Avis sur Cinq gachettes d'or

Bon, inutile de mentir, j’ai regardé ce film parce que le nom d’Argento apparaissait, et aussi celui de Bud Spencer, même si je savais qu’il n’avait pas forcément un grand rôle ici. Et bien le résultat n’est franchement pas génial !
Ces 5 gâchettes d’or est un western-nanar, parfois drôle, souvent assez ennuyeux, mais dont le final vaut son pesant de cacahuètes !
L’interprétation déjà est laborieuse. Un Montgomery Floyd monolithique en héros (avec de faux airs de Franco Nero certes, mais un talent bien moindre) qui se fait très facilement voler la vedette (au final Spencer est plus exposé par exemple !), un méchant campé par le Japonais Tatsuya Nakadai (qui joue un Mexicain !) qui surjoue totalement. L’acteur a sans doute cru jouer dans une comédie, car j’ai rarement vu un interprète, surtout de sa renommée, être aussi survolté, et faire n’importe quoi (le coup des yeux exorbités c’est assez énorme !). Au bout du compte le seul qui affirme déjà une certaine présence et un certain charisme c’est Bud Spencer, même si lui aussi est chargé de faire n’importe quoi (mais ça passe peut-être mieux vu la carrière qu’il a eu par la suite avec le fantasque Terence Hill).
Le scénario en vaut un autre, mais alors le traitement c’est n’importe quoi ! Le film dispose de l’une des narrations les plus débilitantes qui soit, et surtout les moins efficaces. Première partie, le héros recrute ses hommes de main, et franchement c’est bavard et on s’ennuie. Quelques gags (involontaires sûrement), mais c’est peu intéressant. Ensuite présentation du méchant dans ses œuvres, un méchant très vilain, et surtout cartoonesque. On ne croit pas une seconde à ce méchant ! Enfin règlement de l’histoire lors d’une séance de trap trap qui dure bien sa demi-heure. On croit que ça décolle enfin, mais non, c’est là encore très mou, plat, et le combat final est tout à fait ridicule. 5 gachettes d’or est en fait mou, drôle malgré lui, et manque totalement de force et de vigueur.
Visuellement ce n’est pas beaucoup mieux. Décors pauvres, costumes restreints, paysages trop marqués Italie, le film fait fauché c’est un fait, même si l’avantage du western c’est qu’on peut relativement aisément faire illusion. Bon, ici ça manque de crédibilité, et une photographie qui est loin de valoir le technicolor américain, et une bande son franchement faible pour un western spaghetti achève de donner une impression plus que mitigée de ce film.
Pour ma part c’est un western très mineur, qui vaut surtout pour la curiosité de son casting et la participation de Dario Argento, visiblement pas du tout dans son élément. Drôle par moment, mais clairement un nanar dans le genre. 1.5

Scénarisé par Dario Argento voici un bon western spaghetti assez sombre et violent (surtout à son époque) mise en scène sans réelle génie mais avec efficacité en tout cas cette histoire de vengeance somme toute classique se suit sans déplaisir. Niveau casting je connais peu de monde exceptés Bud Spencer et William Berger, 2 habitués du genre ; il y a même un Japonais dedans surnommé "El Fuego". Cinq gachettes d'or a tout pour plaire pour les amoureux du western italien.

Ce western spaghetti est un classique du genre sur le thème de la vengeance. Les scènes de combat sont intéressantes sur un scenario sans finesse. Ce film constitue une bonne distraction qui se laisse voir sans réfléchir. N'en demandez pas plus...

La présence de Dario Argento au scénario ne doit pas faire illusion, l'histoire n'est ni originale ni passionnante, mais ça reste éventuellement regardable, bien qu'à la fin ça devient un peu pénible. Quand au méchant il est ridicule

Du vrai Western spaghetti fast food Scénario linéaire, aucun rebondissement, manque total de charisme des acteurs, le vrai cinéma B des salles de quartier des années 70'.....

Un western italien de facture moyenne. La réalisation est correcte (quelques répliques nanaresques tout de même) et les acteurs sont bons. Il y d'agréables touches d'humour discret (l'empilement de billets glissés sous la porte d'un pistolero en compagnie d'une prostituée) et des scènes de combats réussis. Autrement le scénario aligne pas mal de scènes de genre convenues (le meurtre de l'épouse indienne). Il manque le souffle, l'intelligence politique au second degré ou bien les débordements baroques qui font l'intérêt des meilleurs spaghetti.

Cinq gâchettes d’or est plutôt à ranger dans la catégorie des bons westerns spaghetti, même si la première réalisation du producteur Tonino Cervi n’est pas forcément à la hauteur des attentes, par rapport au script de Dario Argento. On peut d’ailleurs regretter que ce ne soit pas le grand Dario qui soit derrière la caméra. Si le scénario n’a apparemment rien d’exceptionnel : il s’agit après tout d’une énième histoire de vengeance comme le cinéma italien en a produit à la pelle, on peut toutefois apprécier l’atmosphère fantastique qui se dégage du dernier quart d’heure situé dans une forêt mystérieuse où la brume et la pénombre permettent aux héros de décimer les méchants. On se croirait alors davantage dans un slasher que dans un vrai western. Le film bénéficie d’ailleurs d’un casting très correct (Bud Spencer sérieux, William Berger charismatique en diable) et d’une ambiance plutôt étonnante (la présence d’un méchant japonais est d’ailleurs une étrangeté parmi d’autres). Si l’on ne recherche pas le réalisme, ce western est donc très regardable, malgré quelques outrances et quelques baisses de régime de ci de là.

Une histoire de vengeance assez quelconque qui reprend sans génie tous les clichés du western spaghetti. Si le début du film est plutôt agréable à regarder et peut s’appuyer sur une touche d’humour bienvenue, force est de constater que l’on finit rapidement par s’ennuyer ferme. La scène du combat final aurait pu relever l’intérêt du spectateur par son originalité mais hélas elle traîne beaucoup trop en longueur. Enfin, mention spéciale aux décors du film qui font d’avantage penser à la Sologne qu’à l’ouest américain.

« Cinq gâchettes d’or » (« Oggi a me... Domani a te ! ») est un western spaghetti de « vengeance » qui commence par un recrutement à la « Sept mercenaires », sauf que pour le cas présent ils ne sont que cinq et que ce n’est pas Yul Brynner le patron. Pour la faire courte, « Cinq gâchettes d’or » est un film ennuyeux et sans imagination : (presque) pas de personnage féminin (une minute avec Dana Ghia dans une scène de viol ridicule au possible), (presque) pas d’humour (j’ai souri quand le shérif débauché épingle son étoile sur le torse du prisonnier qui réalise son projet professionnel ultime sans passer par son compte CPF), méchant caricatural (Tatsuya Nakadai, le mexicain-japonais « fou », grimace, cabotine et sort sa grosse machette quand il est énervé)… La fin du film, la chasse à l’homme reste le plus intéressant de ce spaghetti très faible et pas vraiment original.

Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.