Derniers Avis sur La Vengeance des monstres

Un scénario hallucinant avec des monstres exilés sur une île déserte à la suite d'un procès et qui la quittent car ils ont un but, des effets spéciaux toujours aussi grossiers, des Cubains sympathiques aidant un Américain, une fin sortant des sentiers battus mais surtout, ce qui fait du film un bon nanar des familles, c'est le cynisme à toute épreuve et en toute situation du principal protagoniste, apportant une touche comique inattendue mais malvenue pour ce type de production !

A défaut de pouvoir éradiquer tous les bébés mutants, ils ont été placés sur une île déserte, jusqu’à ce qu’un homme, opposé à cet exil, décide de les ramener sur le continent.

Il s’agit ici du troisième et dernier opus de la saga démarrée en 1974 et poursuivie en 1978. Près de 10ans après le dernier volet, Larry Cohen remet le couvert pour notre plus grand malheur. Le premier opus n’était qu’une banale Série B et sa suite ne faisait guère mieux tout en restant divertissante. Alors que le réalisateur pouvait en rester là, il en a décidé autrement en réalisant ce troisième chapitre qui n’apporte strictement rien de plus à la saga, si ce n’est de décrédibiliser l’ensemble avec des monstres encore plus affligeants et consternants.

D’emblée, le ton est donné lorsque l’on assiste bouche-bée durant le procès à l’attaque du bébé sur le juge en plein tribunal spoiler: (le monstre écartant les barreaux de sa cage pour s’en extirper avant de se ruer sur le juge).


La séquence est assez ahurissante, on est face à un mélange de stop-motion & d’animatronic, ça ressemble vaguement à du Ray Harryhausen période Jason et les Argonautes (1963), sauf qu’il s’est passé plus de 20ans entre les deux films !

Dans les premiers opus, on se désolait de ne pas voir suffisamment les bébés mutants, cette fois-ci, on en a pour notre argent. On les voit même beaucoup trop et comme ils sont laids et très mal réalisés, cela décrédibilise encore plus chacune des scènes où ils apparaissent. On en vient alors à regretter toutes les fois où l’on ne les voyait qu’en vue subjective ou subrepticement.

Au final, La Vengeance des monstres (1987) est, comme les précédents, une Série B à faible budget, mélangeant différents genres (l’horreur, l’aventure et la comédie) pour un résultat qui laisse plus que perplexe et nous laisse un arrière-goût amer, celui d’avoir perdu notre temps.

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La vengeance des monstres est un petit film typique de Larry Cohen : c’est-à-dire pas vraiment mauvais, mais franchement pas très enthousiasmant non plus.
Le casting est assez bon, avec des acteurs globalement à la hauteur, notamment Michael Moriarty, pas connu mais honorable à l’écran. Il est accompagné d’autres interprètes eux aussi assez anonymes, sauf peut-être Karen Black et James Dixon, déjà vu dans les précédents métrages de la saga et à l’expérience rodée dans le domaine du film fantastique de série B. Globalement les personnages ne sont pas mauvais non plus, avec toujours ce point positif chez Larry Cohen de donner un peu de relief à ses rôles, en adéquation d’ailleurs avec le côté dénonciateur et engagé de ses films.
Le scénario est donc comme souvent chez Cohen porteur de sens, avec une dimension sociétale réelle, qui pourra toujours trouver un écho de nos jours. Le souci c’est comme beaucoup de métrages du réalisateur, que La vengeance des monstres devient ainsi assez vite bizarre. En effet, mêlant horreur, satyre sociale, comédie, film d’aventure, on se retrouve vite avec un pot-pourri qui part dans tout les sens, se disperse, et fini par ne plus donner grand-chose à l’écran. L’horreur s’exprime dans quelques scènes disparates, la dimension aventure se limite à des balades dans la jungle, la comédie peine à franchement faire rire, et il reste alors la satire sociale qui au milieu de tout cela peine à prendre. N’est pas Verhoeven qui veut, et il faut avouer que du coup La vengeance des monstres fait un peu penser au Terrain miné de Seagal : de belles attentions dans le message, mais un rendu foutraque, des maladresses trop nombreuses, quelques moments aux limites du ridicule l’affaiblisse beaucoup.
La réalisation est sobre, pas mauvaise mais assez timorée, avec un Cohen versatile. Un coup il semble vouloir nous donner une belle scène horrifique (celle d’ouverture est pas mal), puis un autre coup sans grande raison il nous assène un hors-champs frustrant. Il y a des passages ratés aussi, notamment sur la plage ou sur les toits. Il y a avait franchement mieux à faire que ce que nous a livré Cohen dans ces deux moments. En revanche il utilise bien les décors de l’ile. Offrant de beaux paysages naturels, il aurait été clairement plus judicieux de faire se dérouler le film dans ces décors, et d’offrir un métrage exotique qui y aurait clairement gagné. La photographie reste de bonne tenue pour un film des années 80. Sans fioriture dans son style habituel, Cohen propose une ambiance sombre et urbaine. Les effets spéciaux sont assez médiocres. Outre des effets horrifiques globalement très moyens, le film propose des créatures trop peu convaincantes. Si quelques scènes font illusion avec les bébés (le seul passage où l’un d’eux apparait en entier est curieusement le meilleur), en revanche les monstres adultes ne convainc pas. Pas qu’ils soient mauvais, mais le film se refuse catégoriquement de les montrer de manière naturelle, et cherche toujours à les cacher, de sorte que finalement ça devient vite agaçant. On peut comprendre qu’un film à petit budget cache ses monstres en animatronique ou en images de synthèse, car c’est difficile à montrer de manière crédible, mais là qu’il suffisait d’un maquillage ou d’un masque c’est frustrant. Sinon la bande son est assez décevante, rien à retenir de ce côté.
Au final La vengeance des monstres n’est pas un bien grand film d’horreur. Pas absolument défectueux, il est bien aidé par un concept désormais rodé qui a fait ses preuves, par des acteurs à la hauteur, par un rythme assez plaisant, quelques qualités de ci de là, mais comme la plupart des films de Cohen il reste juste moyen. 2.5

Pour le dernier volet de sa trilogie des monstres, Larry Cohen délaisse la tonalité dramatique des débuts pour un esprit plus léger ancré dans les années 80. Si des sujets de société comme le sida ou l'euthanasie sont quand même abordés dans sa première moitié, le film prend ensuite un virage plus décontracté dans la grande tradition des films de monstres en enchaînant scènes d'attaques et idées outrancières allant jusqu'au grand-guignol (voir la scène surréaliste du bateau). La performance de Michael Moriarty est remarquable mais les limites budgétaires se font cruellement ressentir, ce qui atténue malheureusement l'impact visuel et narratif de l'ensemble.

Dernier volet d'une trilogie de terreur, la revanche des bèbès-monstres tueurs! Dans "It's Alive" (1974), puis "It Lives Again" (1979), le cinèaste Larry Cohen posait le problème de l'euthanasie! Huit ans après, il dènonce avec humour les grandes peurs de l'Amèrique, de la pollution au sida! Les bèbès-monstres, crèès par le maquilleurs Rick Baker, ont grandi depuis! Pour les animer, diffèrentes techniques d'effets spèciaux sont utilisèes : image par image, marionnettes, costumes revêtus par des acteurs! Michael Moriarty (le pourri de "Holocaust") s'associe à Karen Black pour prendre la dèfense des mutants! Conclusion, "It's Alive III: Island of the Alive", c'est du fantastique ècologique, mais ce troisième volet a pris aujourd'hui un mèchant coup de vieux...

La suite de "Le monstre est vivant) est plutôt pas mal. Il n'y a pas de longueurs, mais les effets spéciaux prennenet un gros coup de vieux! Bon film quand même.