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Toujours surprenant de voir un héros, surtout quand il est vrai !
Le film est un peu entre deux mondes, docu qui tend vers une poésie existentialiste désenchantée, autant que film d'action avec de "vrais" hommes dedans.
Il manque indéniablement une patte de réalisateur pour donner un chef d'œuvre. Mais dans l'ensemble, loin des artifices américains et du cynisme européen, ça se tient fort bien, avec cette originalité toute argentine qui nous délivre un cinéma de qualité depuis pas mal d'années.
L'histoire vraie donne tout son sel humain en ces temps de mondialisation libérale foireuse.
Effectivement, comme aux premiers temps de la révolution industrielle, les seuls hommes libres et égaux en droit sont ceux qui n'ont plus rien ou au contraire beaucoup de fric.
L'héroïsme du personnage n'existerait pas s'il dépendait de son salaire. Et c'est bien la seule manière de pouvoir contrer les pouvoirs des patrons de moins en moins regardant sur la sécurité dans tous les domaines.
Non par méchanceté, mais parce qu'ils imaginent que c'est le seul moyen financier de survivre à la compétition.
Celle que pourtant ils font mine de demander tous les jours plus ouverte aux hommes politiques.
Un grand moment de gauchisme courageux, avec de belles vues de la vie et des rêves d'un pilote de ligne.
Le film est un peu entre deux mondes, docu qui tend vers une poésie existentialiste désenchantée, autant que film d'action avec de "vrais" hommes dedans.
Il manque indéniablement une patte de réalisateur pour donner un chef d'œuvre. Mais dans l'ensemble, loin des artifices américains et du cynisme européen, ça se tient fort bien, avec cette originalité toute argentine qui nous délivre un cinéma de qualité depuis pas mal d'années.
L'histoire vraie donne tout son sel humain en ces temps de mondialisation libérale foireuse.
Effectivement, comme aux premiers temps de la révolution industrielle, les seuls hommes libres et égaux en droit sont ceux qui n'ont plus rien ou au contraire beaucoup de fric.
L'héroïsme du personnage n'existerait pas s'il dépendait de son salaire. Et c'est bien la seule manière de pouvoir contrer les pouvoirs des patrons de moins en moins regardant sur la sécurité dans tous les domaines.
Non par méchanceté, mais parce qu'ils imaginent que c'est le seul moyen financier de survivre à la compétition.
Celle que pourtant ils font mine de demander tous les jours plus ouverte aux hommes politiques.
Un grand moment de gauchisme courageux, avec de belles vues de la vie et des rêves d'un pilote de ligne.
A mi chemin entre le doc et le long métrage voila le problème de WRZ, l'histoire de cette compagnie aérienne qui néglige la sécurité est intéressante et met en lumiere les soucis d'une Argentine en pleine crise économique (années 2000) mais 1H45 c'est beaucoup trop long même en rajoutant une gentille histoire d'amour et je pense qu'un docu fiction aurait eu plus de force en temoigne le générique de fin qui fait intervenir au travers d'archives télés les protagonistes de l’époque reste qu'il faut mieux le regarder après avoir pris l'avion et surtout pas avant !!!!
🎬 RENGER 📼
Whisky Romeo Zulu (2005) est un drame inspiré d’un terrible accident survenu en Argentine le 31 août 1999, lorsque le Boeing 737 WRZ (d’où le titre du film) de la compagnie LAPA s’est crashé après avoir percuté un terre-plein dans le centre de Buenos Aires et qui coûta la vie à 67 personnes.
Réalisé et interprété par Enrique Piñeyro (lui même pilote dans la fameuse compagnie), il démissionna de celle-ci en 1995 en raison des trop nombreux désaccords qu’il avait avec la compagnie concernant la politique de sécurité de l’entreprise.
Le réalisateur revient sur ses démarches fait envers la compagnie quant il leur avait signalés les nombreux défauts et risques encourus par les passagers suite à la négligence lié à la sécurité.
Il avait prédit que la société encourait de graves dangers. Quatre ans plus tard, ses prédictions se sont révélés exactes lorsque que le drame de 1999 a eu lieu.
Si la mise en scène ne parvient jamais à retenir notre attention, du au manque de rythme et d’intensité, il aurait mieux valu traiter le film sous la forme d’un documentaire plutôt qu’un drame fictionnel, car sur la longueur, le film a tendance à devenir redondant et lassant !
Réalisé et interprété par Enrique Piñeyro (lui même pilote dans la fameuse compagnie), il démissionna de celle-ci en 1995 en raison des trop nombreux désaccords qu’il avait avec la compagnie concernant la politique de sécurité de l’entreprise.
Le réalisateur revient sur ses démarches fait envers la compagnie quant il leur avait signalés les nombreux défauts et risques encourus par les passagers suite à la négligence lié à la sécurité.
Il avait prédit que la société encourait de graves dangers. Quatre ans plus tard, ses prédictions se sont révélés exactes lorsque que le drame de 1999 a eu lieu.
Si la mise en scène ne parvient jamais à retenir notre attention, du au manque de rythme et d’intensité, il aurait mieux valu traiter le film sous la forme d’un documentaire plutôt qu’un drame fictionnel, car sur la longueur, le film a tendance à devenir redondant et lassant !
Une bonne idée de ces faits étouffés, changés, et bien sûr blindés avec force faux-témoignages & aide de l'argent ; qui ne vise ici pas tant les professionnels de l'air que plutôt les financiers et les intermédiaires - et évidemment l'Etat - , et de plus infiniment actuelle ( c.f : La catastrophe du Mont-Sainte Odile ) !
Chronique d’un crash annoncé. Le 31 août 1999, un Boeing 737 s’écrase provoquant la mort de 67 personnes. Ce film – documentaire retrace les mois précédents démontrant la gestion catastrophique de la compagnie et l’assurance d’un tel drame, malgré tout, ils iront jusqu’au bout. Le réalisateur était pilote lui-même de la compagnie et a tout fait pour prévenir le drame, en vain, il démissionnera quelques temps avant le crash. Edifiant.
Whisky romeo zulu est un des rares film qui parlent des dangers de l'aviation pas chère; il faut dire que c'est un thème d'actualité aujourd'hui, surtout après la série noire de l'été 2005. Ce long métrage met aussi en evidence la corruption qui règne en argentine et surtout au sein de l'armée de l'air. La réalistion est assez minimaliste, mais le message de ce film passe tres bien; meme si les acteurs ont un caractère quelque peu effacé, Pineyro a atteint son but.
Une plongée dans le monde de l'aviation low-cost et de ses dangers, vue par un pilote de Lapa, compagnie argentine qui a défrayé la chronique voici quelques années à cause du crash du vol WRZ. C'est l'histoire de cette compagnie qui nous est racontée par le réalisateur du film qui est aussi ancien pilote de Lapa.
Pour la petite histoire, il a repassé sa qualif 737 pour pouvoir tourner des images en vol où il est lui même aux commandes. Ses images sont magnifiques et le film nous tient en haleine de bout en bout.
Pour la petite histoire, il a repassé sa qualif 737 pour pouvoir tourner des images en vol où il est lui même aux commandes. Ses images sont magnifiques et le film nous tient en haleine de bout en bout.
Je viens de voir un très, très bon film.
L'histoire, véridique, vous la connaissez: un pilote d'une compagnie sud-américaine dénonce le traitement des pilotes comme des avions et annonce une inévitable catastrophe... Catastrophe aérienne qui finira par arriver, peu de temps plus tard.
Pourtant, ce n'est en rien un "film-catastrophe", justement! L'accident n'est que la toute fin du film, l'essentiel étant le cheminement et l'aveuglement qui mènent à cette fin tragique.
Ce film est intéressant pour tout public, puisqu'il ouvre les yeux sur certains aspects du transport aérien. Il ne manque qu'un parallèle avec quelque accident plus récent, en Egypte par exemple, dont les mêmes types de causes ont *probablement* mené aux mêmes conséquences. (Cependant, l'enquête n'étant pas -que je sache- terminée, voire délicatement étouffée, le rapprochement aurait peut-être été risqué... A nous de le faire!)
Ce film est beau, pour nous passionnés des airs, car seul un pilote pouvait réussir de cette manière les scènes se déroulant autour ou dans l'avion. Les gestes sont précis, réalistes, professionnels. Certaines images en vol sont magnifiques et rappellent vraiment quel est "le plus beau bureau du monde", et pourquoi certains sont prêts à tout pour le conserver.
D'aucune manière, Enrique Piñeyro (réalisateur et acteur de son propre rôle) ne se fait passer pour un héros. Il est simplement celui qui refuse de voler à n'importe quel prix, qui refuse d'enfreindre les règles. Il est *le vrai* pilote *professionnel*. Le professionnel qui ne transige pas avec la sécurité.
Il n'est pas un héros puisqu'il n'a pas pu faire éviter la catastrophe. Mais son attitude, son témoignage aux procès, et maintenant son film, seront peut-être de modestes éléments qui en éviteront d'autres, ce que nous ne saurons jamais.
Merci Enrique.
Excellent réalisateur, Grand pilote.
Allez voir "WRZ"...
Fabien - pilote privé - amateur de *vrai* cinéma.
L'histoire, véridique, vous la connaissez: un pilote d'une compagnie sud-américaine dénonce le traitement des pilotes comme des avions et annonce une inévitable catastrophe... Catastrophe aérienne qui finira par arriver, peu de temps plus tard.
Pourtant, ce n'est en rien un "film-catastrophe", justement! L'accident n'est que la toute fin du film, l'essentiel étant le cheminement et l'aveuglement qui mènent à cette fin tragique.
Ce film est intéressant pour tout public, puisqu'il ouvre les yeux sur certains aspects du transport aérien. Il ne manque qu'un parallèle avec quelque accident plus récent, en Egypte par exemple, dont les mêmes types de causes ont *probablement* mené aux mêmes conséquences. (Cependant, l'enquête n'étant pas -que je sache- terminée, voire délicatement étouffée, le rapprochement aurait peut-être été risqué... A nous de le faire!)
Ce film est beau, pour nous passionnés des airs, car seul un pilote pouvait réussir de cette manière les scènes se déroulant autour ou dans l'avion. Les gestes sont précis, réalistes, professionnels. Certaines images en vol sont magnifiques et rappellent vraiment quel est "le plus beau bureau du monde", et pourquoi certains sont prêts à tout pour le conserver.
D'aucune manière, Enrique Piñeyro (réalisateur et acteur de son propre rôle) ne se fait passer pour un héros. Il est simplement celui qui refuse de voler à n'importe quel prix, qui refuse d'enfreindre les règles. Il est *le vrai* pilote *professionnel*. Le professionnel qui ne transige pas avec la sécurité.
Il n'est pas un héros puisqu'il n'a pas pu faire éviter la catastrophe. Mais son attitude, son témoignage aux procès, et maintenant son film, seront peut-être de modestes éléments qui en éviteront d'autres, ce que nous ne saurons jamais.
Merci Enrique.
Excellent réalisateur, Grand pilote.
Allez voir "WRZ"...
Fabien - pilote privé - amateur de *vrai* cinéma.
Ce film qui fait partie du nouveau cinéma argentin traite avec conviction et talent du problème universel de la lutte sans relâche que se livrent l'éthique et le profit. Dans l'esprit, ce film fait penser au "Cauchemar de Darwin". Dans la forme nous sommes dans un véritable film avec une histoire romancée et surtout une étude psychologique très complète sur l'allégeance à l'entreprise. Où se situe, en effet, la limite entre l'obligatoire soumission à la loi de l'argent qui permet à l'entreprise et donc à ses salariés de vivre, les compromissions personnelles qui permettent de faire carrière au sein de la dite entreprise, peu morales mais faisant néanmoins encore partie de la règle du jeu et les comportements hors éthique donc répréhensibles voire, comme ici, criminels.
Ce sont ces limites que montre bien ce film à travers l'exploitation romancée d'une catastrophe aérienne qui a frappé l'Argentine en 1991.
Ce sont ces limites que montre bien ce film à travers l'exploitation romancée d'une catastrophe aérienne qui a frappé l'Argentine en 1991.
Un cri de révolte et d'indignation sincère et émouvant. C'est la lutte classique de l'intelligence et de la conscience contre une machine sociale déshumanisante et implacable. Mais là où le film prend tout son intérêt est dans le dosage parfaitement réussi entre réalité et fiction, avec la nette sensation que la réalité dépasse la fiction... Ce film s'inscrit en effet dans la récente vague de films argentin qui dénonce le malaise de leur pays et, à travers lui, celui du monde actuel. A voir absolument.
WRZ ne se contente pas de témoigner mais critique ouvertement les conséquences dramatiques qu'engendre parfois le "tout économique". Classique me direz-vous; mais le crash du boeing de la LAPA (1999), point de départ du scénario, apporte toute la crédibilité au regard que porte Piñeyro sur ces conséquences.Les difficultés économiques que connaît l'Argentine sont bien entendu sous-jacentes mais ne sont pas le coeur du discours: l'exemple de la LAPA peut donc aisément être transposé au sein de n'importe quelle économie (les chemins de fer indiens auraient tout aussi bien pu être la cible de l'auteur). Le rythme lent sur lequel s'écoule la narration rend admirablement compte de l'impuissance à laquelle sont confrontés certains protagonistes. La détermination de Piñeyro, acteur, montre que néanmoins l'action doit être envisagée pour porter ses fruits.
En conclusion, un film plein de qualités et de bonne volonté qui tient toutes ses promesses et qui restera, je l'éspère, comme le point de départ d'une longue et riche carrière pour le réalisateur argentin.
En conclusion, un film plein de qualités et de bonne volonté qui tient toutes ses promesses et qui restera, je l'éspère, comme le point de départ d'une longue et riche carrière pour le réalisateur argentin.
La réalité des faits narrés pendant le générique de fin (prévoir un peu de temps pour cela d'ailleurs) plonge irrémédiablement le spectateur dans le réalisme de ce drâme !
Interressant ...
Interressant ...
Un film relativement bien et agréable qui retranscrit bien ce qui s'est passé.C'est un film à voir.
Haletant et stressant. Enrique Piñeyro revient non pas sur son histoire mais sur l'histoire de son pays, la dénonciation de l'Argentine, pays traitre et décadent. Whisky Roméo Zulu est à mi-chemin entre fiction et documentaire. La réalisation est souvent alerte et place le spectateur au coeur meme de l'action notamment avec ces scènes d'avions très réalistes. La tension va crescendo, l'émotion s'installe. On pense souvent à The Insider de Michael Mann avec cet élément s'insurgeant contre la grosse machine. Whisky est avant tout un film politique, dénonçant une Argentine en proie à la corruption et à l'oppression de l'individu. Le spectateur est pris dans cette violence passive, cette trahison et ce mensonge qui finira par couter la vie à près de 70 personnes. On passera sur certains aspects inévitables du premier film tant l'histoire est prenante et de nécessité publique.
C'est un documentaire romancé sur les pratiques dangereuses de certaines compagnies aériennes, d'autant plus intéressantes qu'on en connaît les conséquences dramatiques dès le début. Si on passe sur les nombreux retours en arrière un peu déroutants et sur lintrigue sentimentale maladroite, ce film est très bien fait avec des prises de vue depuis la cabine de pilotage magnifiques. Les acteurs sont excellents et ce serait dommage de ne pas le voir malgré le petit nombre de salles dans lesquelles il est projeté.
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