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    The Secret life of words
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    Valerie Pereniguez
    Valerie Pereniguez

    2 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 janvier 2024
    Bouleversant.
    Suis tant émue, qu il m est impossible d'en dire plus. Sauf "regardez ce film " ⭐⭐⭐⭐⭐💞
    Bravo aux acteurs, et la réalisatrice de cette touchante histoire.
    DarioFulci
    DarioFulci

    107 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 juillet 2018
    Après l'excellent "Ma vie sans moi' Isabel Coixet se lance dans un petit drame sentimental qui place les personnages dans un étude très littéraire. Un homme blessé, une femme abimée, des non-dits et une intimité presque naturelle qui les lie.
    La réalisatrice évite le maniérisme et concentre toute son attention sur les regards, les gestes, les petits mots. Isolés du monde sur une plateforme pétrolière, tout le film baigne dans une ambiance quasi-poétique réussie mais il faut bien le reconnaître un peu vaine. Le film est beau, c'est bien joué, filmé mais l'intérêt de tout cela est un peu limité.
    Je préfère largement "Ma vie sans moi", qui avait une puissance dramatique et sensible beaucoup plus large.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    56 abonnés 1 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 juillet 2018
    spoiler: Le film fait suite au documentaire qu’Isabel Coixet avait réalisé précédemment, « Viaje al corazón de la tortura » (2004), sur les victimes de violences et de torture, notamment en Yougoslavie.
    Hanna (jouée par la canadienne Sarah POLLEY, 26 ans), sourde et solitaire, travaille depuis 4 ans dans une usine de textiles en soie en Irlande. Vu l’absence de bonnes relations avec ses collègues de travail, son patron lui octroie 1 mois de congés. Ayant une formation d’infirmière, elle se fait embaucher sur une plate-forme pétrolière afin de soigner Josef (Tim Robbins, 47 ans) brulé au visage, suite à un incendie (qui a fait aussi un mort). Dans ce huis-clos, chacun va se confier : spoiler: elle, originaire de Dubrovnik où elle a été violée et torturée (sa poitrine est couverte de cicatrices), ayant honte d’avoir survécu et lui qui a brisé un couple d’amis dont il était amoureux de la femme. Après avoir quitté la plate-forme et être soigné à l’hôpital, Josef retrouve Hanna par l’intermédiaire de sa psychologue, Inge (Julie Christie, 65 ans), basée au Danemark…
    Un beau film mais trop long (122 mn) dont le sujet est plus la reconstruction que les séquelles de la guerre spoiler: [l’absurdité de la guerre en ex-Yougoslavie est remarquablement traitée dans « Un jour comme un autre » (2016) de Fernando Léon de Aranoa]
    . Le fait de situer principalement le film sur une plate-forme pétrolière n’apporte pas grand-chose et aborde partiellement ce monde isolé où se côtoient des gens aux motivations diverses et qui aurait pu être, également, l’objet du film. .
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 avril 2018
    Revu hier soir, ce film, que je n'avais pas oublié, est à mes yeux un chef d’œuvre absolu. .Magistralement interprété, il nous fait découvrir peu à peu les secrets de deux personnages douloureux qui souffrent d'autant plus qu'ils se sont refermés sur eux, mais que cette communauté de souffrance autant que l'intimité imposée par le cadre rapprochent au point de leur permettre un début de libération. Assez pour pour autoriser le choix d'un happy-end optimiste, au-delà de l'horreur, au-delà de la culpabilité qui les empêchait de vivre.
    Et il y a, avec le personnage secondaire de cet océanographe de bonne volonté qui, bien que sans illusions, ne renonce pas à sa mission de scientifique, cet isolement sur une plateforme pétrolière condamnée qui, outre la vraisemblance qu'il fournit à l'évolution des personnages fait de cette histoire une sorte de métaphore de la condition humaine.
    Peu de films ont aussi bien illustré la souffrance, la culpabilité, la résilience.
    globi C.
    globi C.

    9 abonnés 451 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 avril 2016
    Un joli film dans lequel les personnages se dévoilent peu à peu, malheureusement certains dialogues secondaires sonnent creux et la photographie banale ne remplit pas les nombreux temps morts.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 13 mai 2015
    Ce film ovni ne peut laisser indifférent : soit on n'accroche absolument pas avec son univers (ce que l'on sait très vite), soit on en tombe amoureux fou et pour longtemps.
    Je l'ai découvert par hasard, sans en connaître l'histoire, sans avoir lu le moindre résumé, intriguée par la scène d'ouverture dont le décor (une usine irlandaise) et la bande son (électronique) m'a rappelé « Dancer in the dark » de Lars von Trier. Les minutes passent, mon étonnement ne fléchit pas : le personnage central – campé par Sarah Polley – est énigmatique et mène une existence rythmée de rituels étranges. Hanna mange toujours le même repas, se lave avec le même genre de savon, exerce un métier répétitif sans jamais parler à personne. Une vraie machine. Au point que son directeur insiste pour qu'elle prenne des vacances. La suite du film n'est pas sans rappeler, cette fois, « Breaking the waves ». Lors de son congé forcé, incapable de ne pas travailler semble-t-il, Hanna se fait embaucher pour quelques semaines, comme infirmière à bord d'une plateforme pétrolière sur laquelle a eu lieu un accident. C'est là qu'au milieu de l'océan, entre le ronflement lancinant des pompes et celui des vagues, elle fait la connaissance de Josef – le grand et séduisant Tim Robins – qui souffre de brûlures graves. Lui est aveugle (frappé de cécité suite à l'explosion dont il a été victime), elle est à moitié sourde, réglant son appareil auditif selon qu'elle ait envie ou non d'entendre le monde qui l'entoure. Tous les deux vont peu à peu s'apprivoiser, se cacher derrière l'obscurité afin de se créer une nouvelle identité pour, au final, rompre le silence, spoiler: se confier totalement et mettre en lumière, tour à tour, leurs sombres secrets.
    Ce film sublime, aux personnages secondaires touchants (les hommes qui travaillent à bord) peut paraître lent : c'est que, sur cette plateforme, le temps, comme l'activité pétrolière, s'est arrêté. Ne restent que les mots échangés – parfois légers, souvent profonds – la mer – dans toute son immensité, terrifiante et belle – ainsi que la musique – omniprésente et à tomber. J'ai eu peur de deux choses, la première fois : spoiler: d'abord, que l'intrigue évolue à peine et que l'on n'apprenne jamais rien à propos de Hanna (ce qui n'est pas le cas puisque son histoire fera sens). Ensuite, que le film vire en relation d'amour impossible, avortée (ce qui, de mon point de vue, aurait été assez frustrant, peut-être même un peu facile). En réalité,
    The Secret Life of Words est une superbe histoire d'amour, envoûtante, qui emporte telle une lame de fond. Seule la voix off, planant ici et là, garde ses secrets, chacun pouvant l'interpréter comme il le souhaite.
    Oriwa
    Oriwa

    67 abonnés 898 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 avril 2013
    Je n'm'attendais pas à un film si lent et si vide... Seule la dernière demi-heure est prenante. Pourtant le sujet aurait pu mener à quelque chose de profond. Dommage, j'aurais aimé y trouver davantage d'intérêt et être plus émue. Bande son sympathique.
    Cluny
    Cluny

    78 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 octobre 2012
    Hanna travaille dans une usine en Irlande, emmuré dans son silence et ses phobies. Insensible au bruit (elle débranche son appareil auditif), insensible aux autres, qui eux vont se plaindre de cette ouvrière modèle mais si peu communicative. Sommée de prendre des vacances, elle déplace sa solitude dans un hôtel miteux en bord de mer, en face d'une plateforme pétrolière d'où se dégage de la fumée. Ayant entendu la conversation téléphonique d'un homme chargé de trouver une infirmière pour soigner un grand brûlé sur la plateforme, elle se propose.
    Sur la plateforme où la production a été arrêtée, vivotent quelques hommes : un cuisinier qui fait chaque jour un plat différent, assorti à la musique qu'il écoute, un océnographe qui mesure le nombre de vagues qui viennent frapper les pilotis, un contremaître taciturne qui a le roulis dès qu'il est à terre, et Josef, le blessé. Malgré la douleur, ou à cause d'elle, il parle, pose des questions, et face au silence d'Hanna, émet des hypothèses : sur son prénom, sur la couleur de ses cheveux (il est temporairement aveugle), sur son origine. Progressivement, elle abaisse sa garde et commence à se livrer, amusée par sa tenacité. Mais l'un et l'autre ont le poids de la douleur et de la culpabilité à dépasser pour se découvrir et s'accepter mutuellement.
    Rien d'étonnant à ce que ce film ait été produit par les frères Almodovar. Non que la façon de filmer d'Isabel Coixet, tout en épure, évoque le style flamboyant du pape de la movida. Mais nous sommes là dans le mélo, clairement assumé, et il est curieux de voir comment ce genre est présent dans la production espagnole (ou tout du moins dans ce qui franchit les Pyrénées). Ce n'est d'ailleurs pas dans les moments les plus mélodramatiques que le film est le meilleur. Isabel Coxet y frôle parfois le too much, et l'abus de certains artifices (ralentis, faux raccords et caméra portée pour faire plus "vrai") gêne la sincérité du propos dans les scènes les plus dures.
    Non, là où le film réussit à devenir envoûtant, c'est dans la peinture de la vie sur cette plateforme arrêtée, forme moderne du "Désert des Tartares", où chacun semble poursuivre un but sans réel rapport avec les raisons officielles de sa présence. Là, c'est avec beaucoup plus de grâce et de finesse que la réalisatrice évoque ces destins, mélanges de courage et d'absurdité, au cours de ponctuations musicales qui ne sont pas sans rappeler "Beaking the Waves", autre mélo pétrolier...
    Tim Robbins, trop rare, et Sarah Polley, vue chez ses compatriotes Atom Egoyan et David Cronenberg, sont parfaits dans ce jeu de chat et de souris dont on ne sait qui est le prédateur. A noter la participation de Julie Christie dans le rôle de la psychologue qui a suivi Hanna la réfugiée. Vainqueur des goyas 2006 du meilleur film, du meilleur scénario et du meilleur réalisateur, "The secret Life of Words" est un film sobre, pudique et grave, qui malgré quelques faiblesses réussit à maintenir jusqu'au bout l'intérêt et l'émotion.
    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    WalterDiBobyLapointe
    WalterDiBobyLapointe

    32 abonnés 346 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 mars 2014
    Un univers sans espoir, un monde sans joie, des personnes au passé horrible, au présent détraqué, à l'avenir morose, mais d'où il pourrait poindre une lueur d'espoir. Voilà planté le décor d'un film qui manque sincèrement de légèreté ou par certains moments, même si la volonté est là, d'un manque de profondeur à mon avis. L'évolution de la relation entre les deux personnages est très bien amenée, le jeu est excellent mais la détresse est tellement profonde, sûrement trop accentuée qu'on se demande la raison de vivre du personnage de Sarah Polley notamment. Quelques passages ou quelques dialogues qui pourraient s'avérer prévisibles ne trouvent pas de suite et deviennent inutiles. Qu'advient-il de l'interprétation d'un tel film ? On sent une dénonciation sur fond de relation entre deux êtres perturbés mais tout cela est peut-être trop cru, trop d'un seul coup, trop réaliste aussi. Tim Robbins et Sarah Polley sont deux excellents acteurs dramatiques, si Isabel Coixet avait romancé davantage le scénario, la pilule serait mieux passée. On aurait pu en rester bouche bée. Là, un sentiment d'inachevé, d'étrangeté nous laisse perplexe tout en sachant qu'il s'agit ici, d'nu film empreint de sincérité.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 juillet 2012
    Voilà un beau mélodrame récent. Le début est un peu distant mais la suite s'avère subtil et très joliment filmé. Sarah Polley et Tim Robbins sont tous les deux magnifiques et la dernière demi-heure est bouleversante.
    Poulipointnet
    Poulipointnet

    9 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mai 2012
    La réalisation sobre et efficace sert à merveille une interprétation juste.Avec beaucoup de sensibilité,elle humanise petit à petit des personnages totalement détruits .
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 mai 2012
    Ce film est magnifique. Je trouve que l'interprétation par ces 2 acteurs est puissante. Tout y est : la musique, les plans qui dégagent une émotion. Merci à la réalisatrice. Pourquoi n'a t-il pas été plus récompensé ?
    betty63
    betty63

    24 abonnés 428 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 avril 2012
    Ce film est excellent par la façon dont il véhicule les valeurs de la pudeur des sentiments et l'espérance d'une vie nouvelle quel que soit le drame vécu. Il est bouleversant dans sa manière de raconter que les déchirures, les blessures peuvent se transcender dans la confiance et l'amour. C'est une ode à la vie, et quand quelque chose encense la vie, alors oui, c'est excellent.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 990 abonnés 12 478 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 avril 2012
    "The Secret Life of Words" (« la vie secrète des mots ») pourrait être le titre d'une chanson! Tendre et bouleversant, ce mèlo subtil se dèroulant sur une plate-forme pètrolière doit beaucoup à l'ènergie de ses deux comèdiens principaux! A commencer par Sarah Polley, belle et douloureuse, en ancienne infirmière introvertie, face à l'excellent Tim Robbins en grand brûlè! Le film d'Isabel Coixet dècrit avec sensibilitè les secrets enfouis de ces deux êtres marquès par les alèas de la vie! Un huis clos amoureux où l'èmotion monte crescendo dans une plate forme pètrolière qui se rèvèle être un dècor finalement très riche! Soulignons tout de même la beautè de Julie Christie dans le rôle de la psy dont le temps ne semble pas avoir d'emprise sur l'actrice anglaise...
    bibialien
    bibialien

    38 abonnés 794 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 avril 2012
    Ce que j’adule ce genre de film intimiste. Tout est dans les silences ou les quelques mots placés où il faut. La réalisation est épurée et les comédiens nous transportent notamment Anna. Tant de souffrance sobrement dévoilée. A voir
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