier long-métrage en couple pour la réalisatrice Rebecca Miller et l’acteur Daniel Day-Lewis dans ce drame intimiste et dérangeant. Un père mourant vit ses derniers instants auprès de sa jeune fille Rose, sur une île perdue, vivant en autarcie, ils ne vivent qu’entre eux et pour eux, s’aimant l’un et l’autre, peut-être trop d’ailleurs (la jalousie de sa fille envers la maîtresse de son père et la relation quasi incestueuse qui les lient entre eux). The Ballad of Jack and Rose (2006) est un drame social puissant, poétique et dérangeant, où de splendides décors naturels viennent brouiller le mal être qui règne au sein de cette famille ou de ce qu’il en reste. Une réalisation sobre, lente mais qui nous plonge au coeur du mal être, portée par d’excellents (voir même d’impressionnants) acteurs, à commencer par Daniel Day-Lewis, un acteur incroyable mais que l’on voit trop rarement au cinéma et enfin, la radieuse Camilla Belle, son charme et son innocence. Deux acteurs, deux révélations dans un film tragique mais poignant.
Voilà un film dont je me rappellerai toujours. Une fille et son père vive tranquillement retiré aux Etats Unis. Un jour la femme de celui ci débarque avec ses deux fils, et cela va provoquer de gros boulversements. C'est un long métrage très réussi que nous propose Rebecca Miller que je ne connaissais pas du tout. Un super scénario très bien ficelé, très touchant. Des acteurs à la perfection et hommage aux jeunes et surtout à Camilla Belle (Terreur sur la ligne) et l'inimitable Paul Dano (Little Miss Sunchsine). La fin nous va droit au coeur et on est pas loin de lacher notre larme...C'est vraiment une belle surprise pour moi car je ne m'attendais vraiment pas à ça. Les autres acteurs sont aussi très convaincants. Superbes décors, belle histoire, beaucoup de choses nouvelles, c'est un bain de fraicheur qui nous envahit après avoir vu ce film de pratiquement 2h. Le temps passe à une vitesse éclair, c'est hallucinanat. Je le recommande donc vivement pour toute sorte de public, mise à part peut etre pour les plus jeunes d'entre nous pour certaines scènes. N'attendez plus, bon film !
Encore un film avec un beau potentiel et des idées judicieuses mais qui se plante en ne les exploitant pas jusqu'au bout. Le film aurait véritablement pu être excellent, la mise en scène est très propre, le pitch de départ paraissait prometteur et le casting était très alléchant. Mais voilà, plutôt que d'assumer son côté contemplatif, le film ne prend jamais le temps de poser son cadre et de développer une ambiance, le montage venant charcuter des plans qui auraient à mon sens du durer bien plus longtemps. Le long-métrage amène des thématiques intéressantes sur la sociabilité, la relation père/fille, l'écologie et j'en passe, mais ces dernières restent au stade embryonnaire plutôt que d'être pleinement exploitées. Au lieu de proposer une oeuvre intelligente et novatrice, "The ballad of Jack and Rose" n'ose pas aller au bout des ambitions et se conclut finalement de manière convenue et décevante.
Film asse décevant et c'est fort dommage... bah oui car l'idée de base était bonne, la présence de Daniel Day Lewis prometteuse mais surtout ce sont les paysages de l'ile du Prince Edouard qui m'attiraient beaucoup et au final j'ai eu l'impression de passer à coté de tout tant l'histoire s'avère finalement décevante ! En plus Camilla Belle est insupportable dans ce film, son rôle m'a tapé sur les nerfs en deux secondes et j'avoue qu'elle m'a tout fichu dedans ! Résultat j'ai trouvé ça un peu lent, un peu bizarre et pas super creusé et j'en suis ressorti déçu... dommage car c'était le soir du cauris de Tantoo & Iliann en attendait beaucoup ! Tant pis...
Ce ne sont pas les Jack et Rose de Titanic. Ceux-ci se sont échoués aussi mais à la suite du naufrage d'une vie et non d'un paquebot. Onze ans avant Mortensen, Day-Lewis joue le Captain Fantastic pour sa fille (Catherine Keener) dans la même folie nostalgique des communautés post-hippies purgées de leur acide. L'environnement idéal pour élever les enfants du troisième millénaire, croyait-on avant de réaliser que le futur allait être moins communautaire que jamais, quoi que fussent les désirs des anarchistes.
Ces questionnements, les personnages vont les traverser avec une douceur qui ne peut pas laisser indifférent, car elle recouvre un peu tout, même ce que l'histoire a de plus tragique. Mais ils sont explorés avec beaucoup de littéralité aussi. Pas besoin d'attendre l'épilogue superflu pour se rendre compte que l'objet du film est la relation père-fille, et que les autres interactions agissent finalement comme des satellites. Les premières fois de la jeune fille sont survolées dans un faux dévouement de l'histoire à son instabilité mentale, laquelle motive mollement l'inquiétude : elle va mal tourner, se dit-on.
Il est assez dommage de constater ces vides familiaux derrière ce qui était une œuvre de couple : la réalisatrice Rebecca Miller est la compagne de Day-Lewis, et ils ont mobilisé ensemble juste la partie de l'industrie cinématographique qu'il leur fallait. Malheureusement, il faut savoir assez vite regarder au-delà des quelques tentatives de symbolisme (l'innocence, la pureté, le péché représenté par le serpent, touça touça) pour déceler l'intérêt introspectif d'un relationnel adolescent soudain chamboulé à travers lequel on découvre des sentiments un peu trop libéraux – même pour les vieux hippies.
Agréable balade que celle de ce duo père/fille et malgré la maladie qui désagrège lentement leur grande complicité ,il flotte sur leurs existences une atmosphère légère poétique voir meme psychédélique qui fait plaisir a voir.L'intrusion de Kathleen et ses 2 fils va venir perturber cette touchante relation vécu dans une quasi autarcie au milieu d'une nature belle et sauvage parfaitement mise en valeur par la réalisation subtile et délicate de Rebecca Miller.A l'image du quotidien de cette famille recomposé ,le rythme général n'est pas bien elevé mais le talent des comédiens et notamment de Camilla Belle permet de passer outre.Entouré de pointures comme Day Lewis ou Keener ,la jeune actrice démontre un réel potentiel avec ce personnage central ou sa sensualité comme son regard profond et mysterieux font merveille.
Histoire d'un ancien hippie qui continue à vivre en ermite avec sa fille... Relation oedipienne qui aurait pu tourner au malsain sans un scénario solide qui n'hésite jamais entre les genres. Le père qui a toujours a voulu protéger sa fille du monde extérieur ce qui peut être dangereux à tout point de vue (relation ambigue père-fille, avec des personnes extérieures à leur monde, avec un mode de vie en voie de disparition). Le jeu des acteurs est tout en émotion et angoisse dans un lieu qui parait aseptisé... C'est beau et fort de la musique au paysage en passant par les superbes moments filiales.
The ballad of Jack and Rose aborde avec beaucoup de subtilité la relation père-fille. Le duo Daniel Day-Lewis/Camilla Belle fonctionne, on sent bien la complicité entre eux deux. La bande son est géniale.
Comment ne pas rester insenssible devant ce film. Les paysages, le duo d'acteurs et l'histoire nous entraine peu à peu dans un drame dont l'issue connu d'avance nous accable de minute en minute. Une pure merveille mais difficile à regarder tant cela attrape directement au plus profond de nous même.
Camilla Belle est magnifique, DDL est un très bon acteur, le scénario est profond, touchant et émouvant, mais au final, le film est long et sans entrain. Je m'y suis ennuyé. Sans doute suis-je passé à coté de l'essentiel, le film ayant été nominé et primé... Mais bon.
Ce film laisse un sentiment confus. Comédie, douce-amère, drame familiale, rapports ambigus père-fille, couplet écolo, illusions perdues, un peu fourre-tout, un peu dans toutes les directions. Manque en plus l'émotion qui n'arrive jamais vraiment à décoller. Reste la belle interprétation de Daniel Day-Lewis sublimée par la caméra de sa compagne-réalisatrice.
Beau film, avec des interprétations forte du couple père/fille (Daniel Day-Lewis et Camilla Belle). La relation qu'ils entretiennent est très intense (les autres personnages sont pas mal aussi). La réalisation est sensorielle et il y a de superbes plans de paysages, la fin est touchante.
Cest lhistoire dune passion indestructible entre un ancien hippie et sa fille de seize ans avec laquelle il vit seul depuis la disparition de sa compagne, sur une île perdue de la côte est. De la communauté utopique quil a fondé dans les années 60 il ne reste que ces deux individus, se dévorant damour, dévoués lun à lautre, vivant en autarcie loin du continent, du progrès et des préjugés. Rebecca Miller signe un beau film poétique, nostalgique, touchant et sincère et offre à son compagnon Daniel Day Lewis un très beau rôle dans lequel il sinvestit corps et âme. A ses côtés, Camilla Belle est une vraie révélation, étonnante de sincérité, un vrai visage angélique. Par une mise en scène délicate, Miller évoque les doutes et dilemmes qui rongent Jack, lancien hippie, se rendant compte que ses convictions et certitudes se sont envolées ou éculées. Le refus du modernisme, ses engagements quil voulait transmettre à sa fille, sa communauté idyllique, tout senvole quand Jack, mourrant, voit sa fille séveiller et affronter des sentiments nouveaux pour la première fois comme la jalousie quand sa maîtresse vient emménager avec eux et ses deux enfants. « The ballad of Jack and Rose » est un voyage intimiste, dérangeant (la relation quasi incestueuse entre le père et la fille), émouvant, triste où les acteurs livrent une prestation exemplaire de sensibilité. On retrouve la belle Catherine Keener qui va venir troubler la jeune fille solitaire, possessive et déconnectée de la réalité qu'est Rose, très sauvage, prête à se protéger au moyen d'un fusil ou d'une vipère cachée sous un lit. Ce joli film traite aussi avec justesse de la découverte du sexe, de l'amitié, de la jalousie, des premiers émois, du deuil, de l'héritage et de la fatalité d'un rêve volant en éclat par trop d'idéalisme. Daniel Day Lewis s'affaiblit devant la caméra de sa femme de façon hallucinante et forme avec Camilla Belle un véritable couple aussi inattendu quaudacieux et troublant.