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safedreams
44 abonnés
73 critiques
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5,0
Publiée le 18 juillet 2007
Grand film de gangsters, tragique et finalement morale. Même morale que Scarface. Le parallèle est possible mais il y a quand même des différences non négligeables dans le traitement du même thème. Ce qu'il y a d'intéressant, c'est qu'en plus et contrairement à Scarface, le personnage incarné par Walken a parfaitement conscience que sa vie va être intense mais courte. Il y a une jouissance de la vie dans Tony Montana qu'on ne retrouve absolument pas dans King of New York. L'approche du thème est différente, entre le clinquant de Scarface et le coté glauque et mélancolique de King of NY. Scarface est une fête, King of NY est un chemin de croix. On peut voir à travers le regard triste et las de Frank White que finalement, toute cette violence, ces règlements de compte en série, ne mènent à rien. Cependant, c'est un besoin irrépressible, une fuite en avant vers un destin tragique tracé d'avance. Christopher Walken est une nouvelle fois fabuleux, charismatique, tragique, fascinant et inquiétant.
Un très bon polar dans lequel, enfin, tout le monde est gris... Peut-on vraiment aimer ou detester quelqu'un dans "The King of New York" ? Le personnage joué par le grand Christopher Walken (tellement bon qu'il est évervant) représente une puissance inégale dans la ville de New York mais malgré cela, il n'est pas plus en sécurité et mieux entouré qu'un simple piéton...
trés bon film, avec une fin des plus tragique a la Tony Montana, aprés une guerre entre gangs et des policiers rebels bien décidé a faire reigner la loi selon leurs methodes
Très très grand film... Un mafieux revient par la grande porte pour conquérir la grande pomme. Mise en scène dépouillée, pas de fioriture, violence froide et directe, photographie sombre et un esthétique particulière... Aussi réussi que "Bad Lieutenant" dont il renvoie parfaitement l'image. Casting superbe mené par un Christopher Walken plus génial et charismatique que jamais. Chef d'oeuvre tout simplement.
Tout simplement... WAOW !!! Dès la première scène où Frank White (alias le "King of New York") sort de prison, il y a une très forte émotion entre le spectateur et le film en lui-même. Abel Ferrara fait référence dans ce films aux grands chefs-d'oeuvres tels que "Le Parrain", mais surtout, ça m'a énormément rappellé "Scarface", car c'est à peu près le même genre d'histoire. Un homme sort de prison et veut se reconstruire un "Empire" en mêlant argent et drogue. Il retrouve ses amis mais est recherché par le F.B.I. Tout est vraiment maîtrisé, de la réalisation au scénario, en passant par la musique, les décors, l'image, les scènes "hot", l'humour noir et les scènes de tueries... Donc, ce film est excellent mais il l'est encore plus avec son magnifique casting. Collaboration de rêve, puisque c'est la première rencontre entre le maître Abel Ferrara et le grand Christopher Walken qui se voit proposé l'un de ses meilleurs rôles ainsi que l'un de ses meilleurs films. S'ajoutent aussi l'expert David Caruso, le Morpheus de "Matrix" Larry Fishburne, le Blade de Wesley Snipes, Paul Calderon de "Pulp Fiction" et de "Four Rooms" (tous deux signés Quentin Tarantino), la magnifique Janet Julian, le Michael de "Lost" et Augustus Hill de la cultissime série "Oz" Harold Perrineau et la très courte excellente apparition du splendide Steve Buscemi font de ce film un joyau grâce à leur prestation inoubliable. Abel Ferrara signe l'un de ses meilleurs films (si ce n'est le meilleur ?), tout comme Christopher Walken, dont on ne peut oublier son personnage si mémorable. L'un des plus grands films de gangsters de toute l'histoire du cinéma ainsi que l'un des meilleurs films du genre des 90's avec les inoubliables films de Tarantino. La scène finale est l'une de mes scènes préférées (tellement mémorable !). "The King Of New York" restera à jamais dans les annales cinématographiques ainsi que dans les cerveaux de tous les cinéphiles. Inoubliable, chef-d'oeuvre, et bien sûr, film culte !
Très déçu par ce film. En effet, je m'attendais à un chef d'oeuvre de la trampe de Goodfellas ou de Scarface, et on se retrouve avec un film, certes bien maitrisé, mais qui manque cruellement d'âme et de grands personnages. Car si Franck White est bien interprété par Walken, tous les autres acteurs surjouent, et ne sont pas très crédibles. L'histoire est pourtant intéressante mais mal exploitée à mon goût. Comme le disent beaucoup d'autres critiques, ce film à vraiment mal vieilli à la différence de Goodfellas et de Scarface.
A l'image du rêve cousu par le fil de l'ambition, un Homme se meure à la recherche d'un idéal pour se racheté du morceau délabré de sa perdition. Ce film est d'une beauté incroyable, la lumiére et la mise en scéne sont plus qu'exemplaire. L'interprétation est énorme; tout en retenue, Walken distille avec une subtilité qui n'appartient qu'au plus grand une réelle dimension tragédienne, partagé entre l'honneur et la rédemption. Tout dans ce film reléve d'une réelle maitrise autant au niveau du propos que de la technique (Les plans de New York sont absolument sublime...). Ferrara encore une fois frappe fort là ou ca fait mal vis a vis de la société amériquaine en général; plus qu'un film, les images dessinent le contour d'un crépuscule autant qu'elles tissent une réalité collective...
La musique et l'atmosphère qui règne durant le film ne sauvent pas le manque de pronfondeur du scénario. Les personnages sont trop stéréotypés, les repliques souvent pitoyables et les scènes d'action sont pour la plupart surfaites. Un film qui est loin d'atteindre le niveau des références que sont Scarface, Les affranchis et L'impasse.
Parfois il faut une seconde vision pour qu'un film vous plaise enfin et c'est le cas pour moi avec The King of New York. Ne l'ayant pas revu depuis longtemps j'ai cette fois-ci vraiment apprécier ce film de Ferrara, réalisé avec un style que j'aime c'est-à-dire nerveux, The King of New York polar urbain violent et vif se contente d'un scénario léger mais l'essentiel de ce genre de film est là. On marche en territoire connu mais ça fonctionne à merveille, les scènes d'action la fusillade, la poursuite en voitures sont superbes et le casting est à la hauteur avec Christopher Walken excellent en gangster déjanté, on peut aussi apercevoir Wesley Snipes en flic désabusé. Du très bon polar sombre et désenchanté.
Un polar exceptionnel, A voir bien sur pour la performance de C. Walken mais surtout pour celle de Lawrence Fishburne, totalement hallucinant en second couteau déjanté !!! Reste un film brillament mis en scène par un Abel Ferrara au meilleur de sa forme ! A ne pas manquer !!!!!
Pitch : Pour redevenir le roi de New York, Frank White ambitionne dès sa sortie de prison de liquider ses rivaux mafieux. Dramatisation à l'extrême récurrente, via une bande son grave accompagnant des scènes théâtralisées. Le plus souvent, c'est le mafieux joué par Christopher Walken qui a le droit à ce florilège de mise en scène. Le problème est qu'il n'a que trop peu de profondeur. Du coup cette dramatisation, cette théâtralisation n'ont qu'un demi-effet. On dirait presque que le côté réussi de King of NewYork tient là ! Les autres rôles sont eux aussi des durs à cuir : des gangsters blacks à la petite semelle, un chef de gang asiatique, le classique chef ritale, des flics qui se prennent pour des héros... Que des gros bras (pour pas un pete de réflexion) ! En apparence car si l'on s'arrête sur leurs répliques, là encore le bas blesse. Ils sont eux aussi dépeints superficiellement, sans une seule réplique qui fait mouche. Une discursivité et une psychologie des rôles très très embryonnaires, le tout étant assemblé par Abel Ferrara sans doute pour surfer sur la vague des films de pégre (ce que je dis va faire polémique). Ce film de mafia là n'est que flingues, gros bras animalisés, manque de profondeur scénaristique que la bande son tente tant bien que mal à corriger et atténuer. La mise en scène est rapide, basique et sommaire, laissant place à l'action, à la noirceur et aux règlements de compte. Attention film de mafia superficiel (incomparable avec les Parrains). Quand vous voyez Frank White sortir à peine de prison et loger direct au sublime hôtel Plaza de New York, possédant une limousine et entouré de deux déesses, vous vous dites logiquement que tout va être rapide au plan de la mise en scène ! Un film qui commence d'entrée par des accélérations de scénario a souvent du mauvais-sang à se faire, si ce n'est pas lui c'est le spectateur qui se le fait !
Polar mythique, presque gothique, littéralement sublimé par un Christopher Walken en état de grâce, soutenu par une pléiades de seconds rôles très forts (le toujours excellent David Caruso en tête...), et dénoyauté avec style par un Ferrara plus qu'inspiré pour l'occasion. Nosferatu de la décadence urbaine et catalyseur des troubles humains, ce "roi de New York" laissera son empreinte en vous longtemps après avoir disparu au fond de la nuit...
Walken ferait un très bon Nosferatu... Là, il hante New York, s'expose, explose, tient le film d'un bout à l'autre. Dans les cadrages de Ferrara, on se surprend à ne guetter que lui, son étincelle, ses mimiques, sa gestuelle, tout ça entre 2 lignes de coke et un réglement de compte. The King of New York est un beau film nocturne hanté.
J'ai vu ce film à sa sortie et j'en avais gardé le souvenir d'une oeuvre puissante. J'ai eu l'occasion de le revoir récemment. Et là, déception. Le film a veilli. C. Walken traine sa dégaine de mort vivant avec le talent qu'on lui connaît, mais il a renouvelé à l'envie la même prestation dans d'autres film. Les scènes d'actions, qui se veulent des éclairs de violence, sont dignes d'une série télé actuelle, de même pour les éclairages et la musique, en bref tout cela est très daté, un peu clinquant et toc. Néanmoins, le cinéaste sait filmer admirablement la ville. En conclusion un polar urbain honnête, vraisemblablement précurseur sur certains points mais malheureusement pour lui qui a pu servir de modèle depuis pour des copistes d'un talent supérieur.