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Un visiteur
4,0
Publiée le 15 juillet 2007
Un film authentique qui montre la vérité d'un aspect de l'homosexualité, de la confusion que peut ressentir un jeune homme. La performance des acteurs est très convaincante et dégage un certain niveau d'émotion, surtout le personnage de Marie. Le film est part ailleurs une réflexion l'amour, le sexe et les liens qui les relient ou, dans le cas présent, qui déchirent le personnage principal.
Film sincère, je le crois !. Il pose des questions simples mais très importantes. Même si le protagnoniste est un jeune gay, je pense qu'il doit être vu par tous et toutes.
Un film traité comme un journal intime sur un moment de la vie de ce jeune homme. Entre son amie d'enfance et son "ami" rencontré par hasard, il se confie et fait sur point sur lui-même. Il se trouve une passion dans la photographie et prend comme modèle un footballeur. Film parfois lyrique, assez intime mais très personnel. On ne rentre jamais dans son univers
Beau portrait d'une jeune homme rentrant dans le monde adulte, gaché par un scénario parfois trop démonstratif (la fin par exemple) ou pas assez construit (le suicide).
Attachante cette histoire de jeune homosexuel qui se cherche et finit par se trouver. Cela se gâte au niveau du scénario que l'on aurait souhaité un peu plus touffu, de l'image quelque peu bâclée et d'un jeu de comédiens par trop approximatif. Cela dit, le jeune réalisateur suisse Lionel Baier nous offre une première oeuvre fraîche et plutôt réussie à mi-chemin entre la fiction et le documentaire...
Première réalisation pour Lionel Baier qui s’intéresse à l’univers des homosexuels, plus particulièrement, d’un jeune de 20 ans qui entre interrogations et amour, a du mal à s’affirmer. Garçon stupide (2005) parle donc d’un jeune gars un peu stupide sur les bords (comme son titre l’indique), qui accumule les relations sans lendemain, limite de la prostitution (puisqu’il y a rémunération). Si le sujet n’apporte rien de nouveau au genre, le film en lui même peine à captiver, d’une part à cause d’une mise en scène mollassonne et d’une autre, à cause de la qualité de la DV assez décevante et enfin, à en voir le résultat final, il y a pas matière à en faire un film ! Les acteurs tous non professionnels jouent extrêmement mal, les dialogues sonnent tous faux et ridiculisent les interprètes. Une heure trente de discutions, d’observations, bref, un ennui consternant !
Garçon Stupide est bien loin de mes attentes primaires... Je pensais voir un film intéressant sur l'évolution d'un gamin de mon âge et je me suis emmerdé pendant une heure et demi de temps. Le film est plombé et ralenti par des entretiens lourdingues avec le réalisateur et Pierre Chatagny est loin d'être convaincant (Sauf quand il baise avec on ne sait pas qui...). Bref, c'est limite un film stupide...
Un film qui laisse tout simplement perplexe... ni déplaisant, ni réellement intéressant, travaillé techniquement mais pas spécialement touchant. Garçon Stupide met en scène un jeune garçon de la province suisse, qui, ne nous le cachons pas, est profondément simplet (au point d'avoir envie de le secouer dans tous les sens), menant sa vie avec une réduction d'esprit assez impressionnante. Se prostituer le soir, rencontrer des hommes pour le sexe, ayant des principes et réflexions de vie très limitées... alors mettre ca en pellicule, pourquoi pas ? Mais quel est réellement l'intérêt pour le spectateur de suivre le déroulement de vie assez glauque et malsain de ce jeune garçon qui manque réellement de jugeote ? On ne se sent pas très concerné par sa vie personnelle, ni vraiment touché par son parcours de vie que personne ne lui oblige à endurer. Personne ne lui oblige non plus à penser comme il pense... c'est de ces faits que le manque d'empathie se fait ressentir pour le spectateur qui suit son parcours de vie tel un documentaire, sans but réel. La fin reste malgré tout assez attendrissante et donne l'impression d'un enfant qui vient enfin au monde. Mais c'est peut être l'originalité technique de l'image et des différents plans, bien que simples, qui est le plus réussi de la part du réalisateur Lionel Baier, qui insiste souvent sur le regard des acteurs. Le montage est également assez bien travaillé. Concernant les sexes de sexe non suggérées, sensé montrer du sexe naturel, elles se révèlent finalement déplaisantes au vu de leur contexte. En revanche, on regrettera le manque d'expérience certain des interprètes qui n'arrange pas le tout, déjà assez amateur. Un film, qui sans déplaire, ne marquera pas et ne révolutionnera rien.
Garçon stupide, film stupide ! On ne saisit pas l'intérêt de la chose qui se veut être présomptueusement une analyse psychologique d'un crétin qui pense avec sa queue, mais qui aurait l'intelligence et le potentiel de vouloir être autre chose, mais qui termine malgré tout, comme il a commencé... Ce film ne nous conduit nulle part... Cependant, la tête d'affiche est trés convaincante, et l'amateurisme du film pas déplaisant (mis à part quelques sales plans...).
Le film est déroutant et a au moins le mérite de proposer de vrais choix artistiques (narration, personnage hors champ). Malheureusement, l'ensemble est assez hermétique et peu sympathique. Le spectateur a du mal à s'attacher au héros et suit un scénario qui enchaine des scènes étranges et parfois inexplicables.
Ce film est sorti en Suisse il y a pres d'un an et je suis surpris qu'il ait fallu tant de temps pour qu'il arrive en France! Ce film est tres touchant et les acteurs tres bons! Une histoire simple, une tranche de vie qui pourrait paraitre banale... mais au final, un tres joli film.
ce film fait désormais parti de mes films fétiches, rien que pour sa liberté de ton . C'est un "ken Park" français, c'est cru, et j'aime cette description criante de vérité. C'est "les nuits fauves" une dizaine d'années après, c'est décapant, malheureusement, l'époque que nous vivons, qui est une dictature financière et technologique, ne laisse que tres peu de place à des oeuvres de ce genre. Si vous aimez la liberté, l'amour et la beauté, ce film est fait pour vous !
Le film est bien mais sans plus ! Quelques longueurs viennent plomber la trame principale. L'histoire quant à elle reste sympa ! On évite cependant tout un tas de clichés que l'on voit dans la plupart des films mettant en scène des homosexuels.
Le garçon stupide du film, c'est Loïc, vingt ans, jeune homme à peine sorti de l'adolescence, en pleine recherche existentielle et identitaire. "Je ne sais pas ce que je serai, mais je sais ce que je ne veux pas être", dira-t-il à la fin. Dans cette même scène finale où on le voit déambuler au milieu d'une manifestation alter-mondialiste à Lausanne, sa caméra fraîchement achetée à la main, Loïc conclut "Je veux filmer des histoires à moi, mais des histoires où l'on ne pourrait pas distinguer le vrai du faux". Discours programmatique de sa vie/ses films à venir; discours programmatique à posteriori du film lui même qui désigne par là ses propres parti-pris esthétiques. L'utilisation de la DV par sa légéreté, la matière de son image, la proximité qu'elle établit avec les comédiens ( proximitée renforcée ici par la présence de comédiens non professionnels) a toujours favorisée cette confusion entre le réel et le fictif. On pense notamment à "Ma vraie vie à Rouen" qui poussait à l'extrême cette confusion. Allégeant ainsi le cinéma de ses artifices, les films DV assument leur statut de radioscopie clinique de la réalité, à défaut de proposer une vision "recréee" de la réalité par le regard et la main mise du metteur en scène. "Garçon stupide" a au moins le mérite de montrer que l'utilisation d'une caméra DV n'exclut pas un réel travail sur la photographie et qu'une caméra qui bouge dans tous les sens ne fait pas forcément un bon film. Pourtant, la laideur et le malsain sont loin d'être absents de "Garcon stupide". Les scènes de sexe récurrentes, à l'instar des multiples expériences vécues par Loïc, sont extrêmement crues et réalistes. Pour le personnage, ce n'est qu'un acte de chair, sans sentiments et la caméra l'enregistre comme tel. L'utilisation astucieuse des split-screen vient à temps sauver ce qui n'aurait pu être que pur voyeurisme. Le film n'aurait aucun intérêt s'il s'arrêtait à une représentation malsaine (et somme toute éculée) de l'homosexualité.