Stuart Gordon, le réalisateur, c’est fais connaitre grâce à ses films d’horreur harcore et grand guignolesque teinté d’humour noire qui en aura fait criés plus d’un. Mais, depuis quelques années déjà, le bonhomme c’est tourné vers un cinéma plus social, plus encré dans la réalité et d’une certaine manière plus humain, préférant dorénavant se préoccuper plus de ses personnages que de ses effets de styles. Un changement certes radical mais salvateur, Kings of the Ants et Suck étant sans aucun doute ses meilleurs films à ce jour. Edmond, œuvre mise en boite entre les deux films précité est du même acabit. Même si sa réussite majeur tient plus grâce au script dantesque de David Mamet, brillant scénariste venu du théâtre et qui a rédiger les scriptes, entre autre des incorruptibles ou de Homicide qu’il réalisera lui-même, qu’as Stuart Gordon, qui c’est tout de même rendre palpable la descente au enfer du personnage principale.Edmond, donc est un homme sans histoire dont le credo est : métro, boulot, dodo, une gentille femme, un bel appart, un bon job. Le problème c’est qu’Edmond n’aime plus ça, il se sent étouffé, broyer par la pression social par tout se conformisme. Résultat des courses, il plaque tout et le voila à errer dans les rues d’une ville tentaculaires où il va rencontrer toute une foule de personnages qui vont lui faire prendre conscience, des fois dans la douleur, de son véritable lui. Mais, David Mamet oblige, le film ne se résume pas a montré la folle nuit d’un homme parmi tant d’autre, mais grâce à se personnage parle de l’être humain dans tout sa complexité et des sociétés contemporaines dans lequel il évolue. Et cela d’une manière frontal et sans concession. Car se que va découvrir Edmond, et par conséquence le spectateur, c’est un monde qu’il croyait connaitre mais qui, au final, lui est totalement étranger. Notre monde. Où chaque acte, chaque rencontre à ses conséquences. Un monde de fou, gangrener par l’argent, le sexe, la violence, le pouvoir et cela au détriment de se qui devrai en faire sa force. L’ETRE HUMAIN. Ici, avant de faire l’amour, il faut négocier, idem pour une simple vente d’objet qui partira dans un débat économique en occultant totalement la compassion et l’entre aide. Ce qui au final, provoquera une aliénation sociétale qui culminera lors de cette scène,à priori anodine mais terrifiante, où le héros, dans le métro, dit à une femme que le chapeau qu’elle porte lui rappelle sa mère qui portait le même quand il était enfant et la femme ne trouvant rien de mieux que de l’ignorez et de s’assoir ailleurs, ce qui conséquence, va faire péter un plomb au héros qui va l’agresser et lui criant que la seul chose qu’il voulait c’était d’avoir une simple petite conversation. Une scène tristement représentative de notre monde moderne où notre petit confort entraine le mépris et l’égoïsme. Alors oui, le film n’est pas le chef d’œuvre du siècle et Stuart Gordon ne signe pas là son œuvre la plus brillante d’un point de vue visuel, mais grâce aux acteurs, dont un William H Macy habité par son rôle et une pléthore de second couteux savoureux, dont entre autre les habituer de Mamet ( Joe Mantegna, Rebecca Pidgeon) et ceux de Gordon (Mena Survini, Jeffrey Combs) ainsi que le brillant scenario de Mamet font de Edmond, l’un des films les plus intéressant au point de vu thématique de ses dix dernières années.