Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Jérôme H
168 abonnés
2 295 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 13 février 2009
Ma connaissance du personnage étant faible et limité, je suis ravi d'avoir pu découvrir la vision d'un homme aussi bon dans son domaine. Seul reproche, et de taille par moment, Diane K. est à des années lumières de la performance de Ed H. car même si cela reflete la différence entre l'artiste et son élève, d'un point de vu cinéphile, certaines scène ont du mal a faire ressortir l'intégralité des émotions des personnages. En revanche j'ai adoré le concert ou Ed est transcendé et bravo au réalisateur d'avoir réussit l'exploit de nous scotcher avec presque 10 min de monologue musicale.
la relation entre le grand musicien Beethoven et sa copiste lors de sa dernière symphonie. De très bons acteurs, un scénario assez bien écrit dans l'ensemble.
J'en attendais beaucoup de ce "Copying Beethoven" car Beethoven est l'un des meilleurs compositeur classique. Apparemment,j'en attendais trop. La prestation de Ed Harris est irréprochable contrairement a Diane Kruger un peu décevante. La musique est terriblement belle. Parfois, la caméra suit les mouvements de la musique et tente des zooms lorsque ça monte... Ce n'est pas toujours très astucieux.
Bipoic très honnête. Le scénario reste simple, et fait le choix intelligent de rester centré sur une période courte de la vie de Beethoven. On plonge dans son quotidien avec intimisme. Sa relation avec cette jeune compositrice reste assez subtile. Ed Harris fait un Beethoven plus excentrique que l'image qu'on se faisait du compositeur (un homme infiniment tourmenté et amère). Bon choix à nouveau, le ton reste léger et on ne s'en plaint pas. Moins faste qu'Amadeus, référence du genre, mais néanmoins réussi à tous les niveaux.
Ludwig ou le crépuscule d'un dieu. Agnieszka Holland replonge dans le XIXème siècle pour esquisser le portrait d'un des plus grands créateurs de tous les temps. Vienne, 1824. Trois ans avant sa mort, la plus brillante élève de l'Académie de musique, Anna Holtz (Diane Kruger), débarque dans la vie du célèbre compositeur pour transcrire sa dernière oeuvre. Alors que son génie est à son apogée, l'homme tombe sous le charme de cette jolie jeune femme... Comme pour "Rimbaud - Verlaine", le cinéaste polonais souligne la prépondérance de la folie lors de la création artistique. Si le scénario est très classique, Agnieszka Holland nous fait revivre avec magie la première de "La neuvième symphonie". Brillamment, on croit d'abord que sa dernière composition reçoit un accueil froid et mitigé du public. En réalité, à cause de sa surdité, Beethoven dos à l'assistance ne perçoit pas directement la réaction triomphante de la salle. Comme Gary Oldman dans "Ludwig van B.", Ed Harris, totalement méconnaissable, est hallucinant dans la peau de l'artiste d'exception allemand. Un biopic très instructif, dû aux scénaristes de "Nixon" et "Ali", qui ne paraît pas du tout ridicule face à l'incontournable "Amadeus" de Milos Forman. Pom pom pom... pom !