On se laisse entraîner dans ces aventures un brin kitch par le temps. On admire de beaux paysages et on passe un bon moment de divertissement. Néanmoins cela reste inférieur aux Fantômas (du même réalisateur) ou autres James Bond 007 dans le même genre.
Un sous-James Bond franchement daté et peu convaincant. Le scénario est invraisemblable, les scène d'action sont très... étranges, et l'interprétion des acteur est souvent déplorable.
La recette étant au point, le plat est resservi. Et dans le premier tour de table, il est succulent. Toute la partie tournée à Rio a en effet du rythme, du mystère, de l’action. Oss 117 est certes invulnérable, mais il doit le prouver. Il le fait, et de plus avec humour. Ce Frederik Stafford vaut d’ailleurs bien l’acteur précédent. Pendant une heure donc, on participe à un film d’espionnage drôle et captivant. Puis nos héros partent à Salvador de Bahia, et ensuite dans la forêt amazonienne. Là, la sauce se gâte. On peine à imaginer les quelques seconds couteaux mis à mal par le héro comme membres d’un complot visant à renverser la démocratie, on peine à croire à ce complot, et du coup la grande scène d’attaque contre la base secrète tombe à plat. Le parachutage a une côté « jour le plus long » vraiment hors sujet. Dommage car le final avait l’envergure et la durée nécessaires. On se demande enfin si le baiser final devant les chutes d’Iguaçu est ou non à prendre au second degré (chutes souvent montrées au cinéma, dans un James Bond, dans « the mission », etc.). Les acteurs principaux ne brillent guère : Demongeot joue (on l’espère) à la cruche, Pellegrin (Leandro) a l’air d’un zombie qui s’excuse en permanence d’être là. Les seconds rôles sont plus intéressants, mais les dialogues sonnent souvent faux. Reprendre la recette, la suivre scrupuleusement jusqu’au bout, ajouter un zeste d’inattendu et d'humour en phase finale.
C'est un mélange délirant de James Bond et de l'Homme de Rio. C'est drôle (involontairement ?), c'est exotique à souhait et ça vire parfois au n'importe quoi...