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Santu2b
254 abonnés
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1,0
Publiée le 23 février 2010
Dans le monde cinéphilique et cinématographique, la carrière du grand Alfred Hithchcock y est spécifique car immensément riche. En un peu moins de cinquante il aura réalisé près de soixante films. Et en presque soixante films il nous aura livré du très haut mais aussi (forcément) du bas. "L'Étau" réalisé en 1969 fait malheureusement partie du bas. En effet sur fond de guerre froide le long-métrage évoque l'histoire de Boris Kusenov, haut fonctionnaire du KGB qui profitant des vacances de sa famille décide de passer à l'ouest pendant la crise des missiles à Cuba. Avec ce film toute la maitrise d'Hitchcock se retrouve dans la forme mais pas dans le fond. Car malgré la superbe photographie et la réalisation si soignée, ces dernières ne sont au service que d'une intrigue plate et ennuyeuse dominée par des interprètes sans étoffe. C'est mal joué, mal écrit et à aucun moment on ne retrouve la maestria du maitre dans l'art de diriger. Il faut attendre le dernier quart d'heure et l'arrivée des deux grands acteurs que sont Philippe Noiret et Michel Piccoli qui auront su tout de même apporter leur charisme et leur grain de fraîcheur au film même si cela aura été en vain. Pour le reste il s'agit indiscutablement d'une oeuvre mineure.
Ce film d'Hitchcock ne parvient pas à emballer le spectateur : peu de suspense, un scénario qui part un peu dans toutes les directions... Quelque rares scènes éveillent l'intérêt.
Bien trop longue et compliquée, cette histoire d'espionnage déçoit rapidement car Hitchcock ne parvient pas à conserver suffisamment notre intérêt pour son oeuvre. Un film correct, donc, mais largement inférieur à ce que le maître du suspense nous a habitués...
Un film assez inégal mais plaisant. Des scènes absolument sidérantes (le magasin de porcelaine, les rencontres du fleuriste) mais aussi des scènes longuettes (le repas à Paris). Si le scénario n'est pas mauvais, le film pêche surtout par un manque de charisme des acteurs. Une autre défaillance réside dans le fait qu'il n'y ait pas d'acteur principal, pas de héros mais une multitude de personnages. Cependant, le film s'avère relativement bon, mais est éclipsé par la remarquable filmographie d'Hitchcock.
Alfred Hitchcock est pour moi une référence absolue en terme de cinéma même si je dois reconnaître que sa filmographie comporte des hauts (très hauts) et des bas. En 1969, sir Alfred commençait à vieillir quelque peu et ne semblait plus franchement croire en ses projets. Après le raté "Torn Curtain" trois ans auparavant, il se servait à nouveau du contexte politique de l'époque pour mettre en scène un thriller de plus, puisant son suspense dans les tensions internationales et plus particulièrement ici dans la crise des missiles de Cuba (Octobre 1962). Ne croyez pas qu'il s'agisse d'un long-métrage documenté puisque je dirais que seule l'ambiance est vraiment réutilisée, les événements précis n'étant présents qu'en toile de fond. A vrai dire, on se fiche un peu des différents discours même si quelques images d'archives montrent des défilés militaires ou et autres meetings immenses orchestrés par Castro. Le ton est donné dès le début (viscéralement anticommuniste), les clichés ultraprésents, les éléments de toute production d'espionnage se respectant alimentent régulièrement une intrigue bancale aux personnages creux. On peut alors s'amuser à relever les changements dans le style Hitchcockien (un peu de caméra à l'épaule, jeu avec le son, femme fatale cubaine et plus blonde glaciale) et suivre distraitement ce thriller pas mauvais mais tellement prévisible. L'interprétation est quant à elle pitoyable, la dernière demie-heure effarante. Pour le reste, force est de constater que l'ensemble se tient, accrochant la majeure partie du temps le spectateur, pris dans les tenailles d'une histoire d'amour très romanesque, d'un complot vraiment terrible, de révélations très explicites. A vrai dire, "Topaz" ne vole pas bien haut, est indigne d'un Hitchcock tout en s'avérant plaisant dans la mesure où il évite majoritairement les longueurs et parvient à divertir. A voir mais pas pour Hitch.
Tourné entre " Le Rideau Déchiré " et " Frenzy ", ce 55ème long métrage d'Alfred Hitchcock est clairement l'un des moins réussi du réalisateur. Cette histoire d'espionnage possède un premier quart d'heure assez intéressant, par contre le reste de l'oeuvre se suit avec beaucoup d'ennui, et à part sur certaines séqeunces, on arrive jamais à retrouver le style qui à fait la renommer du metteur en scène. En plus, l'ensemble de la distribution n'est vraiment pas à la hauteur, notamment en ce qui concerne Frederick Stafford qui manque cruellement de charisme par rapport au personnage de André Devereaux, et qui est à mon sens une grossière erreur au niveau du casting. En fait, les seuls atouts de ce film sont à mettre à l'actif d'une part de Maurice Jarre qui signe un partition musicale vraiment agréable à écouter, et d'autre part de Jack Hildyard qui nous offre une photographie assez soignée dans son ensemble. Il s'agit donc au final d'une oeuvre clairement décevante de la part d'un tel metteur en scène et que l'on à du mal à visionner jusqu'à la fin.
Voilà un film d’Hitchcock que j’ai décidément du mal à voir dans son intégralité. Apparemment peu inspiré par son sujet, Hitchcock semble se perdre dans ce tripotage politique sans queue ni tête. Et le spectateur que je suis s’y perd aussi, me plongeant pitoyablement dans un lancinant ennui abyssal… Difficile en effet de rentrer dans l’intrigue avec tous ces changements de lieux assez déstabilisants, et cette succession de personnages superficiels pour lesquels on a vraiment du mal à s’attacher… Scénario imposé à Hitchcock, reluisant de confusion et d’incrédibilité, fin tronquée, acteurs rigides et emphatiques : ‘Topaz’ n’est pas un bon film, en dépit des quelques efforts visuels et de la maîtrise technique naturelle de son réalisateur. Un faux pas dans la carrière d’Hitchcock, visiblement en petite forme. Et malgré tout l’intérêt que je porte à celui qui reste un de mes réalisateurs fétiches, je ne vois rien de bon à garder dans ce film, si ce n’est ses insoupçonnées et remédiables vertus contre mes insomnies nocturnes. A oublier.
C’est une rare fosse note dans la partition d’Hitchcock, mais c’est quand même une fausse note. Le récit noué de fils blancs, pas très précis, certainement confus, court-circuite un suspense semblable à une ampoule défaillante qui clignote. Le casting prestigieux, quant à lui, ressemble à de beaux oiseaux immobiles qui n’ont rien à becqueter dans une cage en acier.
Tout grand réalisateur connait des bas dans sa carrière. "Topaz" en est la parfaite illustration. Hitchcock a beau avoir soigné les décors, les mises en scène et les plans (le travelling reste son point fort), son film ne parvient jamais à décoller. Pire, il s'est empêtré dans des rebondissements grotesques d'une affaire d'espionnage international des plus soporifiques. Les acteurs eux-mêmes ont l'air de s'ennuyer et de devoir surjouer. A tel point que même l'acteur principal, Frederick Stafford, ressemble à un parpaing sous tranxen. Ce ne sont pas les apparitions des quelques acteurs Français qui changeront la donne, ni la musique barbante de Maurice Jarre. A moins d'être passionné par la "guerre froide", "Topaz" (durée : 2 heures!) permet uniquement de faire des économies en tisanes. On se console comme on peut.
Certainement un des films les moins connus d’Alfred Hitchcock mais L’Etau s’avère être un bon divertissement dans le genre de l’espionnage. Un agent du contre-espionnage français est chargé par les services secrets américains de mettre à jour les agissements des soviétiques à Cuba et de trouver la taupe qui envoie des renseignements sur l’OTAN vers l’URSS. Il part ainsi pour Cuba afin de rencontrer les membres de mouvements anticastristes. Sorti en 1969 donc entre Le Rideau Déchiré et Frenzy, L’Etau est un des films les moins mémorables et célèbres du maître du suspense. Le scénario du film prend place dans un contexte de Guerre Froide et traite d’une crise majeure sur le plan politique qui a eu lieu pendant les années 1950, la crise des missiles de Cuba. Le scénario de ce film d’espionnage est excellent, l’histoire est passionnante et pour ma part je ne me suis pas perdu, j’ai tout de suite accroché ! Etant fasciné par l’Histoire et surtout par cette période je ne peux qu’aimer ce scénario, le film est très intéressant sur le plan historique surtout qu’il est inspiré d’une histoire vraie. Quand j’ai vu L’Etau j’ai tout de suite pensé à un film de James Bond avec les agents secrets, les taupes, les microfilms, les gadgets. Hitchcock avait été pressentie pour tourner le deuxième opus de la saga bondiènne, Bons Baisers de Russie, qui prenait place pendant la Guerre Froide d’où ce sentiment d’ambiance à la James Bond mais qui est ici en moins bien. Le film bénéficie d’une bonne distribution: Frederick Stafford, Dany Robin, John Vernon, Karin Dor et de deux acteurs français très célèbres Michel Piccoli et Philippe Noiret. Mais ce qui pose problème dans ce film c’est qu’on ne retrouve pas le style du réalisateur qui faisait sa gloire dans ses plus grands films comme La Mort aux Trousses, Psychose ou encore Les Oiseaux et j’en passe. Le film est clairement en dessous des autres en matière de style, de suspense et de tension, on retiendra quelques scènes comme le début avec le passage à l’Ouest de la famille et la séquence avec la mallette rouge qui est très bien mais L’Etau manque clairement de suspense et de style hitchcockien. Et en plus le film est bâclé ce qui nous laisse un peu sur notre fin. On reste tout de même pris dans ce film d’espionnage grâce à une bonne histoire mais il ne restera pas dans les mémoires comme le plus célèbre film d’Hitchcock.
En réalisant "L'Étau", celui que l'on nomme le Maître du Suspense renoue avec le film d'espionnage dans un contexte de Guerre Froide. Il s'agit d'un film long et intéressant qui possède ses quelques moments de virtuosité, grâce à une image qui nous parle et une caméra habile. Les personnages ont de la consistance et pratiquement tout le film tourne autour de la fidélité et de la trahison, que ce soit en politique ou dans le couple. Il y a de la tension durant certaines scènes et le spectateur a le sentiment de pénétrer dans un univers à la fois fascinant et dangereux, mais également complexe. Par contre, le film manque un peu d'action entre le milieu et la fin, alors que le début est plutôt bien lancé... En clair, ce n'est pas le meilleur Hitchcock, mais c'est quand même pas mal. Ce n'est pas un film à voir en priorité et je trouve qu'il ne tient pas la comparaison avec "Psychose", "Vertigo" ou "L'Inconnu du Nord Express" par rapport à l'art qu'ont ces films pour constamment nous donner cette envie de connaître la suite. Et pour une comparaison plus directe, "Le Rideau déchiré" se trouve quand même un petit cran au-dessus de ce film-ci. Pourtant, dans le cas de "L'Étau", il faut reconnaître qu'une fois pris dedans, le spectateur se sent forcé d'y rester.
Le film n'est plutôt pas trop mal mais il est handicapé par l'interprétation de Frederick Stafford qui est aussi crédible en agent secret qu'un héros de roman-photo. Autre problème (assez courant chez les américains), tout le monde parle anglais, alors que le film se passe au Danemark, à Cuba et en France, en plus des États-Unis. Si vous n'avez jamais entendu Philippe Noiret et Michel Piccoli parler anglais, c'est l'occase ou jamais !
Réalisé dans le même contexte, mais avec beaucoup moins d'inspiration que pour "Le rideau déchiré", ce "Topaz" est donc lui aussi un thriller d'espionnage sur fond de guerre froide. Cette fois, on sent vraiment Hitchcock fatigué et pas du tout inspiré par cette histoire. Les rebondissements sont assez prévisibles, les personnages totalement creux, et les interprètes ne peuvent rien sauver (et pourtant, avec Piccoli et Noiret, il y avait du potentiel). Le film tente, toujours dans la lignée du précédent, de mélanger une trame policière et une trame amoureuse, mais n'y arrive jamais. Hitch se perd dans des intrigues multiples et fractionnées, et jamais on ne parvient à réellement s'attacher aux personnages. On se consolera juste avec une photographie réussie et quelques belles scènes, mais bien isolées dans un ensemble très brouillon ; je pense à une agonie féminine filmée en plongée, avec une grâce incroyable, ou encore aux images finales, qui symbolisent bien l'un des thèmes du film (les héros de l'ombre). Quelques images, c'est tout ce que le Hitchcock fatigué a réussi à sauver ce cette commande de studio qu'il n'a jamais eu envie de réaliser. C'est bien peu...
Film intéressant pour y voir Piccoli et Noiret chez Hitchcock, et toutes les scènes à CUBA notamment une scène magique de meurtre filmée de facon totalement originale. Eblouissante. Mais le film est lent, quasi ennuyeux, et n'arrive pas a le cheville de Notorious/Les Enchainés par exemple.