Avis : The King of New York - Page 4

Dans The King of New York, tous les éléments pour un bon film de gangsters sont là : action, règlements de compte, un New York très (très très) sombre, de la drogue, de l'alcool etc... Le scénario n'étant pas particulièrement novateur, le manque d'originalité est rapidement caché par l'ambiance "Abel Ferraresque" et par ce curieux personnage tant bien violent que généreux incarné magistralement par Christopher Walken... L'excellent choix des acteurs et l'esthétisme omniprésent font de ce film une très belle œuvre qui laisse tout de même un peu sur sa faim, comme Abel Ferrara en donnera l'habitude.

Voilà un film digne des Parrains , superbe aussi de voir David Caruso dans ces débuts , de superbes réparties , vraiment trop bien

Polar mythique, presque gothique, littéralement sublimé par un Christopher Walken en état de grâce, soutenu par une pléiades de seconds rôles très forts (le toujours excellent David Caruso en tête...), et dénoyauté avec style par un Ferrara plus qu'inspiré pour l'occasion. Nosferatu de la décadence urbaine et catalyseur des troubles humains, ce "roi de New York" laissera son empreinte en vous longtemps après avoir disparu au fond de la nuit...

ce film basé sur la montée d'un gangster dans cette bonne ville de New York est trés bien mené. Christopher Walken n'a rien à envier à Robert de Niro, car il interpréte de facon magistral le "parrain" de la drogue. J'ai un petit regret le film aurait pu être plus long, on pouvait accentué un peu plus la guerre des gangs et la guerre avec la police, on a le sentiment de rester un peu sur sa fin, c'est dommage.

Le King est une pièce imparfaite, certaines scènes sont parfaitement menées, d'autres sembleraient presque ridicules. Le résultat final n'en est pas moins très bon, grâce notamment à Walken et à un Fishburne complètement détraqué.

Un fleuron d'acteurs jouant à merveille Walken (avec un sourire d'enfant c'est assez troublant vu que je le connaissais seulement pour sa danse de Fat boy slim) Caruso, Fishburne, Buscemi, Snipes etc

Ambiance rap, run dmc, ll cool j sur fond de guerre de gang on dirait vraiment un grand theft auto avant l'heure ! Des gunfights aux petits oignons pour l'époque ça m'as espaloufé!

Meilleure prestation de Laurence Fishburne confondu et l'ouverture est épique !

Un excellent film. Beaucoup disent qu'il a vieilli etc, personnellement je trouve que c'est ce qui en fait (entre autres, voir plus loin) son charme fou. Ferrara nous livre ici un film de gangsters d'un nouveau genre (en opposition aux fabuleux "Le Parrain", "Scarface" par exemple).
Ici, pas "famille", de véritable "code d'honneur", nous n'en savons que très peu sur Frank White (Christopher Walken, magistral) et c'est bien évidemment voulu de la part du réalisateur (voir la première scène du film, en prison.)
On devine qu'il est le chef parmi les siens, mais pourtant ce n'est pas forcément visible lorsqu'on le voit faire la fête ou retrouver ses comparses, plus extravagants les uns que les autres. L'excellent jeu de Walken impose la supériorité du personnage, un message on ne peut plus clair.
Le visuel du film est lui aussi très atypique, des couleurs particulières et agressives nous plongent dans une ville de New York très sombre.
Idem concernant certaines scènes; la danse effectuée par Franck White lorsqu'il retrouve ses comparses, totalement décalée voire incompréhensible ? Elle trouve parfaitement sa place dans le film et s'élève au rang de scène culte !
En tentant (volontairement ?) la carte du film de Gangsters (avec un grand "g") pour le moins atypique, hors du commun, Ferrara réussi un pari très risqué mais fait de ce film une véritable bijou.
Le prix de son atypicité se paie par le fait qu'il ne soit pas aussi connu et apprécié du grand public que d'autres grands films cités plus haut.

Film qui ne raconte au final pas grand chose mais dont l'intérêt principal réside plutôt dans la mise en scène et la photographie.
On peut tout de même noter un bon dénouement dans l'intrigue, avec un Christopher Walken en mode Robin des Bois sanglant. Il est soutenu notamment par Lawrence Fishburn, Steve Busciemi et David Caruso. Casting très solide.
Un film sombre, mais énergique et esthétiquement réussi. New York est montrée sous un très mauvais jour.

Vu en 2024, 1 semaine après L'ange de la vengeance du même réalisateur (pure coïncidence).