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    The Ballad of Jack and Rose
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    38 critiques spectateurs

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    CEE
    CEE

    34 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 novembre 2006
    Jack et sa fille vivent dans une île déserte perdu mais pas tant perdu que ça puisque la modernité essaie malgré tout d’y faire sa place, en vain grâce à Jack, brave militant qui fait tout pour conserver encore un peu de vie dans un monde mort. S’ils refusaient jusque là de vivre avec d’autres personnes, la maladie de Jack va le pousser a inviter sa maîtresse et ses deux enfants. Une arrivée qui va bouleverser le quotidien et Rose en même temps.
    Ce film est une preuve : la preuve que l’arrivée de la société dans un lieu quasiment neutre, presque pas changé par l’homme, brise cette neutralité et change le bonheur d’avant dans un malheur futur. La preuve du désespoir des années 80 mais aussi qu’on ne peut faire reculer la modernité, on peut juste l’adoucir. Entre cet amour trop fort pour être possible entre le père et la fille, les paysages magnifiques (les influences de Mallick et Gus Van sant sont proches) et une histoire qu’on pourra qualifier de GnanGnan mais qui malgré tout sublime et émeut, Rebecca Miller prouve que le cinéma féminin a un avenir (et un présent) dont on se délecte.
    Oriwa
    Oriwa

    63 abonnés 898 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 septembre 2011
    Attachant, bouleversant, émouvant... Daniel Day-Lewis et Camilla Belle sont à couper le souffle. À noter une BO extra !
    Youmna C
    Youmna C

    41 abonnés 351 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    L'intention du film est très intense et intéressante, mais malheureusement le scénario et la mise en scène n'aboutissent pas vraiment. Y a un côté malsain très intelligent mais traité d'une façon assez timide et baclée. La psychologie des personnages n'est pas menée jusqu'au bout. Les moments forts du film arrivent comme par inadvertance, ce qui estompe l'émotion désirée. Ce sont des rapports humains si insolites et pourtant si vrais, mais dommage que ça ne soit pas si poignant. Le film pouvait être plus court, en omettant toutes ces histoires de maison préfabriquées, de conservation de la nature... ça n'a rien à voir avec l'intérêt primordial du film, et c'est pour cette raison que la psychologie des scènes a été bafouée au détriment d'histoires bien banales qui ne sont là que pour remplir des pages et occuper des minutes.
    al111
    al111

    22 abonnés 348 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    La relation entre un père et sa fille est un sujet souvent traité au cinéma. Ici, le scénario pose cette relation en multipliant les approches : comment Jack et Rose vont-ils vivre le passage à l'âge adulte de la fille, la maladie (grave) du père, l'isolement dans lequel sont plongés les deux personnages, la tentative (très maladroite) du père de re-créer une cellule familiale pour sa fille. Toutes ces questions peuvent se résumer en une seule, et le scénario me paraît du coup un peu lourd pour la poser simplement : l'amour entre un père et sa fille peut-il résister au temps qui passe ?
    Les deux personnages pourraient être touchants, ils ne sont que trop égoïstes et leur relation finit par étouffer le spectateur. Les éléments extérieurs, humains ou matériels, ne sont pas très crédibles au vu de leur dose de mesquinerie. Finalement, l'histoire très romantique est passée à la moulinette d'un récit beaucoup trop démonstratif, et tout cela manque d'émotion.
    AlexTorrance
    AlexTorrance

    30 abonnés 486 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 avril 2012
    On ne sait vraiment que retenir de ce drame, si ce n'est que l'instant présent fut assez sympathique. Oeuvre difficile à cerner, il paraît presque impossible de coller une étiquette à ce long-métrage : deuil des années 60, fable écologiste ou plus simplement hommage à cette période où l'électronique et les gratte-ciels industriels n'avaient pas encore envahi une grande partie de la planète? Néanmoins, on peut affirmer une certaine qualité que ce soit du côté de la bande originale, où circulent divers morceaux de blues et de country, des décors ou des acteurs qui, globalement, livrent chacun une bonne prestation (Daniel Day-Lewis en tête, dont on peut admirer tout le talent dans There Will Be Blood).
    manoj94
    manoj94

    45 abonnés 642 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 mai 2010
    "The Ballad of Jack and Rose" est le prototype du film inégal. Le scénario est bien sûr intéressant avec cette volonté louable de mettre l'accent sur plusieurs thèmes importants tels que la relation "père/fille", la maladie, la mort, la vie en communauté, l'écologie ou encore la solitude. Mais, le problème réside dans le fait qu'il y a une sorte d'ambigüité qui découle de cette relation exclusive, celle-ci pouvant prêter à confusion. De plus, la lenteur ambiante n'arrange pas les choses. La psychologie des personnages semble, elle, incomplète dans le sens où aucune émotion digne de ce nom n'est suscitée chez le spectateur. Les personnages secondaires manquent même de charisme, ce qui est un peu regrettable. Toutefois, si on met de côté tout cela, l'intrigue se révèle plutôt plaisante à suivre. On retrouve de belles séquences esthétiquement parlant. Par ailleurs, il faut tirer un gros coup de chapeau à la prometteuse Camilla Belle et à l'emblématique Daniel Day-Lewis qui sont ici plus que convaincants et bouleversants. Au final, il est évident que ce long-métrage aurait mérité plus de tonus et de clarté pour devenir un très bon film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 janvier 2007
    Trés beau film, malheuresement passé innaperçu dans les salles. J'y suis allé pour voir le génialissime et trop rare daniel day lewis mais je m'attendais à un film assez ennuyeux et je me trompais...
    Si Lewis est impecable en hippie désabusé et mourrant secondé par l'excellente camilla belle en ado étoffée qui va progressivement se rebeller, l'intêret du film est ailleurs. La réalisatrice montre ici un père et une fille vivant en autarcie sur une île isolée vestige des rêves anciens et déçus du père ( et de la mère qu'on ne voit jamais mais dont l'ombre plane sur le récit). L'incursion de la famille étrangère apporte sa dose de violence et d'émotions et est destiné à nous montrer la force du lien entre le père et la fille.Le film tourne trés rapidement au drame intimiste et la fin boulversante laissera ému les spectateurs les plus endurcis.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 mai 2013
    Même si Lincoln m'avait franchement déçu, la prestation de Daniel Day-Lewis dans l'excellent There Will Be Blood m'avait convaincu, et poussé à jeter un oeil au reste de sa filmographie. Ce projet là me tentait particulièrement, non seulement pour son échec commercial qui éveilla ma curiosité, mais aussi pour la diversité des thèmes abordés : le pré-deuil, la maladie, la relation père-fille, la marginalité familiale (puisque le thème de la marginalité est généralement utilisé pour un homme seul)... Bref, même si le projet m'intéressait, je dois avouer qu'il a surpassé toutes mes attentes. Daniel Day-Lewis est brillant (son personnage fait d'ailleurs de nombreuses réfléxions intéressantes, ce qui le rend à la fois complexe et attachant), Camilla Belle est parfaite dans son rôle de jeune désaxée, Catherine Keener est encore une fois très touchante... Si je n'évoque pas Paul Dano c'est uniquement car il a relativement peu de dialogues et qu'il est donc difficile de juger sa prestation. En ce qui concerne le film en lui-même, visuellement c'est assez magnifique, même si je peux comprendre que l'aspect amateur, voire “cheap”, ait pu déconcerter certains spectateurs. Après visionnage de cette oeuvre unique, j'ai toujours du mal à comprendre pourquoi la critique a malmené ce film, et pourquoi le public l'a boudé, c'est pourtant rare un si beau film...
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 4 juillet 2009
    N'était la présence toujours aussi charismatique de DDL, ce film représente un potentiel mal exploité.
    On s'ennuie parfois profondément. Dommage.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 février 2008
    Ce très beau film philosophique sait éviter la tentation nostalgique et déguiser son pessimisme derrière une lucidité de premier niveau qui n'oblige personne à creuser davantage son propos. L'argument du film suit l'antagonisme connu entre écologisme hippie et capitalisme débridé, mais ici l'opposition est retournée en identité selon une dialectique paradoxale qui situe finalement la politique libérale au même niveau, sur le plan politique ou social, que l'inceste sur le plan familial ou personnel. Il s'agit ici d'un inceste latent, symbole de la perversion groupale : familiale, et dont le modèle est extensible au domaine social. Tout le film tient dans la réplique de Jack le père pré-incestueux à Marty le promoteur immobilier en zone humide : " Vous et moi sommes semblables : nous faisons ce que nous voulons sans nous soucier des conséquences." Cela situe bien le problème moderne de l'Humanité conquise aux credos de la "libre entreprise", qui gaspille les richesses du présent sans se soucier des conséquences. Ignorant la question de la transmission, elle sacrifie les générations à venir. Tout cela reste implicite dans le film qui se termine par un happy end relatif. La mort acceptée du père le ré-institue dans sa fonction générationnelle, ce qui tend à montrer, a contrario, que la philosophie libérale moderne repose sur le déni de la mort et sur un complexe collectif reposant sur le fantasme de la chute du père, thème récurrent dans le cinéma américain contemporain (cf "les infiltrés" de Scorcèse).
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 24 novembre 2012
    Difficile de se faire une opinion à propos de ce film qui joue surtout sur une thématique volontairement provocatrice pour se faire remarquer. Malheureusement, malgré le jeu impec de Camilla Belle et Daniel Day-Lewis (bien qu'il tienne là un de ses rôles les moins mémorables), en grattant un peu on se demande si Rebecca Miller nous emmène vraiment quelque part, ou si elle ne se contenterait pas de nous balancer des scènes arrogantes et insolentes juste pour susciter une réaction. Beaucoup de blabla pour pas grand-chose au final, pas insupportable mais de loin pas mémorable.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 mars 2007
    Deux êtres comme perdus sur une île de verdure, quelque part hors du monde. Un père, une fille. Un microcosme que le père essaie à tout crin de protéger des assauts de la civilisation qu'il juge inopportune, voire néfaste. Tout serait pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles s'il n'y avait, donnant ses coups de boutoirs, la maladie du père: elle mord, morcelle et grignote subrepticement, semble s'éloigner pour mieux revenir. Rose ne peut envisager de lui survivre... L'histoire pourrait là encore se poursuivre jusqu'à la fin mais le père cherche soutien pour lui et sa fille en invitant sa Maîtresse et ses deux garçons, ce qui, ça va sans dire, va bousculer les habitudes et les repères du fonctionnement autarcique de Jack et Rose et amener des confrontations de points de vues, d'éthiques, cette ouverture au monde qui vient à eux n'étant pas sans conséquences. Le couple père-fille est déstabilisé et frise un instant le passage à l'acte incestueux.

    Un film qui aborde des questions importantes:
    * le devenir des enfants lorsque les parents disparaissent prématurément
    * la transmission des valeurs, croyances et utopies
    * l'innocence et la perte
    * la construction de l'individu et la fidélité à lui-même
    Une oeuvre troublante.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 juin 2010
    J'ai adoré, le jeu de daniel day lewis, l'histoire touchante et douce ... Un gros coup de coeur ...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 13 octobre 2007
    Une fable baba-cool constamment décalée, où l'on sent Daniel Day-Lewis particulièrement investit. Dommage que le film oscille constamment entre moments forts et ridicule un peu absurde.
    sean_penn06
    sean_penn06

    3 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 avril 2010
    Le premier plan est saisissant d’intensité : sur la chanson prenante et déchirante I put a spell on you interprétée par Creedence Clearwater Revival, Rebecca Miller filme un champ pavé de fleurs aux couleurs vives et rayonnantes. Je vois dans cette authenticité de la nature troublée par cette musique lancinante, sans doute celle des sentiments. Ceux d’un père, Jack ancien ingénieur hippie soucieux de l’écologie, et de sa fille Rose, jeune fille à l’innocence trompeuse. Ils vivent sur l’île Marsh depuis 1967, époque où toute une communauté s’était constituée, soucieuse de préserver l’environnement. Jack entend bien préserver cet héritage de la fin des années 70 et ne pas laisser le capitalisme et l’ambition des hommes ravager ce qu’il reste de son marais. Mais Jack est gravement malade et se sait condamner. Il vit ses derniers mois avec sa fille qu’il a toujours préservée et qu’il a éduquée à son image : sauvage, fière et absolue. Sous cette relation troublante qui s’apparente à une passion, un amour démesuré pour deux êtres à jamais liés pointe le tabou de l’inceste que Rebecca Miller filme merveilleusement bien et que les acteurs interprètent à travers leurs regards qui en disent souvent plus que leurs mots. Effrayé par ce trouble qui l’anime, Jack décide de faire emménager sa petite amie venant du continent et ses deux fils, Thaddius et Rodney. Ces corps étrangers perturbent la relation passionnelle entre Jack et Rose qui ne l’accepte pas et entend bien mettre un terme à ce « new chapter » et y parvient non sans vice et folie (je pense ici à la cruauté de la scène du drap taché). Le film se termine aussi intensément qu’il a commencé avec une dernière scène magnifique, les adieux de Rose à son père, les adieux à cette vie authentique et singulière, souvenirs éternellement présents.
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