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vivaBFG
13 abonnés
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3,5
Publiée le 21 novembre 2024
Et bien nous voilà devant un film qui s'apparente furieusement aux James Bond, et il est français. Est ce un ersatz? Point du tout! Je ne dis pas pour autant qu'il égalise un James Bond mais il ne fait pas pâle figure. Le scénario tient la route, les scènes d'action sont présentent et sont parfois impossible à faire dans la vraie vie, les acteurs sont bons, les paysages nous font voyager. Le seul côté où cela peut pêcher ; ce sont les combats! Ils ont assez mal vieillis, et la chorégraphie en est bien daté. Mais le divertissement est bien là. A voir par les amateurs de film d'espionnage à la James Bond
Clairement mon Oss préféré avec les très belle Mylène Demongeot et Perrette Pradier (mignone ficellée avec ses comparses à commenté par des "hum hum" la baignoire en train de déborder). Sinon il y a moins (voir pas) comme dans dans Oss se déchaîne et Banco à Bangkok des scènes coupées, refaite mais monté avec une truelle et ou des surexposition pour faire genre explosion ou "je ne sais quoi de grandiose" alors que non c'est moche et bâclée ça n'a pas sa place dans un film professionnel. Dommage pour les 2 premier Oss de 1960, alors que celui-là fait déjà plus pro, plus travailler et polissé. Un bijou donc dans la saga Oss, de très beau paysage, des scènes d'action correcte, peut-être un peu trop long vers la fin (les autochtones qui se font massacré pendant 15min était-ce vraiment indispensable ?) Bref un Oss à voir en tout cas pour mesuré la distance entre les premier films et ceux récent avec Dujardin ... Pas bien grande mais pas négligeable non plus.
J’ai vu les parodies d’Hazanavicius mais jamais un des Oss 117 originaux, c’est désormais chose faite. Et le moins que je puisse dire c’est que la parodie n’a que très peu exagérée son modèle. Du coup je me suis bien amusé avec ses scènes en voiture avec l’arrière plan qui défile, son héros sûr de lui; dragueur à l’ancienne qui distribue les compliments aux jeunes femmes aussi facilement que ses coups de karaté boxe lutte (on ne sait pas trop mais c’est rigolo), sa condescendance, son super gadget qui fait Bip Bip pour prévenir s’il y a du danger, quelques paysages de cartes postales pour le côté dépaysement, sa vision peu réaliste de la dépressurisation en avion. Et tout son côté ringard qui en fait aujourd’hui un film involontairement drôle. Il y a aussi de bonnes choses notamment la scène avec le chalumeau avec un cascadeur qui donne de sa personne. Bref j’ai passé un bon moment loin de la volonté initiale du film certes, mais un bon moment quand même.
Dans les années 60, la France cherchait à surfer sur le succès de la saga James Bond au cinéma, avec son propre agent secret : Hubert Bonisseur de La Bath, alias OSS 117 ! Egalement réalisateur à l'époque des "Fantomas" (dont quelques éléments évoquent aussi les aventures du célèbre agent britannique...), André Hunebelle dirigea plusieurs films OSS 117. "Furia à Bahia pour OSS 117" en est le troisième volet. Après une succession d'assassinats en Amérique du Sud, l'agent secret est envoyé à Rio afin d'enquêter... L'idée de calquer les James Bond se voit comme le nez au milieu du visage : un acteur principal grand brun et séduisant (doublé vocalement par Jean-Pierre Duclos, doubleur officiel de Sean Connery sur les VF de l'époque !) qui côtoie de superbes femmes et des hôtels de luxe, une horde de sbires, des décors paradisiaques, quelques gadgets, etc. Sauf qu'à force de vouloir coller à son modèle, les différences de qualité n'en sont que plus flagrantes. "Furia à Bahia pour OSS 117" dispose d'une intrigue plate, à base de tentatives d'assassinats du protagoniste enchaînées les unes après les autres, sans qu'il n'y ait vraiment ni enquête ni grand méchant (ceux-ci apparaissent quelques minutes seulement). Les chorégraphies des combats ont mal vieillies (de nombreuses pauses entre les coups), les dialogues tombent à plat, sans compter le sexisme d'un autre âge. Quant à Frédéric Stafford, il donne le change mais est un peu rigide. Ce qui n'est guère étonnant puisqu'il s'agissait de son premier rôle, et qu'il était auparavant représentant pharmaceutique ! On repère toutefois de jolis décors naturels, dont les célèbres chutes d'Iguazu. Tant d'éléments qui seront à peine exagérés pour être détournés par Michel Hazanavicius dans les OSS 117 parodiques des années 2000.
C'est assez plaisant, sa se laisse regarder, mais il faut bien avouer que les acteurs sont loin d'êtres excellents, même si ils ne sont pas mauvais non plus. Les paysages sont par contre très jolis et cela se regarde sans trop s'ennuyer. Une sorte de James Bond en moins bien évidemment, André Hunnebelle à fait bien mieux avec l'excellente trilogie des "Fantômas".
Le meilleur agent des années 60 reste James Bond, pour moi. Ce film n'arrive pas à la cheville du célèbre agent secret britannique. Dialogues plats, aucun suspens, chorégraphies de combats dépassées… OSS donne plus de claques de véritables coups, musique d'ambiance casse oreille... bref, on a vite envie d'oublier cet agent énué d'intérêt et sans charisme. Je suis très déçu et pas étonné que Jean Dujardin le ridiculise volontairement.
13 735 abonnés
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3,0
Publiée le 15 janvier 2015
Dans ce divertissement d'espionnage à la française, Frederick Stafford enquête sur une sèrie de meurtres en Amèrique du Sud! Une drogue à fabriquer des tueurs (des robots du crime en somme) dont les effets ètranges nous dèpassent car les victimes sont consentantes! En ètat d'hypnose alors ? Tout porte à le croire ? De quelle drogue s'agit-il alors ? On espère bien le dècouvrir en envoyant sur place l'agent le plus perspicace, le plus intelligent, le plus sèduisant (après James Bond quand même) et le plus modeste qui soit dans la jungle! De qui on parle ? De l'agent secret OSS 117 of corse alias le colonel Hubert Bonnisseur! Le Brèsil est un vrai paradis et Andrè Hunebelle dèpeint à merveille les dècors paradisiaques de Salvador da Bahia dans lesquels se dèroule l'histoire! Entre une bagarre sur les docks, au chalumeau ou dans un avion, Frederick Stafford n'a pas une minute à lui! Sauf quand il s'agit de draguer la belle et jeune Mylène Demongeot! Certes, les brèsiliennes se suivent et ne se ressemblent pas mais qu'importe pour OSS 117! En route pour Bahia et les chutes d'Iguaçu pour le final...
Un bon film d'aventure dans le quel Frédéric Stafford interprète pour la première fois un des rôles dans lesquels il sera le plus brillant. Mylène Demongeot et Raymond Pellegrin s'y montrent au meilleur de leur forme. Sans temps mort, ce film d'espionnage n'a rien à envier à un "James Bond" de la même époque.
On se laisse entraîner dans ces aventures un brin kitch par le temps. On admire de beaux paysages et on passe un bon moment de divertissement. Néanmoins cela reste inférieur aux Fantômas (du même réalisateur) ou autres James Bond 007 dans le même genre.
Hubert Bonnisseur de la Bath en Amérique latine. Un volet assez correcte bien que les dénouements se passe de façon rapide. Les bons points, le charme accompagne l'agent OSS 117 de Rio à Bahia avec la présence de l'actrice Mylène Demongeot ainsi que la fin avec les chutes d'Iguazu (Brésil/Argentine), elles constituent un décor de cinéma unique.
On se laisse entraîner dans ces aventures un brin kitch par le temps. On admire de beaux paysages et on passe un bon moment de divertissement. Néanmoins cela reste inférieur aux Fantômas (du même réalisateur) ou autres James Bond 007 dans le même genre.
Très bon film que j'ai apprécié pour son ambiance rétro, injustement décrié à sa sortie. Quand on regarde les films de Truffaut, virulent critique d'Hunebelle, ça passe mal. Truffaut a très mal vieilli, et la force du scénario ne compense pas la réalisation franchement risible de nombreux de ses films (Le catastrophique Fareinheit 451). Ici, l'ambiance est intacte, avec des scènes de combats très crédibles, des superbes paysages, un tournage sur place au Brésil, une musique excellente signée Michel Magne, un personnage attachant et un bon scénario. Ce film dégage un charme agréable, qui donne envie de revoir les autres de la série (Banco à Bangkok, Atout Coeur à Tokyo, que je recommande). Les films récents avec J. Dujardin ont bien réussi à faire ressortir l'ambiance année 60 de ces films.
En revanche, ce qui est un peu plus dur à avaler, c'est la cause que défend Bonnisseur De La Bath : agent de la CIA, il combat une organisation "terroriste" au Brésil en 1965, soit un an après le début de la sanguinaire dictature militaire. En gros, OSS 117 est un allié du pouvoir qui aide la dictature à écraser les rebelles qui seraient aujourd'hui considérés comme "les gentils"... Dommage, mais après tout Hunebelle a suivi les livres.