Voilà donc une série des sketch des monty déjà présents dans leur émission télévisuelle : flying circus. Pour les adeptes, pas trop de découvertes, pour les béotiens : un bon moyen de faire connaissance avec ce monde si particuliers ou se mêle habilement la farce, le gag, le délire et le sketch humoristique. A voir par tous pour au moins le côté culturel.
Définition : pataquès : "Discours confus, inintelligible. Situation embrouillée, confuse". « La première folie des Monty Python » vu sous le titre suivant : "Pataquesse : La première folie des Monty Python" donne une parfaite définition du mot « pataquesse ».
Ce n’est pas le meilleur Monty Python en ce qui me concerne. Sympa, après il y aura nettement mieux…
Remarques philosophiques, analyses sociologiques ou simples anecdotes, tous les sujets sont prétextes aux "premières folies" composant cette Comédie loufoque de Terry Gilliam. Il nous propose une belle suite de blagues, d'animations et de sketches, à l'humour so british. Si certains se révèlent très fins, d'autres se montrent un peu lourds, ou tout simplement insignifiants. Grivois, amusants, et parfois même hilarants, il y en a pour tous les goûts. Cependant, l'humour des compatriotes de la grande Albion diffère malheureusement beaucoup de la raillerie Gauloise.
Si on connaît un tant soit peu les Monty Python, il n’y a rien que le film nous enseigne : sketchs filmés & montés ensemble, les gags de Pataquesse ou La première folie des Monty Python (on est encore les seuls avec une traduction de titre aussi nulle / xénosceptique) ont tout de créatif mais rien de neuf qui ne soit tout juste suffisant à les sortir du petit écran & à les préparer (du moins, c’était apparemment le but) à une audience américaine. Pour donner un ordre d’idée, c’est le même genre d’absurde rocambolesque que dans le Yellow Submarine de Dunning, en moins psychédélique & plus provocateur, avec un paroxysme au culte de l’autodérision (qui souvent sauve le film du n’importe quoi).
It’s the kind of thing the English do very well. They’re so free, they create a fantastic situation, inject a few serious home truths about sex or pompous attitudes, then tear it down.
"La première folie des Monty Python" ou le titre en version anglaise bien plus original "And Now for Something Completely Different" réalisé par Ian McNaughton, un réal qui n'a pas connu de grands succès.
Ce long-métrage est un film à sketchs de leurs meilleurs prestations dans l'émission "Flying Circus", sans réelle histoire comme nous dit le film "Et maintenant, quelque chose de complètement différent". C'est très agréable et ça se suit sans aucun problème. Donc, au niveau des sketchs, c'est souvent du très bon voir excellent spoiler: ( avec celui du perroquet, les veilles, la chanson du bûcheron, le restaurant, etc...). Ce que l'on pourrait reprocher c'est que certains sketchs durent un peu trop longtemps et cassent un peu le rythme. En tout cas, on rigole même si c'est vraiment bête ! Très bête ! Soit on adore, soit on déteste parce que c'est trop con pour soi. C'est l'humour des Monty Python ! Avec ces gags visuels, les chutes de blagues et le jeu d'acteur surtout ! Ils sont géniaux ! Ils assurent le spectacle et se donnent à fond dans chaque personnage qu'il joue. Franchement, c'est super ! Ce que l'on pourrait reprocher au film c'est qu'il est un peu trop long, comme je l'ai dit et que les scènes d'animations sont vraiment dépassées et plus franchement drôle. Elles ne servent pas à grand chose à part à remplir le temps entre les sketchs.
Comme conclusion, on peut dire que ce film est plus un best-of plutôt qu'un long-métrage et qu'il se regarde sans sourciller même si il essouffle en fin de parcours. Une bonne initiation dans le drôle univers des Monty Pythons.
Simple compilation de sketchs plutôt que vrai film, cette première incursion des Monty Python au cinéma réserve quelques moments de franche drôlerie. Malheureusement, pour une bonne part, les gags et le style ont un peu trop vieilli, ce qui laissera au final un sentiment mitigé. On ne peut en tout cas nier leur côté précurseur de bien des manières de tout ce qui suivra en matière d'humour british.
Troupe de comiques britanniques rendus célèbres par leur passage sur la BBC, les Monty Python signaient leur arrivée au cinéma par un assemblage de sketchs complètement éclectique, avec pour seul liant des intermèdes animés et la persistance d'un même ton dans leur écriture, entre absurde et potache. Les sujets sociaux ou politiques qui servent de base à ces saynètes sont aussitôt désacralisés, chaque séquence se concentrant petit à petit sur un ressort comique bien précis, et s'éloignant de sujets plus vastes pour perdre pratiquement toute prise sur la réalité mais pour s'affranchir également de tout reproche potentiel quant à une irrévérence trop irrespectueuse. Cela ne veut pourtant pas dire que Gilliam et sa troupe se rangeaient derrière la morale, bien au contraire : en détournant des sujets plus ou moins sérieux vers un univers en totale roue libre, les six comparses s'offraient une impression de liberté bien souvent jouissive, de celui qui veut rire sans arrière-pensée, comme dans un pied-de nez général à une société trop guindée. Le niveau général de ce premier long-métrage reste au final très solide, même si l'appréciation qu'il suscitera est forcément caution de la réceptivité du spectateur et peut varier énormément d'une séquence à l'autre.
Et maintenant quelque chose de totalement différent : un Monty Python pas drôle. Non j'exagère, il y a quelques sketches pas mal, enfin juste pas mal, et puis c'est pas des masses sur le tout, sinon c'est ou chiant, ou lourd, ou nul. C'est profondément stupide alors je dis pas, on supporte très bien les premières minutes mais passé la demi-heure ça devient juste insupportable par moments. Je suis très déçu. Alors ils ont l'auto-dérision suffisante pour ne pas se prendre au sérieux et bien te faire comprendre qu'ils sont idiots à jouer les idiots mais bon ça avance pas à grand chose. Sinon c'est pas super bien filmé, enfin juste ce qu'il faut, certains sketches sont très attendus, d'autres ont déjà été vu et revu depuis. Bon enfin voilà c'est pauvre ou complètement mauvais. Enfin je peux concevoir que ça plaise à certains mais il faut vraiment aimer les trucs balourds et qui durent. En tout cas c'est pas ma came : la lourdeur au service de la vanité.
Sorti au début des années soixante-dix, le premier essai sur grand écran des Monty Python s’apparente à une compile de sketches, pour l’essentiel issus de leur série télé qui cartonnait alors. Choisis par la troupe, divers segments du Flying circus s’enchaînent, sans temps mort, sans logique, sans limite dans le nonsense si cher aux anglais. Inégale mais délirante, grossière et jubilatoire, l’expérience n’est pas de celles qui mettront tout le monde d’accord, mais elle a le mérite de pousser très loin dans l’absurde et le n’importe quoi. Par la suite les timbrés d’outre-Manche fourbiront leurs zygomatiques, affirmeront leur touche en lui donnant du corps, et le cinéma pourra se réjouir de compter dans ses rangs Sacré Graal, La vie de Brian et Le sens de la vie. Mais pour l’heure, l’instant est à l’apprentissage. Et l’effet de pochade entre potes avinés se fait doucement sentir. Le script semble écrit dans l’urgence, le budget apparait minimal, les moments hilarants se font finalement rares. Mêmes les animations de Terry Gilliam sont ici plus grotesques que réellement drôles. En somme c’est une ébauche, un test, une tentative. A réserver aux fans qui ont déjà vu quatre fois les (vrais) films.
Le premier film des Monty Python est une compilation des meilleurs gags de cette célèbre troupe de comiques anglais. L'ensemble est très inégal mais atteint parfois de tels sommets d'absurdité qu'il serait dommage de se priver d'une bonne séance de poilade.
Ayant adoré "l'armée des 12 singes", "Las Vegas Parano" et surtout "Brazil", je me devais de découvrir l'univers de la fameuse troupe comique de Terry Gilliam. J'avais un souvenir lointain de quelques uns de leurs sketch WTF, mais là autant le dire de suite, l'humour de cette compilation est un petit peu dépassé et beaucoup trop focalisé sur le c*l à mon goût. Déception intégrale donc, mais je pars de suite mater "sacré Graal" qui semble un cran au dessus !!!
Le premier trip des Monty Python que je découvre, ce groupe est tellement culte et connu que je me devais de les découvrir, j'aime bien le style et les personnages mais ce premier film ne ma pas fait hurler de rire, j'ai beaucoup aimé quelques moments mais je n'ai jamais ris aux larmes, un bon trip cependant, j'en attend plus des suivants.
Les Monty Python ont décidé de se lancer sur grand écran afin d’y proposer tout leur savoir-faire en matière de comique absurde qu’ils ont déjà tant de fois montré à la télévision. Et il faut avouer qu’on est directement dans le bain grâce son introduction complètement loufoque. Cependant, nos amis burlesques n’ont pas voulu refaire leurs sketchs déjà écrits, évitant ainsi le piège du « film best of », et pour cela ils ont cherché du neuf en allant encore plus loin que d’habitude. Et c’est là que le bas blesse : à force de vouloir en faire trop, "La Première Folie des Monty Python" est totalement irrégulier, sorte de montagnes russes où se côtoient de très bons sketchs (le hongrois, le cours d’auto-défense, la blague mortelle, le restaurant, l’interlude amoureux), d’autres plutôt moyens (les grand-mères, le bucheron) et enfin des derniers complètement dérisoires (le conseiller matrimonial, l’interview télé, le changement de métier)…jusqu’à un sketch final qui arrive à synthétiser les trois catégories que je viens de citer (la compétition de benêts). C’est dommage car cette irrégularité nous empêche d’être hilare durant tout le film, d’autant plus qu’elle est aussi présente lors des intermèdes animés si chers au Monty Python. Certes cette première tentative n’est pas une grande réussite mais il faut plutôt le prendre comme un brouillon servant de base au reste de l’œuvre de nos amis british dans le monde du cinéma.
Une compilation de gags un peu inégale mais qui peut compter sur quelques excellents moments. Ainsi, on a droit à une nouvelle version de la "blague la plus drôle du monde" ainsi qu'à d'autres sketchs, le tout accompagné des transitions hilarantes de Terry Gilliam et d'une ambiance bien britannique. Ce film contient donc beaucoup de créativité et vaut largement le coup d’œil, bien que son inhomogénéité puisse rebuter et qu'il ne représente que les prémisses des longs-métrages suivants du groupe d'humoristes, qui obtiendront eux des statuts de chefs-d’œuvre. À noter aussi qu'on trouve dans ce film l'un des plans en contre-plongée les plus puissants du cinéma, lors de la scène du restaurant, ou comment rendre John Cleese tellement imposant qu'il nous terrifie entre deux éclats de rire.