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Bistourn
18 abonnés
67 critiques
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1,0
Publiée le 31 janvier 2014
Ayant adoré "l'armée des 12 singes", "Las Vegas Parano" et surtout "Brazil", je me devais de découvrir l'univers de la fameuse troupe comique de Terry Gilliam. J'avais un souvenir lointain de quelques uns de leurs sketch WTF, mais là autant le dire de suite, l'humour de cette compilation est un petit peu dépassé et beaucoup trop focalisé sur le c*l à mon goût. Déception intégrale donc, mais je pars de suite mater "sacré Graal" qui semble un cran au dessus !!!
Une comédie extrêmement potache et débridée,qui permettait de découvrir l'humour unique et intemporel des Monty Python.Le film "Pataquesse"(1971)est un florilège de leurs meilleurs sketchs dans l'émission Monty Python's Flying Circus diffusée sur la BBC.Comme il s'agit d'un collage,l'ensemble apparaît foutraque,difficile à suivre,sans véritable cohérence.Mais l'intérêt n'est pas là.Il est de découvrir 6 britanniques dingos qui tournent tels qu'ils ont imaginés leurs gags:avec très peu de préparation,un non-sens ravageur,de la folie ambiante,de l'insoumission politico-écononmico-sociale et ce sens de la forte imprégnation visuelle.A eux six,ils ont complètement chamboulé les manières de rire,ont provoqués des vocations.Leur humour est clairement basé sur l'absurde et le loufoque,et par conséquent tous ne font pas mouche.On retiendra avant tout les employés-suicides,le gag-tueur,les mémés-vandales ou le comptable-dresseur de lion.John Cleese et Michael Palin sont particulièrement géniaux.
Remarques philosophiques, analyses sociologiques ou simples anecdotes, tous les sujets sont prétextes aux "premières folies" composant cette Comédie loufoque de Terry Gilliam. Il nous propose une belle suite de blagues, d'animations et de sketches, à l'humour so british. Si certains se révèlent très fins, d'autres se montrent un peu lourds, ou tout simplement insignifiants. Grivois, amusants, et parfois même hilarants, il y en a pour tous les goûts. Cependant, l'humour des compatriotes de la grande Albion diffère malheureusement beaucoup de la raillerie Gauloise.
Ce premier long-métrage qui est en fait un assemblage de sketchs est la transition idéale pour passé de la T.V. au cinéma. Tout les sketchs ne sont pas hilarants mais certains le sont très fort. Les animations de Terry Gilliam par contre sont plus réussies que dans les autres oeuvres.
Quelques instants amusants, mais trop peu part rapport à l'ensemble. Je lui mets la moyenne car la fin a relevé quelque peu le niveau, mais franchement, il y a beaucoup de flops.
Troupe de comiques britanniques rendus célèbres par leur passage sur la BBC, les Monty Python signaient leur arrivée au cinéma par un assemblage de sketchs complètement éclectique, avec pour seul liant des intermèdes animés et la persistance d'un même ton dans leur écriture, entre absurde et potache. Les sujets sociaux ou politiques qui servent de base à ces saynètes sont aussitôt désacralisés, chaque séquence se concentrant petit à petit sur un ressort comique bien précis, et s'éloignant de sujets plus vastes pour perdre pratiquement toute prise sur la réalité mais pour s'affranchir également de tout reproche potentiel quant à une irrévérence trop irrespectueuse. Cela ne veut pourtant pas dire que Gilliam et sa troupe se rangeaient derrière la morale, bien au contraire : en détournant des sujets plus ou moins sérieux vers un univers en totale roue libre, les six comparses s'offraient une impression de liberté bien souvent jouissive, de celui qui veut rire sans arrière-pensée, comme dans un pied-de nez général à une société trop guindée. Le niveau général de ce premier long-métrage reste au final très solide, même si l'appréciation qu'il suscitera est forcément caution de la réceptivité du spectateur et peut varier énormément d'une séquence à l'autre.
Si on connaît un tant soit peu les Monty Python, il n’y a rien que le film nous enseigne : sketchs filmés & montés ensemble, les gags de Pataquesse ou La première folie des Monty Python (on est encore les seuls avec une traduction de titre aussi nulle / xénosceptique) ont tout de créatif mais rien de neuf qui ne soit tout juste suffisant à les sortir du petit écran & à les préparer (du moins, c’était apparemment le but) à une audience américaine. Pour donner un ordre d’idée, c’est le même genre d’absurde rocambolesque que dans le Yellow Submarine de Dunning, en moins psychédélique & plus provocateur, avec un paroxysme au culte de l’autodérision (qui souvent sauve le film du n’importe quoi).
It’s the kind of thing the English do very well. They’re so free, they create a fantastic situation, inject a few serious home truths about sex or pompous attitudes, then tear it down.
Sorti au début des années soixante-dix, le premier essai sur grand écran des Monty Python s’apparente à une compile de sketches, pour l’essentiel issus de leur série télé qui cartonnait alors. Choisis par la troupe, divers segments du Flying circus s’enchaînent, sans temps mort, sans logique, sans limite dans le nonsense si cher aux anglais. Inégale mais délirante, grossière et jubilatoire, l’expérience n’est pas de celles qui mettront tout le monde d’accord, mais elle a le mérite de pousser très loin dans l’absurde et le n’importe quoi. Par la suite les timbrés d’outre-Manche fourbiront leurs zygomatiques, affirmeront leur touche en lui donnant du corps, et le cinéma pourra se réjouir de compter dans ses rangs Sacré Graal, La vie de Brian et Le sens de la vie. Mais pour l’heure, l’instant est à l’apprentissage. Et l’effet de pochade entre potes avinés se fait doucement sentir. Le script semble écrit dans l’urgence, le budget apparait minimal, les moments hilarants se font finalement rares. Mêmes les animations de Terry Gilliam sont ici plus grotesques que réellement drôles. En somme c’est une ébauche, un test, une tentative. A réserver aux fans qui ont déjà vu quatre fois les (vrais) films.
"And Now for Something Completely Different", a été initialement traduit par "Pataquesse" en vf... ensuite c'est passé à "la première folie des Monty Python" voilà qui est un peu mieux... L'occasion de voir ou de revoir certains des sketchs cultes d'un des plus grandes troupes de comiques que la terre est portée, et de se rendre compte à quel point ils ont été pillé, sans jamais être remplacés. Pataquesse!
Les monty python sont toujours sur le fil entre la nullité et le génie. D'ailleurs, on ne sait jamais trop, notamment dans Sacré Graal. En revanche, ici, pas besoin de tergiverser : j'adhère pas. Trop lourd, trop WTF.
Premier film à sketchs non-sens des Monty Python. Même si les premiers peuvent paraître d'un humour un peu dépassé, certains, surtout vers la fin, son tout simplement mortels.
Le premier trip des Monty Python que je découvre, ce groupe est tellement culte et connu que je me devais de les découvrir, j'aime bien le style et les personnages mais ce premier film ne ma pas fait hurler de rire, j'ai beaucoup aimé quelques moments mais je n'ai jamais ris aux larmes, un bon trip cependant, j'en attend plus des suivants.
Royalement foutraque, une excellente dose de sketchs des Monty Python. Tout n'est pas hilarant mais de manière générale, le niveau est assez élevé et on constate une fois de plus leur influence majeure sur pas mal de choses qui se sont faites après dans l'humour absurde. On retiendra aussi leurs splendides numéros d'acteurs, John Cleese en particulier, qui est complètement barré.
Une compilation de gags un peu inégale mais qui peut compter sur quelques excellents moments. Ainsi, on a droit à une nouvelle version de la "blague la plus drôle du monde" ainsi qu'à d'autres sketchs, le tout accompagné des transitions hilarantes de Terry Gilliam et d'une ambiance bien britannique. Ce film contient donc beaucoup de créativité et vaut largement le coup d’œil, bien que son inhomogénéité puisse rebuter et qu'il ne représente que les prémisses des longs-métrages suivants du groupe d'humoristes, qui obtiendront eux des statuts de chefs-d’œuvre. À noter aussi qu'on trouve dans ce film l'un des plans en contre-plongée les plus puissants du cinéma, lors de la scène du restaurant, ou comment rendre John Cleese tellement imposant qu'il nous terrifie entre deux éclats de rire.