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    Chacal
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    Plume231
    Plume231

    3 882 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 janvier 2011
    Si on arrive à passer l'étape de voir des français parler la langue de Shakespeare entre-eux et celle des nombreuses coïncidences qui font que le Général de Gaulle n'est sauvé que de très grande justesse à la toute dernière minute, ce thriller politique très bien réalisé avec une extrême rigueur est assez prenant et tient bien sur sa durée de plus de deux heures. De plus, le contexte politique troublé de l'époque est très bien mis en exergue. A ajouter à cela une excellente interprétation d'Edward Fox en tueur à gages d'un abord sympathique mais au fond très redoutable. Une oeuvre intéressante pour cette histoire qui, en excluant certains détails un peu gros, aurait pu être tout à fait être véridique.
    Davidhem
    Davidhem

    108 abonnés 336 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 mars 2011
    Que dire après avoir visionné un film aussi extraordinaire? Le spectateur est plongé du début à la fin dans ce thriller efficace au scénario extrêmement riche, dense et construit de très belle façon. Surprenant, grand, atteignant des sommets d'ingéniosité de la part du tueur professionnel et de l'enquête des services secrets français et britanniques, le film de Fred Zinnemann est sans doute le thriller absolu, celui qu'il faut posséder dans son armoire. Oui, il faut le dire haut et fort, ce long-métrage britannico-français n'a jamais été égalé dans sa qualité. Dans le rôle de "Chacal", Edward Fox effectue une composition extraordinaire de ce tueur professionnel dont la tâche est ni plus ni moins que d'assassiner l'homme le plus protégé de France et Président de la République, le général Charles De Gaulle lui-même. La mission paraît évidemment impossible et pourtant malgré les efforts de Scotland Yard et des services secrets français, le spectateur suit avec intérêt le plan de cet homme payé un demi-million de francs par l'OAS. Pourquoi une organisation française désirait-elle la mort du héros et chef national? Parce que cette organisation avait désapprouvé l'indépendance que le général De Gaulle avait donnée à l'Algérie en 1963. Le film commence très fort avec la tentative d'assassinat de De Gaulle, celle-ci ayant réellement existé où plusieurs hommes tirent dans la voiture du Président à de nombreuses reprises sans toutefois parvenir à l'atteindre. C'est alors que "Chacal" entre en scène, un homme qui sait parler toutes les langues, qui sait changer de passeport, qui fait confectionner une arme selon ses plans, qui tue froidement ceux ou celles qui essayent d'en apprendre sur lui, l'homme à l'apparence attractive est un diable et un vrai roublard. Un thriller au rythme démesuré qui scotche le spectateur passionné par cette histoire. Le film montre que les services secrets n'hésitaient pas à torturer et à tuer des hommes susceptibles de leur fournir des renseignements sur leur cible. Face à Edward Fox, Michael Lonsdale joue parfaitement le limier qui poursuit son gibier. Au menu de ce long-métrage: meurtres, fusillades, course-poursuites, intelligence dans les deux camps, maquillages, suspense permanent et des magnifiques vues sur Paris. Au final, Fred Zinnemann réalise et signe le chef-d'oeuvre du genre du thriller.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 177 abonnés 4 170 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 septembre 2018
    Quand il réalise "Chacal", Fred Zinneman âgé de 66 ans est un réalisateur blanchi sous le harnais qui a déjà été largement consacré à Hollywood avec deux films devenus cultes, "Le trains sifflera trois fois" en 1952 suivi de "Tant qu'il y aura des hommes" en 1953. Deux fois récompensé d'un Oscar du meilleur réalisateur, Fred Zinneman fait alors partie du haut du panier. Bizarrement, il aura attendu très longtemps avant d'accéder à la notoriété. Il a en effet été assistant-réalisateur sur "Les hommes le dimanche", film muet de 1930 réalisé par ses compatriotes Robert Siodmak et Edgar George Ulmer. Arrivé à Hollywood en 1929, il lui faut se rendre au Mexique pour réaliser un premier long métrage semi-documentaire, "Les révoltés d'Alvarado" en 1936. S'ensuivent dix ans d'anonymat à enchainer les courts-métrages, avant que "Les anges marqués" (1948) avec Montgomery Clift encore débutant lui permette de profiter d'un peu de la lumière qui déjà inonde le jeune acteur remarqué dans "La rivière rouge" d'Howard Hawks. Bizarrement sa production sera très restreinte après le succès retentissant de "Tant qu'il y aura des hommes" qui constitue le sommet de sa popularité. Quand il s'intéresse au premier roman de Frederick Forsyth paru en 1971, il n'a tourné que six films en vingt ans. Parcours assez atypique au sein des studios d'un réalisateur dont chacun reconnait pourtant le talent. Le roman prend pour point de départ la tentative d'assassinat perpétrée contre le Général De Gaulle au Petit Clamart le 22 août 1962 et imagine que les membres de l'OAS décident de passer à la vitesse supérieur en engageant un tueur professionnel. A contre-courant de la tonalité des films d'espionnage de l'époque fortement influencée par l'imagerie véhiculée par la franchise James Bond, Fred Zinneman respectueux du contexte historique très marqué du roman choisit un mode narratif semi-documentaire, revenant ainsi à l'esprit de ses films des années cinquante ("Les anges marqués", "C'étaient des hommes"). Le résultat est très efficace, grâce aux choix de mise en scène de Zinneman à qui la critique française a souvent reproché son manque d'originalité. Aucune affèterie, juste l'action menée tambour battant avec à la baguette le Chacal interprété par un Edward Fox reptilien à souhait, sorte de mélange tout à la fois sensuel et inquiétant autant qu'improbable entre Roger Moore et David Bowie A ses côtés le casting franco-britannique fait merveille de Michael Lonsdale à Delphine Seyrig en passant par Olga Georges Picot, Michel Auclair, Terence Alexander, Raymond Gérôme ou Philippe Léotard pour une courte apparition. Ce vif succès critique et commercial ne donnera pas davantage d'exposition à Fred Zinneman qui ne tournera plus que deux films ("Julia" en 1977 et "Cinq jours ce printemps-là" en 1982) avant de prendre une retraite définitive. Quant au "Chacal" il connaîtra les affres du remake avec le produit marketé réalisé en 1997 par Michael Caton-Jones qui sortira complètement du contexte historique de départ et ajoutera un personnage pour permettre à l'affrontement entre Richard Gere et Bruce Willis d'occuper toute la surface de l'écran. Hasard ou curieuse coïncidence le film est sorti en 1997, l'année même de la mort de Fred Zinneman,
    Redzing
    Redzing

    1 112 abonnés 4 468 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 février 2023
    Thriller très atypique, “The Day of the Jackal” démarre par une reconstitution de l’attentat raté du Petit Clamart en 1962. S’embraye ensuite une intrigue de fiction pure. Démotivée, l’OAS est aux abois, mais décide de retenter d’assassiner De Gaulle. Pour ce faire, ils embauchent un tueur professionnel étranger, nom de code Jackal.
    Soyez prévenus, Fred Zinneman opte pour une approche anti-spectaculaire. Peu voire pas de musique. Peu de scènes d’action. Et surtout un scénario anti-manichéen. Passés les chefs de l’OAS qui apparaissent davantage misérables que machiavéliques, le film nous fait suivre deux trames en parallèle.
    D’un côté, les préparatifs du Jackal, incarné par Edward Fox. Un tueur méthodique, intelligent et appliqué, plein de ressources. Le scénario et l’acteur trouvent le bon ton, ne le présentant pas vraiment comme sympathique ni attachant. Mais les efforts sincères et le professionnalisme qu’il déploie nous donne presque envie de le voir réussir sa mission !
    De l’autre, les autorités françaises, dont un excellent commissaire joué par Michel Lonsdale. On y voit le travail de fourmi, d’intuition et de déduction qu’est celui de détective, l’habileté du Jackal étant sans pareil ! Et aussi la face sombre des services de renseignement, la recherche documentaire étant complétée par l’enlèvement et la torture…
    Le tout mis en scène de manière méticuleuse et froide… ce qui n’empêche pas le réalisateur de parfaitement gérer son suspense de bout en bout. Dans une intrigue où les détails, les petites erreurs, et l’intelligence ont toute leur importance.
    Le réalisateur francophile a par ailleurs utilisé un grand nombre de lieux de tournages en France, contribuant au réalisme de l’intrigue. Il emploie également pas mal de têtes reconnaissables du cinéma français ou britannique de l’époque. Reste l’étrangeté de voir tous les personnages, Britanniques ou Français, parler en anglais. Mais je pardonnerai cette facilité !
    A noter que sortira en 1997 un médiocre remake avec Bruce Willis et Richard Gere…
    Julien D
    Julien D

    1 196 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 juillet 2013
    Même si on sait que le scénario du Chacal est inspiré d’un roman de fiction et non pas d’une histoire vraie, le réalisme accordé à chaque détail de cette chasse à l’homme et le rythme continu auquel il est filmé lui donnent un suspense particulièrement efficace. Servie par un casting franco-britannique tout à fait convaincant, la chasse à l’homme à laquelle nous assistons réussi à rendre probable les méthodes avec lesquels ce tueur à gages international pour échapper aux forces de l’ordre et atteindre le chef de l’Etat français. Débutant sur une reconstitution de la véritable tentative d’assassinat du général De Gaulle au Petit-Clamart, l’intrigue va s’axer sur ce rôle-titre glaçant incarné par un Edward Fox plein de finesse tandis que la mise en scène prendra soin de rester fidèle de bout en bout aux notions de temps et d’espace qui donnent au film sa cohérence narrative haletante.
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 septembre 2011
    L'efficacité et le montage sont les deux plus grandes qualités qui viennent à l'esprit pour Le chacal, un très bon film "transgenre" à la fois thriller, film politique, docu fiction. Très relatif de la narration de l'époque de la première partie des années 1970, Le chacal est très divertissant et sec, nerveux. Le film fait s'entrecroiser deux parties : celle de la trajectoire du Chacal, décrite au couteau et très efficacement tel le road movie d'un héros de la mort dont l'exécution de ses victimes qui passent sur sa route, un vrai panel de la société (le petit malfrat arrogant, le vieux malfrat, le Pédé, la concierge parisienne, le filc courageux, la belle femme bourgeoise ...) est montrée sans fioritures avec un certain humour. La balade du Chacal en Italie, dans la campagne, à Paris est bien montrée. La partie d'investigations, parfois improbable dans la déduction des éléments de l'énigme est prenante et très fluide. L'arrière plan politique (événements post Algérie), rapidement traité synthètiquement, n'est pas escamoté. Acteur typique anglais sous employé, Fox est vraiment très bien, à la fois physique et élégant. Tous les acteurs de télévision français de l'époque défilent dans le film (Gérôme, Auclair ...) et la magnifique Delphine Seyrig malheureusement trop peu présente mais dont le peu de son corps dévoilé et sa magnifique prestante suffisent à nous la faire regretter. Michaêl Lonsdale, bilingue (la VO ici ne semble pas primmordiale) est vieilli et assez rigolo, surplombe la distribution. La fin du film, qui garde sa part de mystère, est assez troublante. Le chacal est un vrai bon film de distraction, un des tous meilleurs de Fred Zinneman connu plus pour son efficacité plus que sa personnalité, assez proche par l'esprit de Black sunday (1977).
    Eric43
    Eric43

    19 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 juin 2013
    Un excellent film! Le fond historique est bien respecté. Edward Fox y interprète avec justesse un tueur froid, méthodique, prêt à tout pour atteindre sa cible. En face Michael Lonsdale, est un flic tout aussi méthodique, mais plus humain. Seules imperfections, des longueurs dans la dernière partie du film. Quelques plans de défilés militaires, de prise d'armes auraient pu être coupé sans préjudice pour le film.
    totoro35
    totoro35

    102 abonnés 1 787 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 août 2012
    Le metteur en scène du "Train sifflera trois fois" prend ici appui sur l'attentat raté de 1962 visant le général De Gaulles et construit une politic-fiction paranoïaque et sans fioritures, au rythme un peu neurasthénique mais passionnant si l'on aime ce genre de récit, porté par la présence féline d'Edward Fox.
    kibruk
    kibruk

    145 abonnés 2 545 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 août 2016
    "Le chacal" est un film qui a plutôt bien vieilli et reste très intéressant à voir. Toutefois son approche très méthodique et détaillée du parcours du tueur et du travail des policiers donne quelque chose d'assez lent, d'autant plus que le film fait deux heures vingt. Hormis cela, je regrette juste une fin expéditive dont l'écriture ne rend pas justice à la qualité remarquable du scénario.
    Thomas Roavina
    Thomas Roavina

    24 abonnés 348 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 décembre 2006
    Les 1er images du film nous montreent la tentative d'assassinat de Charles De Gaule au: "Petit Clamart". Ce sera le seule fait véridique de ce film qui s'amusa à imaginer la suite des agissements de ces terroristes. Toujours motivé à éliminer De Gaule, ils engagent alors un tueur à gage sans nom qui se surnemera "Chacal". Le reste du film sera une succesion d'action, de suspense et d'enquête policière. Un superbe thriller se nourrissant des légendes qui tournent autour des tueurs à gages. Il s'agit du tueur froid, mystèrieux et dénué de tout scrupules. Le film se plait à décrire méticuleusement les faits (ou méfaits) de ce criminel jusque dans les moindres détails. Et ceux, pour tout les personnages, ce qui a pour effet de nous faire comprendre l'état d'esprit de chacun. Donc, une certaine humanité émane du film et c'est ce qui me plait, bien que ce soit un polar. Le film a su garder un equilibre entre vérité sentimentals, récits historiques, mythologique et traditionel réalisation du film d'action. Mais le réel talent de "Chacal" est de maîtriser parfaitement l'espace et le temps sans pour autant utiliser d'interstices. Se déroulant simultalément en Angleterre, à Paris et dans le Sud de la France, "Chacal" ne perd pas le spectateur en route et va même au contraire passioné celui-çi. Zinneman montre un souci de simplicité dans le scénario qui à un fil conducteur solide et peut se permettre quelques présicions et scènes survoltés. Même dans la mise en scène sobre et classique, la caméra se déplace rarement par contre les scènes s'enchaînent furieusement. Les acteurs qu'ils soient français ou américains sont en osmoses, un mélange intertional réussi. Edward Fox fait preuve d'une grande capacité de transformation physique et cela en devient fascinant de le voir se déguiser et ruser. A ne pas manquer!
    CinemAddictO
    CinemAddictO

    11 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2017
    fantastique ! le film est une fiction s'inspirant d'un ouvrage,seul la première tentative d'assasinatu au tout début du film est authentique...malgré tout on a l'impression de regarder un documentaire mélanger à un film d'espionnage ! les scènes sont très "terre à terre ", détaillées et minutieuses. On comprends tout le travail du ministère pour d'abord identifier la menace, puis le tueur , puis l'interpeller... En dépit de son âge, le film ne fait pas vieux, et le casting est parfait entre autres grâce à M Lonsdalle.Un excellent film!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 19 janvier 2017
    Un film étonnant et un thriller d'une grande rigueur. Etonnant par son réalisme très poussé, quasi documentaire ; rigoureux par sa mise en scène, efficace et sans fioriture. Le film ne repose sur aucune star à proprement parler et à part Edward Fox et le très distingué Michel Lonsdale, nous avons là un véritable petit congrès de seconds rôles et autres troisièmes couteaux français de l'époque.

    Le Chacal -malgré sa longueur excessive pour le genre- maintient l'intérêt sans sourciller grâce au jeu du chat et de la souris auquel se livrent les services de renseignement et l'assassin à la solde de l'OAS. Un duel mano à mano en somme entre la puissance d'un Etat et la sagacité d'un caméléon insaisissable, un redoutable chacal en l'occurrence...

    La toute fin apparaît quelque peu expédiée et tranche avec le reste du film, très méthodique et réaliste mais ne faisons pas la fine bouche cependant : Le Chacal a très bien vieilli et en impose encore aujourd'hui.
    SATSANGA
    SATSANGA

    8 abonnés 227 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 juin 2015
    Fred Zinnemann réalise là le thriller politique ultime, doté d'un scénario extrêmement riche et intense d'une chasse à l'homme à travers l'Italie et la France . Edward Fox campe avec une grande justesse ce tueur froid et méthodique au flegme britannique, y trouvant sans doute le meilleur rôle de sa carrière, et portant de toute sa classe le film sur ses épaules . Une oeuvre au final tout simplement grandiose et inventive, qui ne souffre d'aucune lassitude pour le spectateur sur la durée .
    AMCHI
    AMCHI

    5 794 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 septembre 2011
    Chacal est un thriller assez froid qui nous relate une plausible tentative d'assassinat sur le général De Gaulle et même si on devine comment tout cela va se terminer on suit avec intérêt cette traque. C'est un film méticuleux et soigné, ce n'est pas un film à grand spectacle (l'action y est très rare) ; on peut tout de même reprocher à Chacal quelques longueurs car il dépasse les 2 heures mais aurait sans doute gagné en intensité avec une bonne dizaine de minutes en moins. Les acteurs sont irréprochables notamment Edward Fox dans la peau du tueur professionnel sans état d'âme, on ne s'attache pas réellement à ce personnage mais il nous fascine. Du cinéma solide mais Chacal ne m'a autant satisfait que je l'espérais (la 2ème heure là ou tout se joue semble un peu longue par moment).
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 5 mai 2019
    J’avais vue la nullité du remake de 1997 qui m’a donné envie de voir cet original, je ne peut-être qu’insatisfaite. Une très mauvaise réalisation qui ne vaut pas un clou, la mise en scène a été un défilé en accéléré, le scénario alambiqué objectif ciblé, l’attentat sur la haute personnalité des plus protégés, le président de la république française. Par qui ? Une organisation action top secrète armée nationaliste enragé bleu marin, les ultra-français terribles enfants de cœur comparés à la situation pendant la guerre d’Algérie jusqu’à l’indépendance, avec « du sang et des larmes ». Ils ne supportèrent par que leur colonie départementale imposée suive une voie séparément sans la tutelle France mère patrie laitière. Le tueur pro engagé pour élimer ce président mal aimé, l’histoire du militaire président par sa prestance lointaine mais la ressemblance s’arrête là, un pèlerinage lors du défilé 14 juillet hymne marseillais instrumentalisé, puis à la messe prière en faveur de la cathédrale Notre Dame, gâtée et consolée en compensation des bobos d’actualité, celui qui fit son discours sur la France chrétienne et sa gloire coloniale d’outre-mer. Il y a toujours une similitude entre les deux films, c’est le principe du remake, le personnage du « chacal » français et l’autre joué par Bruce Willis ont ce stéréotype qui leurs collent à la peau, l’équivoque sexualité, froid sans pitié aucun remord pour liquider les belles madames précédemment abordées, la ressource frustrante refoulée des idées claires au bain turc sauna. J’apprends que les français dans cette réalisation franco-britannique molle du genou sont anglophones, même les vielles parisiennes avisées, connaissant leur légende culturelle, des cancres ne sachant manier cette langue internationale, excepté notre cher président qui appris sa leçon divine à l’école financière. Les États-Unis CIA et la France DGSE, l’ingérence d’Amérique du Sud à l’Afrique du Nord, deux poids deux mesures. Les anciennes voitures Peugeot Citroën Renault, les larges rues des années 60-70, j’ai des doutes concernant la sécurité gruyère en ces temps peu éclairés et les policiers gendarmes époque képi appartenant jalousement au général Charles De Gaulle, un nom d’aristocrate tout préparer pour diriger ce pays fait pour l’inscrire dans l’histoire. Un appel radio londonienne dont le pamphlet résistance contre l’occupation soumise sous le régime Vichy l’eau gazeuse salée, viendra patiemment s’effondrer à la libération le propulsant jusqu’au sommet du toit de la vielle France.
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