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    Edmond
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    Mia Wallace
    Mia Wallace

    13 abonnés 507 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 avril 2022
    Un film très marquant, William H. Macy porte le film sur ses épaules. L'histoire est prenante, haletante. L'ambiance est plutôt bien maîtrisée, glauque et oppressante. A ne pas mettre dans toutes les mains !
    Jérémy J.
    Jérémy J.

    14 abonnés 724 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 octobre 2020
    C'est rare que je le dise aussi brutalement, mais ce film a pour moi tout simplement aucun intérêt. L'histoire ne raconte rien d'original, ni d'intéressant. Et le peu de chose qu'elle raconte est très mal raconté. Cette histoire inintéressante est accompagnée de dialogue plat et d'un jeu d'acteur moyen. Le réalisateur a aussi réussi un coup de maitre en rendant son film totalement déséquilibré. En effet, le film commence brusquement (on ne comprend pas pourquoi le protagoniste en arrive là), ensuite le "milieu" du film est interminable et sans intérêt et on termine à nouveau brusquement (sans vraiment de chute, les scénaristes ont dit on arrête là et donc ça se stoppe). Soit je suis passé complètement à côté du film, soit il n'y a vraiment rien de bon. Bref, d'après moi il n'y a rien à sauver de ce film.
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    134 abonnés 2 415 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juillet 2020
    Il y a beaucoup de Chute Libre dans cet excellent film, William H. Macy nous offre une prestation impeccable.
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    72 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 mai 2019
    Un film assez horrible dans son déroulement inéluctable. Le personnage principal, un type à moitié dingue et incompréhensible, qui a un comportement incohérent voire totalement irréaliste, va aller juqu'au bout dans sa déchéance. Noirceur absolue, intérêt cinématographique plutôt faible, seul résiste la performance d'acteur du personnage principal. Film interdit aux dépressifs...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 novembre 2016
    Edmond Burke est de ces personnages qui SONT l’histoire à eux tous seuls. Et à mon avis, c’est un des méchants les plus passionnants qu’on ait pu voir sur une toile depuis que le cinéma existe. Faux brave homme bourré de frustrations se dissimulant sous un masque de conformité, Edmond a toujours tout fait « comme il faut ».
    Mais quand la Middle life crisis s’en mêle, il réalise qu’il n’en n’est nulle part avec le bonheur, le plaisir, la réalisation de soi, ni même avec sa propre identité.
    Alors il plaque tout et part zoner en ville, en pleine nuit, en quête de sa virilité, de sa vérité et voire même les deux à la fois. Mais cette virée d’un refoulé parti se défouler va tourner au gros, gros, gros pétage de plombs…
    AMANO JAKU
    AMANO JAKU

    321 abonnés 797 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mars 2016
    Je continue ma lancée sur les films de Stuart Gordon...En 2003, ce dernier fit prendre à son œuvre un virage à 180° en laissant derrière lui l'horreur fantastique pour se consacrer à une horreur bien plus réelle ancrée dans la vie quotidienne. Ce revirement s'obtempérera avec son étonnant "King of the Ants". Et c'est avec "Edmond" qu'il continua sa voie. Cette fois ci on s'intéresse à un cadre supérieur propre sur lui et marié qui, après une visite chez une voyante, réalise alors qu’il a toujours mené une vie banale et monotone. Sous le choc de cette révélation, il décider de quitter l’ennui rassurant de son foyer pour aller traîner dans les bas-fonds undergrounds de la ville. A défaut de s'y trouver lui-même, c'est un monde sombre et brutal dont on ne ressort pas indemne qu'il va découvrir...La première chose qui marque dans ce film, c'est le choix délibéré de nous laisser dans un certain flou pour nous faire comprendre que l'intérêt du film réside dans ce qu'il va arriver et non dans ce qu'il s'est déjà passé : on commence par la scène de la voyante puis par la prise de conscience de Edmond ; mais à aucun moment on ne cherchera à nous décrire le quotidien que connaissait notre héros jusqu'à aujourd'hui ainsi que les éventuelles causes qui l'aurait poussé à prendre cette fameuse décision. La démarche est simple : nous devons rester neutre vis-à-vis de Edmond et n'éprouver aucune sorte de compassion envers lui afin de pouvoir avoir un œil le plus objectif possible sur tout ce qui va lui arriver. Ce détachement vis-à-vis de son personnage principal, Gordon l'avait déjà expérimenté avec succès sur "King of the Ants" ; et, comme c'était le cas pour Sean, nous acceptons finalement le choix d’Edmond et le suivons sans réticence dans son odyssée nocturne. Malheureusement pour lui, l'aventure d’Edmond va vite tourner en cauchemar et c'est une lente mais sûre descente aux enfers qui l'attend de pied ferme : au fur et à mesure qu'il découvre de nouveaux lieux encore plus glauques que ceux précédemment visités (chacun étant représenté par des couleurs criardes, notamment le rouge afin d'illustrer le côté infernal du voyage de notre protagoniste), Edmond va devenir une incarnation vivante de la métaphore d’une société consumériste, aseptisée et dépravé qui est rongée de l'intérieur par les vices qu'elle véhicule (racisme, luxure, violence...). Il va alors perdre totalement ses repères puis succomber à ses plus bas instincts jusqu’à l'ultime point de non retour. En regardant "Edmond", je ne peux m'empêcher de trouver quelques similitudes dans le nihilisme avec une partie de l'œuvre de Martin Scorcese : Edmond n'est pas sans me rappeler les personnages principaux de "Taxi Driver ", "After Hours" et "A Tombeau Ouvert". Outre son sujet et son développement, l'autre grande force du film est son acteur principal : William H. Macy trouve ici un rôle à la hauteur de son talent et prouve qu'il fait définitivement parti du gratin d'Hollywood. En effet, il incarne parfaitement avec intensité ce brave type un brin paumé qui semble faire une grosse crise de la cinquantaine mais qui devient peu à peu un sociopathe de plus en plus effrayant et incontrôlable qui cède sans retenue à toutes les plus viles pulsions comme le ferait un animal acculé. Une sacrée performance ! Et tout autour de lui, pour incarner ces chimères infernales qui vont le pousser au vice, on pourra se délecter par les superbes et affriolantes Bai Ling, Denise Richards et Mena Suvari : un vrai régal pour les yeux !! Bref, "Edmond" est un film qui ne laisse pas indemne car il fait mal, mais vraiment mal : ce qui arrive au héros est une illustration ultra réaliste de ce qui peut nous arriver à tous dans les mêmes conditions, à savoir un moment de notre vie où on remet absolument tout en cause, provoquant ainsi l'explosion de notre petit univers douillet en nous poussant vers nos plus bas instincts. Après, "King of the Ants", Stuart Gordon réussit à nouveau de mettre en image un incroyable dérapage incontrôlé : je pense qu'il a enfin trouvé sa voie...
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 373 abonnés 4 412 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 juillet 2015
    Un film solide que cet Edmond, mais peut-être un peu trop brusque pour vraiment être très marquante compte tenu de son propos.
    Le film peut indéniablement compter sur un excellent William H. Macy. Si ce dernier est solidement épaulé par des seconds rôles de qualité, notamment un très séduisant casting féminin, seul Macy a vraiment une place importante, les autres acteurs se contentant d’apparitions plus ou moins utiles. Macy est remarquable, surtout dans la dernière partie, et il porte cette déchéance progressive de son personnage au fur et à mesure avec un talent certain. Il aurait toutefois pu être bon de donner une première partie un peu plus longue pour davantage construire le personnage en question.
    Le scénario souffre à mon sens d’une durée un peu trop restreinte qui conduit à un métrage trop souvent elliptique. Pas désagréable car doté d’une histoire forte, de scènes marquantes, Edmond reste néanmoins court (1 heure 20), et il passe vite, ce qui donne une impression générale de superficialité, de coup de vent pas forcément adapté à la percussion du propos. La première partie est frappante en la matière. Par ailleurs on sent un peu la dimension théâtrale du film qui s’inspire d’une pièce à la base.
    Visuellement solide travail de Stuart Gordon. Ce dernier échappe à son temps, et Edmond ressemble à ses films du début des années 90. Une esthétique froide, avec des rues sombres, poisseuses, des néons à tout va, des couleurs criardes à l’occasion, l’ambiance a vraiment un côté rétro pas désagréable en fait et qui convient fort bien au style du réalisateur. Ce dernier maitrise, et même dans la bande son on a aussi ce côté rétro, avec entre autre un thème jazz bien choisi et un peu trop rare à mon sens. A noter que pour une réalisation Gordon ce film n’est pas d’une grande violence visuelle, mais on reste sur du film sérieux, forcément réservé à un public qui sait à quoi s’attendre tout de même.
    En sommes pas le meilleur Gordon. Le film aurait mérité un peu plus de durée, pour être mieux creusé et paraitre moins superficiel. Reste un exercice esthétique de qualité, et un fond avec des idées intéressantes, le tout emmené par un casting de choix. Je donne 3.5.
    zhurricane
    zhurricane

    81 abonnés 1 336 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 janvier 2016
    William H. Macy est t rès bon, mais la réalisation du film est très laide. A côté de ça, le film est un bon moment dans les arcanes de la noirceur et de la débauche. Le film est vraiment mystique par moment, mais ça manque vraiment de finalité. Dommage, car j'aimais vraiment certains passages et scènes qui nous questionner sur notre liberté et nos choix. Après la violence est trop gratuite à mon gout.
    Pierre L.
    Pierre L.

    20 abonnés 73 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 novembre 2014
    Stuart Gordon avait forgé son identité de cinéaste et habitué son public de par ses nombreuses adaptations et inspirations de Howard Phillips Lovecraft. En effet, l'écrivain, parmi quelques autres du genre, lui ont en quelques sortes ouvert les portes du cinéma de la science-fiction horrifique, pour en réaliser quelques essais notoires, dans l'ombre de John Carpenter et David Cronenberg, pour rester dans la même époque. On en retient notamment Re-Animator, From Beyond ou encore Dagon. Il a généralement réussi à marquer un public bien spécifique, lui octroyant un bon nombre de fans, tout en restant largement à l'écart du show-business.

    Avec Edmond, Stuart Gordon semble avoir emprunté une toute autre voie, laissant derrière lui pratiquement tout ce que faisait son identité de cinéaste si particulière. Ici, il n'y a pas d'expérience scientifique ni d'horreur organique ni d'hallucination. Au contraire, le réalisateur se concentre sur un sujet bien plus actuel et rationnel, élabore ses questionnements sur la socialisation de l'Homme, sa quête du bonheur, ses frustrations et sa déchéance. Visiblement, le changement, c'est maintenant et Gordon emprunte librement les chemins établis par Scorsese et Ferrara en implantant son personnage principal au milieu des rues new-yorkaises, en pleine nuit, accompagnée par une aire jazzy permanente.

    S'il est possible d'y trouver la moindre similitude avec les antécédents du réalisateur, c'est bien au niveau du budget. Avec le strict minimum, Stuart Gordon élabore en main de maître une "épopée" urbaine sombre et fascinante, opérée par un William H. Macy mémorable. La marche nocturne et progressive d'un homme las de sa vie monotone, au questionnement existentiel et aux agissements démesurés laisse au spectateur une abondance d'interrogations sur son existence et sa destinée. Il en dégage du personnage principal une telle force humaniste que chaque dérangement ressenti de par ses manigances en devient un brin compréhensible, malgré son caractère imprévisible.

    Stuart Gordon signe probablement ici son film le plus abouti. Il livre une odyssée humaine des plus sombres et des plus pessimistes. La révolution d'un homme, incompris par la société, sujet d'une véritable révélation qui lui octroie cette quête de bonheur permanent, ce sentiment d’accomplissement. Une descente aux enfers progressive et philosophique sur l'instinct humain primaire, rongé par son désir de domination et rattrapé par ce qu'il a construit. Edmond frise le chef-d'oeuvre mais garde son identité grâce à cette aura, si infime soit-elle, de film indépendant à la sincérité garantie.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 167 abonnés 4 163 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 juillet 2014
    Une descente aux enfers filmée avec une froideur à faire peur. C’est d’ailleurs ce qui fait la force du film. William nous offre encore une fois une performance troublante qui confirme tout le bien que la critique pense en général de ses prestations. La scène initiale de la rupture avec sa femme est un modèle du genre et nous donne immédiatement le ton de ce que sera le film. Décidé à changer de vie après avoir rencontré une cartomancienne, Macy s’enfonce dans le lucre du monde de la nuit sans en connaître puis sans en accepter les règles. Il semble vouloir faire subsister le même ordre qu’il avait instauré dans sa vie de bourgeois mais le problème c’est que la règle de ce monde est justement l’absence de règle. C’est ce qui va précipiter notre homme dans la folie meurtrière qui s’exprimera d’abord sur un maquereau noir qui tente de l’escroquer et enfin sur une pauvre serveuse qui aura eu le malheur de le suivre dans une chambre d’hôtel pour l’écouter délirer sur l’ordre nouveau qu’il entend donner à sa vie. La leçon est simple : chacun ne peut pas sortir de son cadre et il ne faut pas trop s’interroger à cinquante ans sur le sens de sa vie car on est souvent le produit de son moi profond et s’extirper brutalement des chemins suivis pendant tout une vie peut mener à la pire des catastrophes voire à la folie par une exposition trop brutale à des choses que l’on réprouve au plus profond de soi. Inquiétant mais salutaire.
    moonboots
    moonboots

    57 abonnés 1 322 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 février 2014
    Il y a le meilleur et le pire avec Stuart Gordon, ici on s'ennuie sec
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 27 décembre 2012
    Un thriller intéressant sur les sombres lieux de la prostitution et le marché du sexe. Une course psychotique jusqu'au chao. Un William H Macy qui porte le film.
    Julien D
    Julien D

    1 193 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 janvier 2012
    La descente en enfer de ce petit cadre est inéluctablement comparable à CHUTE LIBRE. Cependant, ici le racisme ne provient pas du scénariste mais uniquement de son personnage qui découvre les bas fonds de la ville et ses codes qui lui sont hostiles. Ce rôle intense attribué à William H. Macy est un symbole de la peur ancrée en chacun de nous mais également de notre soif de liberté qui, l’une comme l’autre, poussée à leur paroxysme ne pourra nous entrainera que jusqu’à l’impardonnable.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 22 décembre 2011
    Tombé sur ce film par hasard. Par le grand Hasard. Au final, scotché. Peut-être parce que j'y ai trouvé une représentation de ce que pourrait être un grand craquage de plomb. Un... ras-le-bol, qu'importe la suite, qui vivra verra. Bah la suite, on la prend en pleine face. Froide. Glauque. Une petite mort.
    Alors on aime ou on aime pas la distribution, la réalisation... Le côté série B peut répugner. Mais le scénario ne peut pas laisser indifférent. Du moins si on connecte les quelques neurones qu'il nous reste. Personne sûre de ses convictions indéboulonables s'abstenir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 mai 2011
    Stuart Gordon, le réalisateur, c’est fais connaitre grâce à ses films d’horreur harcore et grand guignolesque teinté d’humour noire qui en aura fait criés plus d’un. Mais, depuis quelques années déjà, le bonhomme c’est tourné vers un cinéma plus social, plus encré dans la réalité et d’une certaine manière plus humain, préférant dorénavant se préoccuper plus de ses personnages que de ses effets de styles. Un changement certes radical mais salvateur, Kings of the Ants et Suck étant sans aucun doute ses meilleurs films à ce jour. Edmond, œuvre mise en boite entre les deux films précité est du même acabit. Même si sa réussite majeur tient plus grâce au script dantesque de David Mamet, brillant scénariste venu du théâtre et qui a rédiger les scriptes, entre autre des incorruptibles ou de Homicide qu’il réalisera lui-même, qu’as Stuart Gordon, qui c’est tout de même rendre palpable la descente au enfer du personnage principale.Edmond, donc est un homme sans histoire dont le credo est : métro, boulot, dodo, une gentille femme, un bel appart, un bon job. Le problème c’est qu’Edmond n’aime plus ça, il se sent étouffé, broyer par la pression social par tout se conformisme. Résultat des courses, il plaque tout et le voila à errer dans les rues d’une ville tentaculaires où il va rencontrer toute une foule de personnages qui vont lui faire prendre conscience, des fois dans la douleur, de son véritable lui. Mais, David Mamet oblige, le film ne se résume pas a montré la folle nuit d’un homme parmi tant d’autre, mais grâce à se personnage parle de l’être humain dans tout sa complexité et des sociétés contemporaines dans lequel il évolue. Et cela d’une manière frontal et sans concession. Car se que va découvrir Edmond, et par conséquence le spectateur, c’est un monde qu’il croyait connaitre mais qui, au final, lui est totalement étranger. Notre monde. Où chaque acte, chaque rencontre à ses conséquences. Un monde de fou, gangrener par l’argent, le sexe, la violence, le pouvoir et cela au détriment de se qui devrai en faire sa force. L’ETRE HUMAIN. Ici, avant de faire l’amour, il faut négocier, idem pour une simple vente d’objet qui partira dans un débat économique en occultant totalement la compassion et l’entre aide. Ce qui au final, provoquera une aliénation sociétale qui culminera lors de cette scène,à priori anodine mais terrifiante, où le héros, dans le métro, dit à une femme que le chapeau qu’elle porte lui rappelle sa mère qui portait le même quand il était enfant et la femme ne trouvant rien de mieux que de l’ignorez et de s’assoir ailleurs, ce qui conséquence, va faire péter un plomb au héros qui va l’agresser et lui criant que la seul chose qu’il voulait c’était d’avoir une simple petite conversation. Une scène tristement représentative de notre monde moderne où notre petit confort entraine le mépris et l’égoïsme. Alors oui, le film n’est pas le chef d’œuvre du siècle et Stuart Gordon ne signe pas là son œuvre la plus brillante d’un point de vue visuel, mais grâce aux acteurs, dont un William H Macy habité par son rôle et une pléthore de second couteux savoureux, dont entre autre les habituer de Mamet ( Joe Mantegna, Rebecca Pidgeon) et ceux de Gordon (Mena Survini, Jeffrey Combs) ainsi que le brillant scenario de Mamet font de Edmond, l’un des films les plus intéressant au point de vu thématique de ses dix dernières années.
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