Bon soit je suis maudit dans mes visionnages de films de Luchini dont ma rétrospective est en train de virer au massacre, soit il ne joue que dans de mauvais films, voire même dans de sombres b***.
La cloche a sonné est un film ridicule ! Le casting était pourtant assez prometteur, assez relevé même, avec une belle galerie de comédiens chevronnés, avec en tête d’affiche l’omniprésent Fabrice Luchini. Pas vraiment drôle, pas vraiment enthousiaste, forçant souvent dans sa prestation, il ne laisse pas beaucoup de souvenirs dans ce film avec son personnage quelconque. Je dirai que les seconds rôles sont meilleurs, mais alors pas creusés pour un sou. Les acteurs sont globalement contraints de débiter des répliques éculées, les actrices de faire un peu sexy quand même pour maintenir un minimum l’intérêt, et c’est à peu près tout. Cluzet en stagiaire vaguement rebelle n’est pas mal.
Le scénario est indigent ! En fait il n’y a aucune histoire ! On se retrouve dans un stage d’adultes, lesquels viennent ici avec leurs problèmes totalement anecdotiques, traités de façon basique, et il ne se passe rien qu’une accumulation de trucs énormes, inutiles, souvent ridicules ! Le métrage semble d’ailleurs conscient de ses faiblesses monumentales, et tente de nous maintenir devant notre écran en montrant les femmes en soutien-gorge ou en pantalon moulant sans culotte, et en recourant à quelques vulgarités verbales pour faire un peu plus piquant. C’est honnêtement pathétique !
Formellement rien à signaler. Mise en scène plate comme un dessous de plat, décors jamais mis en valeur, ambiance qui rappelle les scènes extérieures du Meilleur Patissier, la seule bonne chose que je retiendrai au final c’est la musique. On se demande vraiment ce qu’elle vient faire dans ce quasi-navet, un peu à l’instar de certains acteurs d’ailleurs. Finalement le meilleur de La Cloche a sonné c’est ce qui s’est fourvoyé !
Au bout du compte encore un ratage pour Luchini, qui se mange méchamment dans ce film. Il a le don de jouer dans des trucs qui se veulent subtils mais qui marquent uniquement par leur vide abyssal, par leur ridicule, et parfois, par leur prétention. 1.