Un film brillant de sobriété malgré la performance en demi-teinte de Kruger. La performance d'Ed Harris, choisi après le désistement d'Hopkins, ainsi que le passage musical fabuleux valent la peine de regarder ce film.
Ma connaissance du personnage étant faible et limité, je suis ravi d'avoir pu découvrir la vision d'un homme aussi bon dans son domaine. Seul reproche, et de taille par moment, Diane K. est à des années lumières de la performance de Ed H. car même si cela reflete la différence entre l'artiste et son élève, d'un point de vu cinéphile, certaines scène ont du mal a faire ressortir l'intégralité des émotions des personnages. En revanche j'ai adoré le concert ou Ed est transcendé et bravo au réalisateur d'avoir réussit l'exploit de nous scotcher avec presque 10 min de monologue musicale.
Une force originale et envoutante se produit dans ce film, J'ai préféré Gary Oldman dans le rôle et je salue la performance d'Ed Harris, très convaincant quand il se trouve en symbiose avec sa composition, de belles minutes à ne pas manquer, le livret est très bien choisi. Diane est Diaphane, son côté angélique épouse le contraire des comportements de Beethoven. Ils sont francs l'un envers l'autre. La magie opère et les idées sont copiées mais aussi innovées ( les corne de bronze dans les oreilles et ses ballades en forêt..etc....) . 3.8/5
J'en attendais beaucoup de ce "Copying Beethoven" car Beethoven est l'un des meilleurs compositeur classique. Apparemment,j'en attendais trop. La prestation de Ed Harris est irréprochable contrairement a Diane Kruger un peu décevante. La musique est terriblement belle. Parfois, la caméra suit les mouvements de la musique et tente des zooms lorsque ça monte... Ce n'est pas toujours très astucieux.
la relation entre le grand musicien Beethoven et sa copiste lors de sa dernière symphonie. De très bons acteurs, un scénario assez bien écrit dans l'ensemble.
Dommage que cela n'est qu'une "fiction essayiste" et surtout, bien trop court. Pour ce qui est de l'intensité et de la prestation, bravo. Ed Harris et Diane Kruger excellent dans le registre. La complexité du personnage est fabuleux, effroyable et subjuguant à la fois. Mais pourquoi avoir fait si court ? 4/5 à Voir !!!
Film sur la musique par le prisme d'une version romancée de la fin de vie de Beethoven avec l'introduction du personnage feminin de la copiste. Scène admirable de la neuvieme symphonie qui fait dresser les poils par l'implication des acteurs Éd Harris et Diane Kruger. Un film avec peu d'action mais où la vedette est la musique. Le jeu des acteurs, les costumes, les lumières, apportent l'authenticité qui permet au non mélomane d'être touché.
Ayant adoré Ludwig Von B., je me faisais une joie de revoir un biopic sur Beethoven ! Mais quel ennui ce film ! Autant le premier est excellent autant celui ci est une catastrophe !! Diane Kruger est nunuche et mielleuse et Ed Harris une caricature !! Il avait excellé dans Pollock mais là c'est le jour et la nuit !! Nul nul nul !!! PS je ne suis pas sûr que Beethoven était gaulé comme ça Mme Agnieszka Holland !! La musculature de Mr Harris est impeccable rien à dire mais là franchement c'est grotesque !
Bipoic très honnête. Le scénario reste simple, et fait le choix intelligent de rester centré sur une période courte de la vie de Beethoven. On plonge dans son quotidien avec intimisme. Sa relation avec cette jeune compositrice reste assez subtile. Ed Harris fait un Beethoven plus excentrique que l'image qu'on se faisait du compositeur (un homme infiniment tourmenté et amère). Bon choix à nouveau, le ton reste léger et on ne s'en plaint pas. Moins faste qu'Amadeus, référence du genre, mais néanmoins réussi à tous les niveaux.
Ludwig ou le crépuscule d'un dieu. Agnieszka Holland replonge dans le XIXème siècle pour esquisser le portrait d'un des plus grands créateurs de tous les temps. Vienne, 1824. Trois ans avant sa mort, la plus brillante élève de l'Académie de musique, Anna Holtz (Diane Kruger), débarque dans la vie du célèbre compositeur pour transcrire sa dernière oeuvre. Alors que son génie est à son apogée, l'homme tombe sous le charme de cette jolie jeune femme... Comme pour "Rimbaud - Verlaine", le cinéaste polonais souligne la prépondérance de la folie lors de la création artistique. Si le scénario est très classique, Agnieszka Holland nous fait revivre avec magie la première de "La neuvième symphonie". Brillamment, on croit d'abord que sa dernière composition reçoit un accueil froid et mitigé du public. En réalité, à cause de sa surdité, Beethoven dos à l'assistance ne perçoit pas directement la réaction triomphante de la salle. Comme Gary Oldman dans "Ludwig van B.", Ed Harris, totalement méconnaissable, est hallucinant dans la peau de l'artiste d'exception allemand. Un biopic très instructif, dû aux scénaristes de "Nixon" et "Ali", qui ne paraît pas du tout ridicule face à l'incontournable "Amadeus" de Milos Forman. Pom pom pom... pom !
Euh, je sais pas qui a rédigé le synopsis du film, mais c'est pas ça du tout l'histoire. Bon film sur les dernières années du maestro, un peu court toutefois avec un final un peu facile reprenant les principaux passages de la neuvième ("beethoven pour les nuls"). Chapeau Ed Harris.
Excellent film, très sobre et non racolleur. Un moment historique sublimé par la musique de Beethoven. Excellents décors et jeux d'acteurs, rien à dire, si manque un peu d'espace...
film biopic sur beethoven et plus précisément sur la fin de sa vie lorsqu'il achève la 9eme symphonie... plutôt correct dans l'ensemble... très correct si l'on admire l'artiste et l'homme tourmenté qu'était beethoven... ce film est dans la lignée de amadeus mais ne lui arrive pas à la cheville... pourtant certaines répliques sont bien choisies... certaines scènes sont bluffantes... le film arrive à nous faire sentir les souffrances de cette homme maudit par le destin... surdité... isolation... alcoolisme... solitude... etc... "je saisirai le destin à la gorge" avait-il écrit dans l'une de ses nombreuses relations épistolaires... voulant échapper au sort que dieu lui avait donné... voulant fuir la malédiction que des forces divines lui avaient transmise... beethoven était un acharné et un obstiné... un obsessionnelle... un grand malade qui dans le dernier mouvement de sa vie nous sort de sa tête hantée par les voix du seigneur la plus belle des symphonies que le monde ait entendu... la 9eme symphonie qui dure plus d'une heure... dans laquelle il transmet au monde un message d'amour d'envergure universelle... pour moi musicalement beethoven écrase mozart... enfin bref film intéressant si on s'intéresse à l'homme...