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vivaBFG
13 abonnés
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4,0
Publiée le 25 décembre 2018
Très bon thriller qui nous replonge dans la France des années 70, car même si l'action se déroule en 1963, il a bien été tourné en 1972, et certaines images le prouvent. Le scénario est excellent et tient parfaitement la route, il nous plonge au cœur de ce que peut être le vie dans la clandestinité lorsqu'on est un tueur patenté. Les acteurs sont bons, le montage parfait. Il est étrange de voir que c'est un américain qui réalise ce film pour un scénario essentiellement Français. Seul bémol : on ne sait pas, à la fin, ce qui met le commissaire sur la piste du tueur juste au moment de son forfait car la discussion n'est pas audible. Dommage, car cela laisse à penser que le scénariste n'a pas trouvé le détail qui l'aurait mit sur la piste alors que jusque là, tout était parfaitement huilé et allez de soi. A voir pour un bon moment de cinéma.
Un thriller bien emmené surtout dans sa seconde moitié. La narration en parallèle (parcours de l'assassin et enquête policière) donne de bon résultats. Le rythme s'avère assez lent et la mise en scène académique manque de vigueur.
Une extrapolation d un second attentat préparé contre De Gaulle par un réalisateur consacré c est non seulement prenant pour cette réalisation méticuleuse et réaliste qui nous plonge dans la France des années 60, c est d autant plus intéressant que le casting est très justement choisi. L assassin se trouve particulièrement bien interprété dans ce costume si différent ou décalé de celui à la mode des James Bond de l époque. Un film prenant. Le remake avec R Geere et B Willis de 97 est très largement moins inspirés de faits historiques, je le trouvai pas mal sans son genre aussi mais boxant pas du tout dans la même catégorie de mon point de vue, plus typé "action hollywoodienne" et beaucoup moins 'documentaire'.
1963: après l’attentat manqué du petit Clamart, l’OAS engage un tueur étranger pour assassiner le Général de Gaulle. Basé sur un roman qui fut un bestseller, le film suit en détail les préparatifs de ce nouvel attentat, et en parallèle, les efforts fait par les services officiels, anglais et français, pour identifier et neutraliser le meurtrier potentiel. Le scénario est bien pensé et mené, assurant son lot de suspens à chaque période, et montrant par incidence combien les méthodes policières de l’époque étaient laborieuses. La réalisation est correcte, avec une mention particulière pour la longue scène où le policier isolé dans la foule cherche à localiser le tueur ; distribution et jeu des acteurs conviennent. Le profil de l’assassin, très British gentleman, le rend plus inquiétant, renforçant l’intérêt. Malheureusement trop de séquences sont de type documentaire, surtout vers la fin, et cela conduit à une sensation de longueur nuisible. Ramenée à une durée standard, cette production serait remarquable.
Après l’attentat raté contre De Gaulle au Petit Clamart, l’OAS engage un tueur à gage pour liquider le général. Dans un style à la précision et à la froideur clinique, Zinnemann met en parallèle le travail de préparation du tueur et celui des services secrets français et anglais. La minutie de la mise en scène est impressionnante, le film n’est pourtant pas sans longueurs, on s’y ennui parfois, c’est bien dommage.
L'O.A.S veut supprimer le général De Gaulle après une tentative d’attentat raté,parce que eux sont des militaires et ils ne font pas dans le détail,la tentative d'attentat est faite façon bourrin.L’organisation décide de faire appel aux services d'un professionnel. On suit alors le parcours de cet homme dans la préparation de cet attentat. Le film a une durée de 2h25,c'est tout de même long, même s'il faut reconnaitre que ce que l'on nous montre à l'écran n'est pas dépourvu d’intérêt, certains éléments auraient allégrement put être supprimés. Ça sent aussi pleinement une autre époque,non seulement dans la façon d’opérer de la police,mais dans les attitudes parfois sommaires des personnages. Il y a aussi des trucs assez idiot, comme le Chacal qui repeint sa voiture en plein bois,en branchant le pistolet à peinture directement sur la batterie de sa voiture,bon admettons qu'il est ce genre de matos,mais peindre en plein vent sans abris c'est la certitude d'avoir tout un tas de trucs collé à la carrosserie. Et il y en a d'autres comme le vol des plaques numérologiques à un couple d'amoureux qui se compte fleurette en plein bois à quelques mètre de leurs voiture. Et les déguisements du Chacal,bon surement que le dernier a été préparé,mais on croit difficilement qu'il soit un papy,surtout quand il se présente devant un flic.
Edward Fox est le beau gosse façon James Bond,c'est une sorte de playboy au teint terreur d'un mec qui ne respire pas la santé,il a plus le visage d'un homme en stade terminal que celui d'un tombeur de femmes,mais bon. L'homme doit être énigmatique et il adore le luxe,c'est certainement ce qui le motive à accepter ce genre de contrat d'ailleurs. Enfin on ne sait pas vraiment ce qui le motive,car il pourrait renoncer à sa mission,mais il continu,ben ouais sinon le film ne ferait pas 2h25.
Malgré un certain nombre de défauts dont l'attaque du début qui est vraiment mal foutue,car les terroristes sont hyper visibles,ils sont à peine caché derrière leurs voitures,et aussi le denoument quelque peu tiré par les cheveux, le thriller est efficace et il intéresse du début à la fin et sur 2h25 de film ce n'est pas une chose facile à faire.
Ce film m'avait marqué il y a 20 ans mais maintenant en le revoyant, je nage dans la nostalgie la plus totale : acteur gominés, manque de rythme, Citroën DS, Vespa et Fiat 500, que d'eau a coulé sous les ponts....
Un serial killer surnommé le chacal, est engagé par l'O.A.S pour tuer le Général De Gaulle. Un thriller minutieux -parfois même un peu trop- et efficace qui suit le tueur dans la préparation de l'attentat et la police à ses trousses, porté par une interprétation convaincante, notamment le fascinant Edward Fox et un toujours superbe Michael Lonsdale.
Pourquoi n'est il pas possible d'attribuer dix étoiles à ce chef d'oeuvre? Un film que j'aurais très bien vu John Frankenheimer réaliser - rappelez vous ses MANDCHOURIAN CANDIDATE et BLACK SUNDAY, dont c'est ici un peu mélange des deux; thrillers politiques où le suspense est omniprésent. La meilleur adaptation d'un roman de Frederick Forsythe; oubliez les autres, à part peut-être le DOSSIER ODESSA réalisé par le talentueux Ronald Neame. Ici, tout est méticuleusement détaillé, comme dans le roman, et le parallélisme des actions entre le gibier - LE CHACAL - et les chasseurs, où l'on assiste à l'encerclement progressif du "gibier" est haletant, captivant, vous êtes collé à votre fauteuil. Car ce tueur impitoyable est fascinant, ensorcelant de par sa froideur, sa méticulosité, son absence totale d'émotion, et on peut se sentir finalement proche de lui, autour de qui la nasse peu à peu se referme. Terrifiant.
« Chacal » parcours minutieux des préparatifs d’un attentat contre un chef d’état par un tueur mécanisé sans chaleur tout en ne possédant qu’une sensibilité microscopique détient l’efficacité d’un processus déterminé, appliqué à la lettre sans états d’âmes.
Le traitement est aussi froid que le tueur est beau. Seule la mission accompagnée de la validation de chaque degré de son exécution compte. Ceci n’élimine pas la casse des innocents en font les frais.
Le cogito policier en traque contre un professionnel du contrat est à son paroxysme. Une course contre la montre entre un système répressif et un exécutant mandaté s’égrène le temps d’un unique rendez vous entre un prédateur déterminé et une proie mise en danger par la cérémonie et le protocole.
« Chacal » expose brillamment les contenus procéduriers nécessaires à l’application ainsi qu’a l’opposition en parallèle d’un assassinat commandité. Un double confrontation interne en miroir ou chaque camp doit prouver la valeur de sa manière de faire par une protection parfois laborieuse et administrative en lutte contre la rigueur d’une entité robotisée.
En France, suite à l'attentat raté contre De Gaulle au Petit-Clamart, l'OAS embauche un tueur professionnel pour assassiner le Général. Alors on suit tous les préparatifs du tueur pour arriver à ses fins. Mais il y a des traîtres partout spoiler: et la police française réussira de justesse à annihiler le tueur.
Bon film de Zinnemann, très bien raconté au niveau du scénario et réalisé d'une façon très professionnelle. Le film est long et on ne s'en aperçoit pas tant l'art de raconter du cinéaste et performant. Edward Fox est excellent en tueur, les acteurs français sont plus faibles (même Lonsdale paraît peiner) sauf Delphine Seyrig bien sûr. C'est une bonne histoire, très crédible, et même s'il y a quelques invraisemblances ou erreurs (à la fin en particulier), il n'y a aucun lieu d'y faire rentrer une idéologie quelconque comme l'ont fait les critiques de l'époque qui ont éreinté le film pour des raisons politiques. Ce film est du pur divertissement et de bonne qualité.
Ce thriller, qui s’ouvre sur une reconstitution remarquable de l’attentat du Petit Clamart, suit un tueur à gage payé par l’OAS pour tuer de Gaulle. Zinnemann tient les promesses de cette intrigue alléchante. Le rythme est lent mais c’est parce qu’il épouse la minutie du tueur et de son adversaire le commissaire campé par Michael Lonsdale.
Cette version du "Chacal", est la première qui a été réalisée au sujet de ce tueur à gage imprenable. La mise en scène est très sobre, ce qui rajoute une touche de réalisme absente dans le remake avec Bruce Willis, dans lequel le tueur est représenté comme un Mr Gadgets échappant à la vigilance de l'armée, des flics, du FBI, de la CIA et du KGB, tel un fantôme, voire un sur-homme. Le remake est plus divertissant, certes, mais les cinéphiles préfèreront "Le chacal", de Fred Zinneman à celui de Michael Caton-Jones... Edward Fox est parfait dans le rôle du tueur, et n'en fait pas des tonnes, ce qui est d'autant plus impressionnant et crédible. Bruce Willis amène dans son jeu d'acteur, un style plus américain, arrogant, mais restant malgré tout sympathique sans être attachant pour autant. Fox n'a ni l'un ni l'autre. Simplement la grande classe et le flegme britannique compensant la froideur de son personnage.