Je met 4 étoiles, pas pour ses qualités cinématographiques mais pour ses qualités pédagogiques. Quand on prend conscience de la direction que prend notre monde on peut se poser la question "A quoi ça sert vraiment de travailler ?". La réponse est dans ce film. Vision indispensable pour tous ceux qui en ont marre d'avoir l'impression d'être endormis par les marchands de soupe qui nous poussent à consommer n'importe quoi pour faire soit-disant tourner la machine, mais quelle machine ?
Du Pierre Carles en pleine forme! Cest un film documentaire qui continue daborder la question du travail en nous exposant différentes facettes dexpériences plus ou moins en « marge », des coins de résistance au système économique dominant. Cest un peu rapide, peu approfondi à mon goût, donc à nous de continuer à chercher des informations sur ces alternatives. Ce documentaire reste un bon moment, surtout en temps délections !
waou!!!voila un film qui vous donne envie de changer de mode vie, et plein d'idée pour respecter l'environnement. Bien que subjectif il donne une image assez complète des solutions por rien foutre al pais!! et puis vive les chiotes secs!
Ce film est la manifestation de notre conscience collective qui crie, et qui ne veut pas se laisser embarquer aveuglément dans un système dont elle est la victime. Redonner du sens à notre existence, une logique ! Comprendre la portée de nos actions de tous les jours, trouver une place dans notre société, dans notre univers, laisser une place à la solidarité intergénérationnelle voila ce qui se perd et ce que ce film remue dans nos consciences qui s'engourdissent dans notre soctiété de consommation. Même si tout ce qui est montré dans le film n'a pas forcément de sens, ce film est à voir absolument, ne serait ce que pour réalimenter notre vigie intérieure trop peu nourrie ces derniers temps à mon gout.
Une réflexion brouillonne sur le monde du travail et de ceux qui ne travaillent pas. Des perches sont lancées, mais malheureusement ne sont pas exploitées à fond. Par exemple, certains touchent le RMI, en sont contents, estiment qu'ils peuvent vivre sans les autres, à l'écart du reste du monde, mais en aucun cas ne pensent à remercier ceux qui sont derrière ce RMI. Certains dispositifs relatifs au développement durable et à la construction de maisons énergétiquement viables, auraient mérités qu'on leur consacre plus d'attention : ici, seuls les moyens sont mis en évidence, et non leur résultat effectif. Le passage du chômeur anglais est néanmoins très humoristique, et nous fait réfléchir sur le sens de notre vie.
Le film de Carles, après « Attention danger travail », est une vraie bouffée dair pur, un hymne joyeux et moqueur au farniente et à la vie simple, une réflexion sur la question pas toute jeune mais plus que jamais criante de notre autonomie par rapport à la société de consommation, mais aussi sur lécologie, tandis que notre planète et la civilisation humaine nont jamais été aussi proches de la fin. Une critique de la société qui échafaude contre nous des « pièges » toujours plus sophistiqués afin de nous rendre de plus en plus dépendants tout en nous éloignant de mère Nature. Qui veut nous réduire à létat de simple consommateurs béats en nous faisant oublier notre rôle de citoyen. « Volem » est un objet filmique non identifiable et qui ne veut pas l'être, un collage sur pellicule qui lance des pistes et veut nous dire que cest quand même possible, en démystifiant les clichés du style, les baba cool se sont plantés, les communautés des années 70, ça na jamais marché, et patati et patata On y voit en effet des gens qui ont choisi de se réapproprier leur vie en quittant les mondes urbains et qui ont lair daimer ça, des gens qui permettent sûrement aux petits êtres de la nature de reprendre confiance en lêtre humain, des gens qui roulent dans des voitures dont le moteur évoque le bruit de la source (normal, ils connaissent le moteur à eau, au grand dam de Total et consorts !) et qui ont leur propre système deau courante et délectricité (au grand dam dEDF et de Vivendi !). Et par la même occasion nous font sentir un peu péteux, nous les gens des villes qui croyons toujours être en avance sur ceux des campagnes...
un film vraiment génial! il sort de l'ordinaire et présente de façon originale ce que notre société de bien pensants a l'habitude de cacher, bravo! et vive les chiottes secs!
A voir absolument! Ce film fait se poser les bonnes questions en montrant ce que certains font face à la montée du capitalisme, alors que l' heure est à la nécessité de la décroissance économique! Trop peu de choses sont montrées sur ces expériences ms il y en a assez pour en donner l' envie à certains et la passer aux autres. Que ces derniers proposent leurs solutions pour sauver notre Terre mère...
On pose sa panoplie de robot un instant et on va voir ce film, histoire de s'ouvrir l'esprit. Histoire de s'autoriser un début de réflexion, ou de l'alimenter, c'est selon. Le film est loin d'être parfait, mais a le mérite de poser un certain nombre de questions (que l'on soit d'accord ou non), de nous mettre face à nos contradictions voire, d'imaginer d'autres réponses.
Ce film est la suite d'"attention danger travail" que j'avais assez apprecie. Il a dans ce film certains bons passages comme celui du chômeur anglais mais le film est helas globalement beaucoup trop decousu. P. Carles aborde de nombreux sujets mais n'en approfondi aucun : par ex. il aurait ete interessant de voir si la construction de maison en pailles (-cher et + ecologique) etait realisable. Le film lance ce theme,capte l'interet du spectateur et part rapidement apres sur autre chose. Aspect tres derageant du film (j'avoue je n'ai pas supporte) les "dinero gratis" où le vol collectif sous l'alibi de la lutte contre l'exploitation.
voila un documentaire qui se regarde sans déplaisir; tellement elle maltraite notre idole "travail". Certains passages sont joussifs (le chômeur anglais de 35 ans quez l'on essaye de remettre dans le bon chemin et qui defend son point de vue digne des Canuts de Marx); d'autres sont un peu longuets ( d'ailleurs, la voiture à eau ne peut exister sans contredire la 2eme loi de la thermodynamique mais bon....) mais l'ensemble reste trop décousu... On aurait aimé quelques entractes d'intellectuels iconoclastes.. Conclusion: ceux qui veulent appronfondir la réflexion auront interêt à en lire "Travail. Une valeur en voie de disparition " de Meda ou "Manifeste contre le travail" du collectif krisis. Mais ce doc reste suffisamment novateur pour que l'impression reste agréable lorsque le générique de fin apparait!
Ce nouveau documentaire de Pierre Carles est insolent, intéressant et difficile. Cest pour cela quil nest pas à la portée de tout le monde, mais cest aussi ce qui fait son intérêt et son problème. En ethnologue, Pierre Carles montre en les amalgamant, deux réactions de « sur-vie » que la guerre économique produit. Il sagit de deux formes de provocations contre la société marchande. Dune part, la réaction violente et rétrograde des plus aigris, à savoir lapologie du vol pour dénoncer la société de consommation (tout en profitant aussi de ses bienfaits). Le pillage est organisé sous une forme faussement « politique » et apparaît comme le revers nécessaire de labondance et du « bonheur conforme » que nous offre la soumission librement consentie à ce système de production / consommation de masse. Dautre part, et cest là le véritable objet du film, Pierre Carles nous montre le retrait de la société, pacifique et réfléchi, de personnes qui refusent dêtre assistée et qui agissent par souci dascétisme, dauto suffisance et de « retour aux sources ». Mais, au delà de la discussion sur les « modes de vie préférables » dont on aurait pas fini de discuter, ce film nous invite surtout, en montrant ceux qui choisissent de vivre de la façon la plus frugale et la plus pacifique en autarcie à la campagne, à méditer sur la joie de vivre et la simplicité d'exister. Ces "marginaux" nous jettent à la figure une liberté totale quils ont acquise sur eux-mêmes, contre tout et tous, et nous montrent, en nous faisant un pied de nez (comme les ermites et les sages dautres époques ou dans dautres cultures) dans quel asservissement à la société de production / consommation de masse nous sommes tombés. Car au final, ce que je retiens de ce film, cest qu'il faut nous regarder dun il extérieur, nouveau, pour savoir si nous avons vraiment besoin de beaucoup de choses pour vivre heureux et en paix. A voir.
Le dernier docu de Pierre Carles, suite (il)logique de "Attention danger Travail!", où comment se débarrasser pour de bon du travail aliénant, déshumanisant, sousmission au patronat, aux multinationales, au capitalisme. On y suit diverses expériences communautaires, où chacun bosse pour la communauté, à son rythme et loin des cadences infernales, des associations qui ouvrent des apparts fermés depuis des années pour y vivre, ou un autre association qui réclame "Dinero gratis!" ( argent gratuit)...Bref, on y revendique le droit à la paresse, l'écologie (chiottes sèche, auto-production d'électricité, de bouffe, d'eau, des caisses qui roule à l'eau...) et la fin du système actuel capitaliste, tout en donnant la parole aux représentants du ME(r)DEF ! C'est du Pierre Carles pur jus, à la fois un grand bordel inorganisé mais un énorme bol d'air pur!