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NeoLain
5 091 abonnés
4 741 critiques
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5,0
Publiée le 6 mars 2008
Opéra funèbre et décadent, Le Roi de New York nous entraîne dans un univers d'extrêmes fait d'accès de violences et de fièvre sexuelle, de danses folles et de courses-poursuites avec la mort. Criminel convaincu de faire le bien, Frank White (Christopher Walken, remarquablement filmé) est mystère vivant. Contre lui, les trois personnages distincts de flics s'imaginent eux aussi investits d'une mission et foncent aveuglément pour l'atteindre. Dans ce monde déraisonable ou le mal et le bien flirtent dangereusement, Ferrara suit des hommes qui se prennent pour des dieux. Leur chute n'en est que plus pathétique. Parmi tous les films déjanté de Ferrara, ce film est sans doute le plus beau.
j'ai un point de vue mitigé sur ce film, Walken est assez impressionnant dans le rôle du gros bonnet mais aprés, il y a beaucoup de défauts, des scenes sont catastrophiques comme celle de la course poursuite sous la pluie, les flics et la bande se tirent dessus sans blesser personne pendant 5 minutes...(chargeur du revolver approvisionné à l'infini...), hors walken pauvre dans le dialogue; rien à voir avec les affranchis et l'impasse...je vous en prie, arrêtez avec Scarface, tony montana a lui aussi un chargeur de revolver approvisionné à l'infini, en + il est seul contre 100 types, intouchable. La fin est assez reussie grâce à Walken ,trés crédible.
Attention, chef d'oeuvre ! Une interprétation magistrale, un scénario en béton et une mise en scène travaillée... ce King of New York est vraiment un des meilleurs films de gangsters qui puisse exister !
ce film basé sur la montée d'un gangster dans cette bonne ville de New York est trés bien mené. Christopher Walken n'a rien à envier à Robert de Niro, car il interpréte de facon magistral le "parrain" de la drogue. J'ai un petit regret le film aurait pu être plus long, on pouvait accentué un peu plus la guerre des gangs et la guerre avec la police, on a le sentiment de rester un peu sur sa fin, c'est dommage.
"Libération" résume avec exactitude l'état d'esprit de cette oeuvre monumentale ; "Film rap, violent, aux faiblesses aussi abyssales que ses sommets sont époustouflants, "The King of New York" ressemble à son réalisateur : tutoyant le génie comme l'imposture". Complètement ça.
Venant d'Abel Ferrara et étant donné que "The King Of New-York" est reconnu par beaucoup comme l'un de ses meilleurs, si ce n'est son meilleur film, on était en droit d'attendre une oeuvre de gangsters superbe mais également un véritable travail d'auteur propre au cinéaste. En 1990, le grand Abel sortait auprès du grand public le premier volet de ses longs-métrages traitant ses thèmes récurrents tels que l'irréparable chute d'un homme incapable de faire face à son passé, le tout teinté de rédemption et d'allusions religieuses dans un cérémonial visuel nocturne évidemment sanglant où le sexe occupe là encore une place importante. La mise en scène s'avère moins "underground" que prévu, plus stylisée, souvent crépusculaire, au découpage implacable, au sens du cadre très précis, aux transitions fantastiques passant d'un extrême à l'autre avec un naturel ébouriffant. Ferrara s'est équipé d'une bande-son précise et a accordé une place importante à la photographie, chose n'étant pas franchement dans ses habitudes. Toujours est-il que ses acteurs excellents se plaisent dans cet univers et qu'ils ont étonamment été dirigées de manière classique. Entre deux bains de sang, les personnages blablatent, font certes avancer l'intrigue et préparent le terrain de quelques séquences mémorables mais (et c'est la plus grande faiblesse du film), ils ne sont que très peu creusés. Ferrara semble avoir du mal à sortir des grandes lignes de son discours, trace quelque peu grossièrement la personnalité de ses protagonistes. S'il manifeste un talent unique pour les rendre pathétiques, pitoyables, il n'en dit pas assez sur ce pseudo caïd-repenti. Ferrara poussera par la suite beaucoup plus loin ses études du pêché ("Bad Lieutenant"), de la loyauté ("Nos Funérailles") et du sexe ("New Rose Hotel"). Cette épopée New-Yorkaise est un très bon polar, haletant, mais seulement un vague brouillon de la thématique Ferrarienne.
Ce film n'est pas mauvais mais a beaucoup de défaut, déjà la mise en scène, c'est long et ennuyant, "l'histoire" avance très, trop lentement, et il y a des scènes qui frolent le ridicule ou l'inutile. Le bon côté, c'est qu'il y a des acteurs de choix: Walken, Fishburne, Caruso ... les fusillades sont bien filmé et il y a un côté humain chez les gangsters qui rappellent que ce ne sont pas que des voyous. L'erreur est peut être à chercher du côté du réalisateur et du scénario qui aurait pu faire de ce film, un bon film. Ne surtout pas regarder la publicité mensongère sur la jaquette: "Dans la lignée du parrain et de Scarface" ce film est loin derrière ces derniers.
A l'heure où on voudrait nous faire croire que Leonardo di Caprio est un bon interprète, il serait appréciable que chacun révise ou apprenne ses classiques... car il est des choses qui ne s'expliquent pas, comme l'aura naturelle d'un acteur. Christopher Walken est ici d'une élégance et d'un charisme rares, même chez les plus grands. De Niro est largement égalé, le temps d'un film. Walken ne joue pas le personnage : il est ce personnage. La réalisation est bonne sans que la mise en scène soit exceptionnelle, mais une musique entêtante et sombre complète admirablement le thème de la délinquance urbaine. Trois étoiles, donc, en raison d'un scénario un peu trop classique, bien que cohérent et efficace.
On se perd un peu parmi les coups de feu et les évènements successifs mal ficelés du film. Mais c'est un leurre pour masquer l'intrigue plate et saccadé, que même Walken n'arrive pas à réhausser.
Abel ferrara en mains de maitre nous livre un Film culte qui vient se classer parmis les chef d'oeuvre du gangstérisme ! Un film Violent ,Glauque, Derangeant, Emouvant... du Ferrara Quoi !! Chapeau bas pour C.Walken et sa Prestation tout simplment magistrale !
Surestimé (néanmoins une bonne BO). Beaucoup de personnages (bien interprétés) mais tout est trop rapide, beaucoup trop rapide, on a pas le temps de s'y attacher contrairemant aux films dont Abel Ferrara s'inspire (les Affranchis, Scarface...). On aurait voulu rester plus longtemps avec Christopher Walken qui, comme à son habitude, frise (ou atteint) l'excellence ! Néanmoins ce film apparaît comme une épure du genre. Qui sont les bons et les méchants ? Les lascars se battent pour contrôler la vente de la drogue dont se gavent-d'autres lascars- mais surtout les riches. Ainsi cette guerre permet à la bonne société d'accomplir ses vices, société qui l'accepte et parfois la défend au mépris des lois ! Aucun manichéisme possible (même le "méchant" rêve de construire un hôpital avec l'argent de la drogue). Qu'est-ce qui est juste ? La fin justifie-t-elle les moyens ? Ce film est une spirale infernale dont "l'american dream" fait office de loi avec ceux qui s'enrichissent sur ceux qui dégustent ! Mais en fin de compte tous sont victimes. Telle est la conclusion d'un Christopher Walken tenant son beretta, symbole phallique des illusions du sexe de la drogue, de la puissance. Au final le film dessert bien cette conclusion : il est froid.
Si lors de sa sortie ce film n'a pas passé inaperçu c'est sans doute dû a ses nombreuses scènes de tueries, pourtant il faut déjà noter qu'elles soient toutes très peu réalistes. A ces scènes peu crédibles, viennent s'ajouter un scénario léger et des dialogues inexistants. Dans ce film inconsistant, seules quelques scènes bien réalisées différencient le film d'une mauvaise série américaine (notamment la scène finale). Ce qu'à voulu réaliser Abel Ferrara reste donc obscure. Nous sommes ici très loin du meilleur "Bad Lieutenant".
Flm agréable à suivre avec un surprenant Christopher Walken, mais je trouve qu'il est quelque peu surestimé, tout comme son réalisateur. N'arrive pas à la cheville du Parrain, de Scarface, de Casino ou des Affranchis !