Albert Dupontel nous offre ici un court métrage complètement barré, un accouchement en 2050, voilà ce que ça donne et c’est un très bon court métrage d’une quinzaine de minutes, un très bon moments.
La mise en scène est très bonne avec une BO plutôt sympa, tout le monde joue très bien et c’est même très drôle à certains moments. Bref un court métrage qui regorge d’idées brillantes, dommage que la qualité d’image et de son ne soit pas au rendez-vous.
Un peu déçu du contenu de ce court-métrage de quinze minutes réalisé par Albert Dupontel. Ce film d'anticipation raconte la naissance de Désiré Jacquinot le 5 juin 2050 et qui se révèlera être des plus douloureux pour la maman. L'histoire est certes assez audacieuse et le casting assez fou dans son interprétation, mais il n'y a rien de franchement très transcendant au niveau de la mise en scène, si ce n'est la fameuse séquence de l'accouchement et puis les décors ont pris un sérieux coup de vieux. "Désiré" est donc éventuellement à découvrir parce qu'il s'agissait de la première réalisation de Dupontel, mais pour moi ça va pas plus loin !
Albert Dupontel réalise son premier court-métrage avec audace et bouscule les codes sans retenue, une science fiction qui va bien pus loin et donne un avant gout de ce que peut donner le futur de notre société pas si éloigné que cela. Donc nous somme face à une SF d'anticipation, il anticipe la sexualité et les naissances à venir, en tout cas possible et non pas imaginaire. A voir absolument pour ne pas rester ignorant de ce qui nous entoure.
Deux ans après avoir débuté dans le one man show, Albert Dupontel signe un court métrage complètement déjanté qui condense tout son univers. On y trouve ainsi déjà la folie qui habite son univers et qui se développera dans ses films suivants. En outre, il s’entoure de solides comédiens encore peu connus qui peupleront plus tard ses longs-métrages (Philippe Uchan, Michel Vuillermoz, Éric Elmosnino ou Nicolas Marié). La mise en scène de Dupontel est déjà très maîtrisée et précise dans l’humour. La naissance cinématographique d’un grand talent comique.
Ce qui rend passionnant le travail de Dupontel c'est sa faculté à rendre drôle la réflexion, à donner à réflechir d'une manière ludique et délirante. Avec cette première réalisation sous forme de court métrage on se rend compte que c'était déjà quelque chose d'encré chez Dupontel (on peut même remonter jusqu'a ses spectacles) et que son ton acide, provocateur, inspiré et légèrement teinté de péssimisme (réalisme?) était déjà à l'ordre du jour.Ce court aborde des thèmes d'actualité et pose les questions qui pourraient être "vite" à l'ordre du jour, en effet on y voit une critique du "tout technologique" où l'Homme se perd dans la recherche de la robotisation et où quelque part il n'est qu'un lointain témoin de l'Humanité (ils ne regardent pas l'accouchement, la mère à l'air pas concernée, les machines font le travail, aucune connaissance des techniques naturelles d'accouchement). On pourrait dire que son humanité devient petit à petit un souvenir qui s'éloigne au fur et à mesure que le monde s'aseptise et se conformise . Car c'est aussi ça dont il est question, d'uniformisation: le mode d'accouchement des femmes ainsi que la similarité des habits des parents.Le seul à se démarquer et à ne pas tenir un discours neutre c'est l'handicapé qui semble rejeté à cause de sa différence. Ce qui frappe dans ce premier essaie derrière la caméra c'est la maitrise qu'impose Dupontel et son "anticonformisme" car dans toutes ses réalisations on retrouve la création esthétique, la recherche de différents points de vue (caméra à l'intérieur du corps), de différentes expériences. Mais heureusement on retrouve aussi la marque de fabrique de Dupontel au niveau des dialogues avec un humour noir et au niveau du casting avec la même bande autour de laquelle vont graviter tous les films d'Albert. Albert Dupontel est donc depuis plus de 15 ans un auteur complet sachant prendre des risques, ne suivant pas la direction du vent et sachant rester fidèle à ses idées, à ses amis, à son cinéma.
"Désiré" est le premier court-métrage réalisé par Albert Dupontel (quil a écrit avec Carlo de Boutiny). Le moins que lon puisse dire est quil sagit dune grande réussite. En un quart dheure on a un aperçu très significatif de lunivers bien particulier de son auteur. Grâce à un scénario malin et dérangeant ainsi quà des dialogues extrêmement drôles, le tout possède le tranchant dun bistouri. De façon originale, le film souvre sur un plan intra-utérin. Le lundi 5 juin 2050, Madame Jacquinot sapprête à accoucher au bloc 14. Le bloc des naissances est une sorte dhybride entre un supermarché et une usine (la vision nest guère optimiste). Le compte à rebours commence, il ya plus quà laisser faire la chaîne automatisée. Un léger problème de synchronisation, une bonne dose didiotie et hop, cest le branle-bas de combat, le grain de sable susceptible de faire vaciller toute la Société ! Dans un Monde quon sent strictement contrôlé et où on tente duniformiser la pensée (les papas en bleu, les mamans en rose, revendications réprimées etc), Simon le simple livreur semble plus lucide. Saluons la prestation magistrale de lacolyte Michel Vuillermoz. Dupontel est terrible en docteur rompu aux méthodes modernes (et donc passablement ignorant des anciennes méthodes). Face à limprévu (au mois de juin ?!?!?), lui et ses confrères réinventent la médecine obstétrique. Cen est sidérant. Lhumour porte incontestablement la patte déglinguée et furieuse dAlbert Dupontel. Personnellement jadore. Ne manquez pas de lire les titres du grand quotidien quil feuillette, on y découvre les infos du futur (anticipation non dépourvue de pertinence malheureusement).
Un format court de fiction (heureusement) réalisé par Albert Dupontel. Un scénario à l’humour décapant, voire carrément trash, cher à notre réalisateur français. Les dialogues, comme les situations, sont on ne peu plus caustiques. Un casting prestigieux avec des mentions spéciales pour : Cathy Duros l'infirmière, Eric Elmosnino l’agent de sécurité et Albert Dupontel le médecin. Le pitch : Au bloc 14, la naissance de Désiré Jacquinot est programmée ; pourtant tout ne se passera pas comme prévu…
Parfait pour un lancement de carrière. Albert Dupontel pas encore au stade de la réalisation comme avec Enfermés dehors. Au stade d'interprétation comme avec 9 mois ferme. Et n'est pas impliqué dans un film aussi merveilleux qu'Irreversible. Mais Désiré est déjà pas mal pour ses splendides couleurs et sa satire. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 4/5
Tordant ! Albert Dupontel est génial, a cette époque il n'était pas encore bien célèbre dans le milieu mais saura rapidement s'imposer, a travers ce court métrage il montre sa personnalité artistique, humour noir, délirant etc. Un court métrage vraiment génial !
Déjà en 1993, lors de son premier court métrage, Albert Dupontel nous montrait son grand talent en matière de glauque et de déjanté. Et ce n'était apparemment que le début! D'autre ont suivi depuis: "Bernie", "Enfermés dehors", "Le vilain", et j'en passe! Ici l'histoire se passe en 2050, dans le bloc 14. Une femme est sur le point de donner naissance à un nourrisson, prédestiné à devenir agent immobilier et dont la naissance n'est qu'une question de secondes....Seulement voilà, la naissance va survenir plus tôt que prévu, sans que le corps médical ne s'en aperçoive, n'y même le mari occupé à faire "mumuse" avec la caméra.... L'équipe médical n'ayant pas vu la scène d'accouchement - trash et absurde - va croire à un "refus d'accouchement"! Un bébé qui refuse de naître quand on le veut, aujourd'hui on ne s'en souci même pas, mais plus tard, à l'allure où vont les progrès.... C'est ce qu'essaie de nous faire comprendre le réalisateur, en nous parlant aussi de prédestination dès la naissance, évoquant donc les certaines "castes sociales" existant encore dans certaines sociétés de nos jours. Bref mission accomplie Monsieur Dupontel! ;)