Avec un casting de « gueules » comme Walken, Fishburne, Caruso, Snipes, Argo et Buscemi (tout petit rôle pour ce dernier), Abel Ferrara réalise un polar sombre et violent, dans le New-York ténébreux et crasseux de la fin des années 80. Mélangeant culture hip-hop et dandysme mafieux décadent, il dirige un Christopher Walken transcendé par ce rôle de crapule machiavélique aux ambitions presque louables mais méthodes entièrement condamnables. Une BO très travaillée, une réalisation très correcte quoique imparfaite, une photo sombre, des acteurs parfaitement dirigés et des scènes d'action et de violence froides et maîtrisées font de ce film une pépite noire à mettre à l'actif du controversé réalisateur de « Bad Lieutenant ». Comme quoi, il n'y a pas que Scorsese qui filme bien New York.
"The King of New York" est considéré comme un film important d'Abel Ferrara, d'une part parce qu'il interroge de façon saisissante les limites de la justice et de la morale dans une ville rongée par la criminalité, d'autre part parce qu'il réalise un portrait singulier d'un truand condamné à la solitude, un roi intraitable et jusqu'au-boutiste qui ne laisse à personne le soin de dicter sa loi. Ce roi, c'est Christopher Walken, au visage blafard, tel un zombie qui reviendrait de l'enfer (la prison) pour en rejoindre un autre (des flics prêts à tout pour le coincer), accompagné de truands fous à lier avec en tête un Laurence Fishburne halluciné. Mais en face, la police est partagée entre la résignation et une offensive qui défie tout sens éthique, entre un respect des institutions et une transgression forte du métier brouillant ainsi la distinction entre le bien et le mal. Un film intime, traversé par de sublimes fulgurances esthétiques et porté par une pléiade de comédiens magistralement dirigés.
Film culte dépeignant le milieu criminel new-yorkais de la fin des années 80, The King of New York reste aujourd'hui l'une des plus réussies et des plus mémorables œuvres d'Abel Ferrara. Nous y suivons la sortie de prison d'un caïd de la drogue et sa reprise en main du business, avec ses hauts et ses bas, mais surtout la peinture d'une ville mal famée à une certaine époque, une ville vivante, sale, sombre, pourrie où y vivent petites frappes, gros bonnets, policiers violents et drogués dégueulasses. Un monde pas franchement rose pour la ville du Rêve Américain... Le Roi, c'est Frank White, la classe incarnée. Le sourire aux lèvres, la joie de vivre et d'une fermeté effrayante, le caïd en impose. Mal perçu par ses confrères pour "traiter avec des nègres", envié par certains, respecté par beaucoup, justicier dans l'âme et insaisissable proie pour la police, Frank est un personnage énigmatique auquel on s'attache dès les premières minutes. Vendeur de drogue en masse, il se débarrasse rapidement des gêneurs, des pédophiles et des crapules sans cœur tout en s'investissant dans le sauvetage d'un hôpital défavorisé. Frank est un être bon qui a ses mauvais côtés, ou inversement. Il est accompagné par la même bande de rigolards lui obéissant au doigt et à l'œil, fans de rap et de malbouffe qui, tout comme leur maître, ont toujours la main sur le cœur pour aider le plus faible. C'est d'ailleurs sur ce portrait baroque d'une criminalité pleine de vie que le film porte principalement l'intérêt. Certes bien moins ambitieux que Scarface ou encore Les Affranchis, dans le même registre, The King of New York s'avère tout de même passionnant, la mise en scène sobre et réaliste de Ferrara, l'atmosphère typique du New York des années 80 et la fantastique performance d'un Christopher Walken comme d'habitude impressionnant jouant à la faveur de ce film malheureusement boudé à sa sortie.
Un sacré policier qui s’apparente plutôt à un opéra ! C’est extravagant, un peu du pire côtoie beaucoup du meilleur, mais le film vous emmène dans une valse funèbre que l’on oublie pas. Par son côté esthétique – les tueries sont dignes de celles de Brian de Palma –, ses décors allant des palaces aux caves et terrains vagues et surtout par son équipe d’acteurs jouant des personnages totalement déjantés et psychopathes, tout aussi nombreux dans la pègre que dans la police ! Christopher Walken, splendide mort-vivant halluciné se prenant pour mère Thérésa – j’exagère à peine –, est époustouflant et admirablement filmé par Ferrara. Sur les écrans il y a 25 ans déjà et toujours le même punch !
un bon polar, assez charismatique ( vieux New York, putes, armes, drogues, monnaies....), servie par un casting énorme avec de jeunes stars en devenir à l'époque ( snipes, fishburne)...
Des montagnes de coke, des fusillades à tout va, des litres de sang et de jolies femmes, The King of New-York est assurément un film de gangster! Mais pour que tout cela est un sens il faut un bon scénario et de ce côté la on est pas déçu avec une histoire prenante qui dès les premières minutes jusqu'à la scène finale ne nous laisse pas une seconde de répit. Les flingues sont très souvent de sorti et nous offre de superbes scènes ultra réalistes et sans concession, magnifié par un Abel Ferrara inspiré aux manettes. Les couleurs très sombres, les répliques savoureuses et la très bonne b.o. viennent sublimer le tout pour notre plus grand bonheur. Et que dire du casting cinq étoiles très variés avec en tête d'affiche un Christopher Walken au visage de dingue et effrayant qui possède un charisme de fou épaulé par une équipe de tarés avec comme bras droit un Laurence Fishburne brillant par sa folie. En plus viennent s'ajouter, Steve Buscemi (malheureusement pas assez exploité), David Caruso, Victor Argo et Wesley Snipes! Rien que ça! Autant dire que The King of New-York est un excellent film, violent, brutal et haletant qui plaira à tous ceux qui aiment les films du genre. A voir absolument!
Juste avant de réaliser Bad Lieutenant (1993), Abel Ferrara s’était attelé à la réalisation d’une thriller sombre très violent. L’histoire d’un pionnier dans l’univers mafieux de New York, où lorsqu’il sort de prison, choisit de « se ranger » du business, de laisser une bonne image de lui avant de quitter son poste, (construire un hôpital, par exemple). Mais la police voit tout cela d’un très mauvais œil et va se charger de lui faire regretter son règne sur la ville. The King of New York (1990) réunie une très belle brochette de stars avec dans le rôle titre : Christopher Walken, parfait dans ce rôle de truand, aux côtés de Laurence Fishburne, David Caruso, Paul Calderon, Wesley Snipes & Steve Buscemi. Une réalisation âpre, prenante où le réalisateur excelle une fois de plus !
The king of new york est un excellent film de Abel Ferrara. La mise en scène du réalisateur est irréprochable, le scénario est intéressant et recherché, Christopher Walken est magnifique dans son rôle et les autres acteurs comme David Caruso et Laurence Fishburne sont également corrects et pour finir, le film est agréable à visionner.
Abel Ferrara nous plonge au coeur du milieu de la mafia de New York où règne la violence et l'excès. Parmi ces malfrats se trouve l'emblématique et charismatique Christopher Walken, qui trouve ici l'un de ses plus beaux rôle. La rue est ici sublimée, on peut faire le rapprochement avec le Bad Lieutenant qui sera tourné quelques années plus tard, cependant ce film me parait plus réussi car il ne souffre d'aucun manque de rythme.
La principale force du film est qu il est à l image de son personnage principal totalement désabusé. Les notions de bien et de mal ont complètement disparu et l ensemble du monde qu il décrit vit et agit plus en fonction des circonstances que de leur propre chef. La mise en scène est particulièrement bonne et démonstrative. Curieusement ce sont les scènes de violence qui sont loupées à l'image de la fusillade dans le quartier asiatique. L ambiance du New York début 90 à la fois crade et branchée est très bien retranscrite. Un des meilleur film de gangster de l époque.
La descente aux enfer d'un gangster fraichement sorti de prison pour recontrôler et de venir le roi de big apple. Un A.Ferrara de belle facture qui reste fidèle à ses thème noirs de prédilection emmené par un casting parfait.
Très bon film et sans doute le plus accessible d’Abel Ferrara. Les performances d’acteurs sont bonnes, spécialement Christopher Walken qui crève littéralement l’écran. Pour moi, c’est un sans faute le concernant. Il y a aussi pas mal d’actions, de fusillades, de bonnes réflexions concernant le milieu du banditisme et tout cela vaut la peine d’être vu et revu. Faut dire aussi que le New-York filmé par Ferrara est toujours un régal au niveau des ambiances, on sent que le réalisateur connaît et affectionne principalement cette ville.
Un film très noir et violent, faisant le portrait d'un homme aux motivations louables mais au méthode plus que détestable. Quant aux flics leurs méthodes ne valent pas mieux. Le scénario est déjà vu mais bien traités, le film en lui même vaut le coup d'oeil et distille une atmosphère sombre de new york. Un bon film mais on comprend pourquoi il est interdit au moins de 16 ans. A voir