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weihnachtsmann
1 140 abonnés
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2,0
Publiée le 14 janvier 2019
Le coup de la lettre à la fin c’est les bras qui tombent. Quel rapport avec l’enfant? Tout d’un coup il joue un rôle? Vraiment décevant. L’alliance film dépressif et pseudo enquête policière et le rôle de MC vraiment nul. Franchement loupé et le pire c’est qu’il change de sujet tous les 1/4h.
Le meilleur point sur ce film, c'est le script sans fard et relativement neutre sur tous les personnages. Pas de jugement, juste des faits bruts. Olivier Gourmet porte seul ce film où il y a beaucoup de stars, mais dans des rôles annexes qui sont amorcés mais qui ne vont pas assez loin. Le gros souci vient du scénario,spoiler: inabouti sur beaucoup de points et qui se termine en impasse totale : on ajoute un désespoir à un autre, dans des extrêmes, et sans aucune analyse ou porte de sortie qui permette de réellement réfléchir. Subsiste seulement un désespoir ou un malaise de plus, celui du spectateur.
J'ai découvert une cinéaste. Une cinéaste, qui filme l'humain, qui le filme de près, de très près. Une cinéaste pour qui le social, le traitement des salariés, sont des données fondamentales. On meurt d'être maltraité professionnellement. Actuellement, l'emploi est considéré comme un coût et non comme une richesse de l'entreprise. On prône l'interchangeabilité, la flexibilité. Grâce à la division, à l'individualisation, la peur, quand ce n'est pas la terreur, règne. L'entreprise est ici une imprimerie, un lieu destiné à donner à lire ou à regarder. Il n'est pas question de qualité du résultat, mais de nouveaux marchés à prospecter. L'entreprise est en province, mais les décideurs viennent d'ailleurs. Pour eux, ce sont les chiffres qui comptent. L'économie d'entreprise n'est plus comptable de ses actes, mais des économies, qu'elle réalise. Il s'agit d'éliminer les récalcitrants, les résistants au changement, à l'acceptation d'être corvéable à merci. Un homme meurt sur son lieu de travail. C'est un drame. Un drame humain. Cet homme a mis fin à ses jours. Quelles en seront les conséquences ? Qui va rétablir l'honneur, la dignité humaine des salariés ? Fabienne Godet ne s'en tient pas à l'entreprise, elle suit ses salariés dans leur vie privée. Ils ont une famille, forment un couple. Une femme et un fils attendent le retour du mari, du père et quand il faut rester à pas d'heure sans considération pour le temps non professionnel, cela s'appelle de l'esclavage. Comme la force contestatrice, la solidarité entre travailleurs n'a plus bonne presse, l'envahissement du travail devient la norme de vie. "Sauf le respect que je vous dois". Quel beau titre, dont je découvre seulement à l'instant ce qui devrait, doit être la boussole de tout employeur vis-à-vis de ses salariés. S'il n'y a plus de respect, alors la respectabilité n'est plus de mise et le mortifère prend les commandes. Fabienne Godet est une cinéaste clinique, elle ne dénonce pas, elle décrit, montre à l'écran l'étendue de l'horreur, de l'inhumanité, qui se répand peu à peu, y compris dans des lieux, où "faire du chiffre"n'est pas l'enjeu, mais où cette supposée norme de rentabilité prend le pas sur la fonction supposée du lieu. Où puiser de la liberté lorsque l'enfermement domine ? A trop viser la soumission des employés, les dirigeants s'exposent à de violents retours de manivelle. Les cadres, qui repartent avec leurs chemises déchirées n'en sont qu'une pâle illustration médiatique. Fabienne Godet nous alerte sur la gravité de la situation. Puissent nos comptables et autres prévisionnistes de tous poils visionner ce film.
Les films sur le milieu de l'entreprise sont trop rares pour être boudés. Malheureusement, celui-ci ne va pas au bout de ses promesses. Ainsi, on ne comprend pas clairement quel travail effectuent les personnages, quels sont leurs rapports hiérarchiques etc. Le personnage du salarié suicidaire n'est guère crédible. Il est jeune, vit avec une femme sympathique, ils s'entendent bien, le harcèlement dont il est l'objet ne semble pas évident. Globalement, le scénario est assez mal fichu et on voit mal pourquoi une zonarde fichée par la police prendrait en charge un cinquantenaire en cavale. Même Olivier Gourmet, en dépit de tout son talent, ne joue pas toujours juste. Si l'on ajoute une bande son terriblement lourdingue, l'absence d'humour et le mélo final, on comprend que ce film bien intentionné, sans être complètement raté, n'est pas non plus réussi...
Après 25 ans (1990 à 2015) et plus de 80 films au compteur, la carrière éclectique d'Olivier Gourmet repasse régulièrement par la case sociale chère aux frères Dardenne qui l'ont aidé à en poser la première pierre significative en 1996 avec "La Promesse". C'est exactement dans ce créneau que s'inscrit la participation de l'acteur belge au film de Fabienne Godet qui dénonce sans détour le cynisme du monde de l'entreprise gagnant même les petites structures en ce début des années 2000 . Olivier Gourmet, qui n'a pas son pareil pour exprimer les frustrations muettes qui détruisent l'âme à petit feu, est François, cadre supérieur de l'imprimerie locale qui pour préserver les apparences et surtout assurer le gagne-pain quotidien de sa famille spoiler: ronge son frein face à un patron sociopathe alternant paternalisme et tyrannie (génial Jean-Marie Winling). Cette recherche permanente du compromis n'est pas sans conséquence sur la vie de couple de François. Il tente d''imposer cette soumission à son meilleur ami le fougueux et fragile Simon (Jean-Michel Portal). Le suicide de ce dernier suite à une ultime manœuvre sournoise du directeur va remettre brutalement en question François et contribuer à libérer une force devenue brutale à trop longtemps avoir été contenue . Une partition qu'à l'instar de Vincent Lindon, Olivier Gourmet maîtrise parfaitement, donnant toute sa vérité à ce personnage que l'on croise de plus en plus, recroquevillé par la peur au sein de nos bureaux et de nos usines où l'humain a été réduit au rang de simple process que l'on tente de déclencher sur commande en invitant le personnel à suivre les instructions des brochures lénifiantes qui expliquent comment réagir face à chaque situation touchant la vie du groupe. Dominique Blanc, Julie Depardieu et Marion Cotillard dans des rôles courts mais intenses viennent compléter la distribution. Fabienne Godet avec son film glacial mais salutaire nous démontre sans recours au pathos que toutes les émotions ne peuvent pas se mettre éternellement en sourdine et qu'à trop vouloir jouer à ce jeu pervers les dirigeants peuvent eux aussi le payer très cher.
Film plutôt pas mal qui traite du stress au travail !! olivier Gourmet est excellent et ca ne laisse pas indifférent (malgré quelques longueurs) !! A voir pour les amateurs de drames sociaux !!
Très beau film, avec un sujet d'actualité traité avec sobriété et réalisme, de très bons acteurs. Mention spéciale à Olivier Gourmet qui confirme son très grand talent.
film pour moi sans intérêt, on s'ennuie, on ne rentre pas dedans, c'est pas assez crédible malgré de bons acteurs qui jouent sans vraiment de conviction. On a du mal à comprendre les liens entre les personnages. film brouillon.
"Sauf le respect que je vous dois"(2005)est un drame social,qui brasse probablement trop de thèmes à la fois,et qui ne va au bout d'aucun.On y parle de licenciements économiques,de stress exacerbé au travail,de la vie du couple,de la manière de mener une enquête...Olivier Gourmet porte le film à bout de bras,et est impressionnant lors de ses crises de colère.Les rôles de Julie Depardieu et Marion Cotillard manquent d'aboutissement,comme le film d'ailleurs.
Fabienne Godet s'attaque à un thème sujet à matière mais la réalisation souffre d'une linéarité méthodique assez frustrant pour le spectateur malgré une réussite globale portée par un Olivier Gourmet assez sincère. Un film terne qui rebutera plus d'un spectateur.
Bon un témoignage sur la pression au travail mais je ne vois pas trop en quoi il fait avancer le shilmblick. A défaut on aurait pu espérer une intrigue ou au minimum une chute, voir une réalisation ou un jeu d'acteurs serré, hélas rien de tout ça. A voir en téléfilm.
L'histoire d'un bonhomme qui n'est pas content de ce qui se passe dans sa petite entreprise, enfin là, c'est vraiment pour faire simple comme résumé ! Le problème de ce long métrage social c'est que ce n'est pas le premier. On devient exigeant à force. Les situations sonnent justes, les acteurs sont persuasifs même si la direction semble imprécise, tout comme la caméra et les éclairages. La moins à l'aise est sans doute Julie Depardieu, qui joue gauchement une journaliste de province sans personnalisation. Même gourmet a du mal à donner corps à la victime. Sans doute à cause du manque de dialogues. par ailleurs, la construction est un peu trop complexe pour le propos. Et on peut finir par dénoncer les ellipses, notamment celle du portable qui ne permet pas de savoir qui a compris quoi. Vous l'aurez compris il ne reste que l'histoire et les seconds rôles très bons, mais on est loin du "Couperet" et autres "Emploi du temps".
Un casting avec Marion Cotillard ne m'échappe pas... Mais alors là, ormis cette inégalable artiste, quelle honte... Même pas à la hauteur d'un téléfilm et une ambiance mossade sans intérêt... Une tragédie inutile!
Franchement, j'ai pas aimé ce film, les acteurs tiennent tous la route, sauf Gourmet, (omniprésent), plutôt lourd et mauvais. On est pas presque pas ému dans les moments qui devraient l'être; l'histoire est plutôt pas mal mais on accroche pas trop.