Keaton arrive à tenir en haleine avec un type qui construit une maison. Diverses péripéties attendent les prochains hôtes et le génie de Keaton permet des gags supers (la séquence de la porte dans le vide devenu un classique, les trains etc). On s'en lasse pas.
" La Maison démontable " qui est l'une des premières réalisation de Buster Keaton ( et qui est co-réalisé par Edward Cline ) est un court métrage vraiment savoureux et qui possède bon nombre de séquences d'anthologie. La séquence la plus marquante reste sans aucun doute celle où la maison tourne tel un manège en plein milieu d'une tempête. L'interprétation de Buster Keaton et de Sybil Seely ( qui joue la femme de Keaton ) est vraiment très drôle, la mise en scène est sans temps mort et le tout fait que l'on se trouve devant un véritable chef-d'oeuvre du burlesque. Un vrai régal.
En 22 minutes Buster Keaton nous plonge dans un condensé d'humour incroyable, totalement farfelu et loufoque La Maison démontable est un vrai régal pourtant ce court-métrage muet en le revoyant et en découvrant d'autres œuvres de Keaton ne me semble finalement pas le plus poilant au niveau des gags mais cela n'en reste pas moins un film important du 7ème Art et qui se regarde avec un plaisir immense.
Un couple reçoit en cadeau une maison en kit, et passeront une semaine infernale à essayer de la monter. Buster Keaton part de cette idée saugrenue pour nous livrer une palette de gags burlesques et physiques à souhaits. Les spectateurs d'aujourd'hui pourraient trouver le film simple, car sa mise en scène l'est... du moins en apparence. Oui, il s'agit principalement d'une série de plans fixes, qui font en réalité la part belle aux cascades et autres gags millimétrés, savamment préparés à l'avance. Sans maquette, ni doublure, ni mannequin, il est assez incroyable de voir certaines cascades que l'immense majorité des acteurs refuserait de réaliser de nos jours. Des pitreries au timing parfait, soutenues par quelques idées assez géniales. On cite souvent le plan de la façade de maison qui tombe, ou celui de la locomotive, mais il y a surtout ce gag de la savonnette, perdue par l'actrice nue dans sa baignoire. Une rupture du quatrième mur audacieuse... et surtout une nudité osée pour l'époque, qui n'aurait jamais passé la censure du code Hays dans les années 30. Un petit classique du burlesque !
Un court très sympa et très drôle. La fantaisie et l’agilité de Keaton donnent une tonalité légère à l’action et surtout amènent des gags souvent surprenants. Le film contient aussi cette fameuse scène du train qui enfonce la maison.
Pour une fois, Buster Keaton ne cherche pas à conquérir le cœur de sa bien-aimée mais commence La Maison démontable en l’épousant. Il doit cette fois construire leur nid douillet et le moins que l’on puisse dire est qu’il ne pourra pas être architecte ! La construction de cette maison toute bancale permet un enchainement de gags associant de nombreuses idéesspoiler: (la main devant la caméra quand sa femme doit sortir de son bain pour ramasser son savon soulignant la censure volontaire des auteurs de films tous publics) et des cascades dangereuses typiques de l’acteur-réalisateurspoiler: (la façade qui tombe sur notre héros qui se trouve pile à l’emplacement de la fenêtre, le même personnage qui tombe d’un étage…) . Ainsi, La Maison démontable est une vraie pépite du slapstick qui est toujours aussi efficace cent ans après sa réalisation et qui justifie le fait que de nombreuses personnes place Buster Keaton aux côtés de Charles Chaplin au sommet de la comédie burlesque américaine.
… ou « La maison démontable » est un court de Buster Keaton toujours aussi agréablement étonnant. Je ne le répèterai jamais assez, cet acteur réalisateur ne se répète pratiquement jamais dans ses gags et cascades. Pourtant… pourtant, huit ans plus tard, on retrouvera la tempête qui dévaste tout et contre laquelle il va lutter ; et une façade de maison qui s’écroulera sur lui, l’encadrement d’une fenêtre l’épargnera de la mort. Quoique dans le burlesque de Buster Keaton, ce peut-être apparenté à un cartoon tant les personnages qu’il incarne paraissent indestructibles. Ne croule-t-il pas sous un piano ?! Bref, huit ans plus tard, on retrouvera ces gags dans « Steamboat Bill, Jr ».
A part ça, Buster Keaton n’aura pas à s’évertuer pour séduire une belle car le film démarre sur son mariage. Sa partenaire jouée par Sybil Seely participera ici ou là à quelques cascades comme passer d’une voiture à l’autre roulant à vive allure ou passer de bas en haut en raison d’une palissade pivotante. Ce peut-être une doublure, toujours est-il que c’est bien réalisé comme les gags dans cette maison montée n’importe comment. spoiler: Le pauvre Buster Keaton est victime d’un malfaisant qui s’est amusé à fausser les numéros des caisses de montage que devait suivre chronologiquement Buster Keaton.
A noter une scène assez audacieusement coquine : la mariée nue dans son bain. Pas de plan serré, plan large où le buste de la mariée laisse suggérer la naissance de sa poitrine. Son savon lui glisse entre les mains, elle regarde la caméra, c’est-à-dire nous spectateurs, nous invitant à appliquer une main respectueuse devant nos yeux afin qu’elle puisse en toute confiance et pudeur récupérer son savon. Scène savoureuse. Je me répète : encore un très bon Buster Keaton…
Buster Keaton possédait un sens aigue de la progression comique. Après un début assez planplan, le film s'emballe de plus en plus pour nous offrir un véritable catalogue d'inventivité et se terminer dans un tourbillon de folie (dans tous les sens du terme) A noter une très émoustillante scène un peu spoiler: érotique dans la salle de bain où avec un peu d'attention on peut apercevoir le téton de Miss Sybil Seel y. Un petit bijou.
La Maison démontable est un film américain réalisé par Buster Keaton et Edward F. Cline en 1920. Un jeune couple se fait offrir une maison en kit pour leur mariage. C’est ici que les situations comiques du court-métrage de vingt minutes débutent, car il va falloir la monter. Mais quelqu’un s’est amusé à inverser les numéros des caisses et celle-ci ne sera pas si simple à arranger. Il s’agit de l’un des premiers courts métrages de Buster Keaton sans Fatty Arbuckle qui occupait généralement la place de premier rôle. L’acteur réalisateur fait déjà preuve d’ingéniosité pour créer des gags différents autour de cette maison en kit. Une belle découverte qui inspirera de nombreux musiciens pour sa mise en scène. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
"La Maison démontable" (One Week) est un format court en N&B écrit et mise en scène par Buster Keaton en 1920. Le film montre une bonne qualité technique, des effets visuels efficaces, et des idées originales. Buster en bricoleur novice vaut le détour. Une Comédie nous réservant bien des surprises se déroulant sur 8 jours / 8 Sketchs ou à chaque jour suffit sa peine. Le pitch : En cadeau de mariage, Buster reçoit des caisses contenant une maison préfabriquée. La construction va être délicate car un rival a trafiqué les numéros de caisses.
Un des plus iconiques films du grand réalisateur/acteur de Buster Keaton ! 1920, et déjà, beaucoup de prouesses ! Spectaculaire pour l'époque et même aujourd'hui, ces scènes de cascades mémorables, donnent à ce film, un statut de film culte ! 25 minutes de bonheur
Un des classiques du cinéma court muet. Les mésaventures du personnage de Buster Keaton et de son épouse, tout juste mariés, sont amusantes et inventives. Les comiques de situation et de gestes sont maîtrisés par un Keaton alors en pleine ascension de la gloire (qu'il atteindra avec "Sherlock Junior" en 1924) et un jaloux perfide et rusé. L'ensemble est prenant et réserve même au spectateur deux scènes à suspense malgré sa courte durée. Sympathique.
Un incroyable numéro d'acrobatie et de folie. D'une agilité et d'un rythme fou, Buster Keaton impressionne de ce qu'il arrive à faire avec son corps. Mais ce n'est pas tout, la mise en scène est ultra inventive. Utilise la courte focale, le zoom, le travelling et se permet même une cocasse et novatrice mise en abîme lors d'un scène de nudité oui oui de nudité ! Bref c' est super et ça a plus de 100 ans !!
Crédité au scénario et à la réalisation avec Edward F. Cline, Buster Keaton se met en scène pour la première fois en 1920. Trois ans plus tôt, il avait été aussi crédité à la réalisation de Fatty chez lui avec Roscoe Arbuckle. Mais ce premier passage derrière la caméra en 1917 semble ne pas être certifié. Ici, Keaton et Sybil Seely forment un jeune couple heureux propriétaire d’une maison en kit reçue en cadeau. La maison démontable (mais à monter en moins d’une semaine) brille de multiples belles idées de mise en scène telle cette main qui vient se placer devant l’objectif de la caméra pour masquer opportunément une scène filmée dans une salle de bains. C’est cependant la maison-titre qui fait l’objet de toutes les intentions des deux metteurs en scène. Une maison à l’architecture peu conventionnelle et qui menace de s’écrouler à tout instant. Cette habitation pouvant pivoter sur elle-même prend alors des allures de maison-manège puis de maison-caravane. Le spectateur pourra alors apprécier le filmage circulaire adopté et les inversions sol/plafond. La maison démontable se clôt sur une impressionnante scène de dé-construction.