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    Vixen!
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    Julien D
    Julien D

    1 194 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 juillet 2014
    A la fois premier film érotique à connaitre un véritable succès critique aux Etats-Unis et premier long-métrage à s’y voir affublé d’une interdiction deux ans après la fin de l’application du code Hayes, Vixen aura eu le mérite de choquer l’Amérique puritaine, et ce pour le plus grand plaisir de son auteur, le toujours provocateur Russ Meyer. Déjà remarqué en 1965 pour son gout prononcé pour les personnages féminins reconnaissables à leur poitrine proéminente, le réalisateur n’a cette fois pas hésité à faire des relations sexuelles l’élément central dans la dramaturgie de son film, mais Vixen est bien plus qu’un vulgaire film de fesses. En plus de mêler à la banale histoire d’adultère (entre deux couples mais aussi, choses impensables sous l’ère du code Hayes, entre deux femmes et entre une femme blanche et un noir) la thématique particulièrement taboue de l’inceste, le scénario parvient à diffuser un discours politique et un message de tolérance que l’on n’aurait pas pensé trouver dans une telle production. En incarnant le rôle-titre, la sculpturale Erica Gavin (qui, selon la légende, se serait fait embaucher sur le tournage en répondant à une petite annonce trouvée par hasard) se révèle être une actrice iconique dont on regrette qu’elle est mis fin trop vite à sa carrière.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 375 abonnés 4 414 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 septembre 2016
    Ah, le cinéma de Russ Meyer, toute une aventure ! Vixen est le premier film d’une grande saga provocante et sexy, qui a fait la réputation de son auteur !
    Pour tout dire ce qui reste aujourd’hui de Vixen c’est un ton incisif, qui reste moderne finalement. Déluré, provoquant, parfois vulgaire et très peu politiquement correct, Vixen est un métrage qui tranche dans le vif et qui interroge beaucoup de sujets de société du temps, et qui reste finalement d’actualité. Si l’on ne peut que ressentir un sentiment disparate et dégingandé lorsqu’on suit l’intrigue, laquelle ne se révèle vraiment que dans les dernières vingt minutes, et si l’on peut avoir une impression de creux parfois, comblé avec des scènes sexy, Vixen n’est pas qu’un érotique soft idiot et provocateur, c’est aussi un film très ancré dans son époque, qui met les pieds là où ça grince, et c’est un culot que l’on peut encore ressentir aujourd’hui. En plus, Vixen n’est pas si mauvais non plus sur le plan divertissement. Ok c’est le bazar parfois, mais la sensualité est bien là, et l’humour aussi !
    Le casting est emmené par la méconnue Erica Gavin, qui était idéal pour ce rôle ! Charismatique, sexy, provocatrice, elle joue aussi plutôt bien la comédie, sachant se montrer inquiétante dans certaines scènes ! Elle est épaulée d’acteurs plus ou moins inspirés, mais honnêtement je m’attendais globalement à bien moins pros ! Et puis les personnages ne sont pas inintéressants, il y a des motivations chez eux, comme le personnage d’Harrison Page ou celui d’O’Donnell. C’est un peu caricatural, mais c’est pas mal du tout pour un film court que de creuser un peu ses personnages.
    Le point finalement le plus ennuyeux c’est la réalisation. Entre la photographie plutôt vilaine, et la mise en scène ultra-hachée de Meyer, avec de nombreux raccords plus qu’approximatifs, Vixen prend des allures de bande amateur brouillonne. En réalité, Meyer sortit des scènes érotiques où il magnifie Erica Gavin, c’est pas terrible !
    Pour ma part Vixen reste quand même une belle expérience, pour un film qui appartient sans doute aux plus culottés de son époque ! Je l’ai trouvé assez drôle, sexy, libertaire, provocant mais tout cela avec une certaine finesse de ton. Un moment rétro agréable. 3.5
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    150 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 septembre 2009
    Premier film de la série, "Vixen" n'est pas le meilleur des Russ Meyer. Pourtant, c'est, avec "Faster pussycat" celui qui lui conféra ce statut si particulier d'auteur undergound-kitsch-adepte de gros nénés. Très court (1h10), il comprend néanmoins tous les éléments propres à son oeuvre, à commencer par quelques bimbos aux poumons ma foi bien développés. C'est ainsi que durant les trois quarts de ce long-métrage, nous aurons l'impression d'assister à un vague nanar érotique adepte de dixième degré revendiqué et donc occasionnellement drôle bien qu'assez redondant et moyennement amusant à la longue. Il faut dire que les cadrages du cinéaste n'atteignent pas les sommets de "Megavixens" ou "Supervixens" et que l'humour n'est malheureusement que trop rarement au rendez-vous. Outre les pratiques sexuelles d'une variété assez large de l'héroïne (à défaut d'être imaginatives), le spectacle est pour le moins limité ; les personnages ne sont pas aussi crétins qu'on le souhaiterait et n'ont pas ce côté BD qui me plaît habituellement tant chez Meyer. Le scénario repose quasiment sur un huis-clos et rend donc les rebondissements nettement plus limités ; à part savoir si Vixen va se taper son frère, son mari, un copain ou la femme du copain, le suspense est assez vain. Vous me répondrez à raison que toute la filmographie de R.M. tourne autour de l'entre-jambe ; néanmoins, on se retrouve normalement dans une sorte de monde parallèle surréaliste où on ne peut jamais prévoir ce qui va se passer tant l'imagination du metteur en scène dans ce domaine est débordante. Pas ici. Et le passage avec les communistes n'est lui aussi pas totalement convaincant, car trop sérieux, trop Nixonien primaire pour plaire. De plus, cette gentille mascarade dure vingt minutes tout au plus. Avant, il faut apprécier les ébats de Vixen. C'est drôle car bourré d'auto-dérision mais ça ne casse pas trois pattes à un canard. A dire vrai, je préfère revoir d'autres épisodes de la franchise.
    Backpacker
    Backpacker

    75 abonnés 780 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 juin 2007
    Aussi kitsch et jubilatoire que "Supervixen" et "Megavixen", "Vixen" bénéficie en outre d'un engagement politique clair - à gauche - de Russ Meyer au travers de situations sarcastiques... Certes, la grosseur des poitrines des actrices contraste singulièrement avec la maigreur du scénario! Mais l'ensemble est tellement enlevé, rythmé et drôlatique, qu'il emporte facilement l'adhésion par son originalité, son audace pour l'époque et peut même être élevé au rang de culte... Un pur régal de divertissement!
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 047 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 juin 2007
    Bof, ce film n'est pas vraiment top, on peut prendre ce film au 152° alors il est drôle, mais je ne le qualifierai pas de nanard, les dialogues ne sont pas encore assez nuls, ce film est juste moyen et ne vaut que si on aime les fortes poitrines. Le message de tolérance envers les noirs est clair, mais j'ai quand même l'impression que ce film est anti communiste. Je trouve ça génial d'arriver à faire d'un film érotique (avec de l'inceste) un film politique. Ce film est regardable, mais j'ai pas trop accroché.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 139 abonnés 7 481 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 juin 2007
    Après l’étonnant Motor Psycho (1965) et bien avant l’hilarant Faster, Pussycat ! Kill ! Kill ! (1985), Russ Meyer, le réalisateur américain obsédé par les femmes sexy et aux poitrines généreuses continue de nous dévoiler sa vision du sexe (en version soft), en réalisant avec de petits budgets des films érotiques/dramatiques, avec notamment Vixen ! Premier long-métrage de la tétralogie des Vixens (Supervixens - 1982, Ultravixens - 1980 & Megavixens - 1976).
    Une réalisation qui pour l’époque de sa sortie (1968), avait choqué l’Amérique puritaine et avait aussi bénéficié d’une interdiction aux mineurs (alors que ce n’est franchement pas nécessaire).
    Russ Meyer nous confirme ainsi son goût démesuré pour les femmes fatales, ces actrices aux physiques hors-normes. Une réalisation kitch et drôle, mais tout aussi étrange, car il mêle à la fois l’inceste, l’érotisme et la politique.
    GabbaGabbaHey
    GabbaGabbaHey

    204 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 avril 2011
    C'est avec ce film que commence la saga "Vixen" de Russ Meyer, cinéaste mystérieux, au style étrange... Et un film a la hauteur de son génie. Un film érotique plutôt intrigant, qui fait preuve a la fois de beaucoup de perversion, on ressent beaucoup de voyeurisme et d'obsession mammaire de la part du réalisateur, qui accumule les scènes d'amour, particulierement ridicules et courtes, dans lesquelles seuls les imposantes poitrines des actrices ne sont visibles... Il s'agit d'un film tres amusant, un nanar capable d'être assez divertissant par moments, aussi bien que désolant... On pensera notamment a la fin qui est d'un extrême ridicule. Le genre de film que l'on regarde pour satisfaire sa curiosité, rien de plus...
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    267 abonnés 1 634 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 février 2014
    C'est vraiment affligeant. Comment Russ Meyer a-t-il pu bénéficier durant sa carrière, outre d'un succès public, d'une certaine reconnaissance critique ? Ça reste un mystère. On a beau remettre ce film dans son contexte, la fin des années 1960, le boom libertaire et transgressif, ça ne justifie pas tout. Car il y a derrière les fantasmes débridés du réalisateur, même sous couvert du second degré (facile et discutable...), une forme de misogynie qui fait de la femme, systématiquement, une nymphomane ou un animal en rut, comme en témoignent le titre du film ("renarde" en anglais) et le charmant sous-titre de l'affiche. Il y a aussi, pas plus sympathiques, des relents racistes nauséabonds. Tout cela est traité avec un mauvais goût cinématographique à toute épreuve : scénario à deux balles, réalisation voyeuriste, interprétation excessive... Et ponctué, à la fin, d'un improbable discours politique, aussi déplacé que long et consternant.
    Reste un érotisme à fort tour de poitrine, premier fond de commerce de Russ Meyer et moteur insatiable de son "inspiration". Le réalisateur nous présente des lolos par kilos, c'est un peu le grossiste de l'érotisme. Ça peut distraire, mais ça ne fait jamais oublier la nullité bête et malsaine de l'ensemble.
    Véritables machines à cash en leur temps, les films de Russ Meyer ont attiré l'attention des studios hollywoodiens. Vixen lui a ainsi ouvert les portes de la Fox (il y avait comme une parenté animalière...). Meyer en tirera une franchise juteuse, en tournant par la suite Supervixens, Megavixens et Ultravixens.
    Estonius
    Estonius

    3 286 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 juin 2013
    C'est très moyen, le scénario est linéaire et peu passionnant, et surtout on se demande ce que Meyer a voulu faire passer comme message ? Qu'on pouvait être libéré sexuellement et être con ? Tu parles d'un scoop ? Quant à cette scène surréaliste dans l'avion ou l'on digresse sur les vertus comparés de la démocratie américaine et du communisme cubain, on a du mal à comprendre. Bref Russ Meyer fera beaucoup mieux avec Supervixens.(1975) et Megavixens (1976). Reste la plastique d'Erica Gavin qui vaut quand même le coup d'œil !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 5 janvier 2014
    Vixen est le premier volet d'une série signée Russ Meyer. Mis à part l'argument érotique, il faut bien avouer que le scénario est vraiment moyen. Tout repose sur Vixen (Erica Gavin) et son ahurissante nymphomanie qui la pousse à se taper son frère et un couple (oui, le mec et la zouze) venus en vacances dans la maison qu'elle habite avec son mari. Il y a également un fond contestataire (on est 1968 ou 69, ce qui est amusant), avec le racisme urticant de Vixen envers le meilleur ami de son frère, un noir. Ce dernier finit par écouter un irlandais cliché lui parler de Cuba et du communisme. Vraiment n'importe quoi, mais c'est marrant. En bref, si vous voulez voir un film culte et des nibards énormes mais naturels, regardez Vixen. A bon entendeur...
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    748 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 mars 2013
    Que d’ennui à visionner cette comédie érotique de Russ Meyer. Alors oui, il y a la présence de belles actrices à fortes poitrines – dont la plantureuse et très nymphomane Erica Gavin -, mais la réalisation a pris un sérieux coup de vieux (tout comme la photographie d’ailleurs) et l’histoire n’a que très peu d’intérêt. Une œuvre finalement extrêmement banale du début à la fin, d’autant que ses séquences érotiques très mal filmées ne s’avèrent jamais plaisante à visionner. Allez pour la peine je le classe dans le rayon des nanars du 7ème art.
    landofshit0
    landofshit0

    274 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 octobre 2015
    La durée du film n'est que d'une toute petite 1h10. Un temps largement suffisant pour que Meyer expose,non seulement tout un tas de poitrines(enfin c'est surtout celle de renarde) filmées sous tout les angles,mais aussi des messages sur ce qui gangrène l’Amérique de cette époque. Le film n'est pas non plus un brulot politique,mais Meyer approche les choses à sa façon.
    La qualité scénaristique de ce film est fort discutable,mais il se dégage du métrage comme les autres Meyer d'ailleurs des choses qui ne peuvent que le rendre sympathique. Le budget étant faible(ça crève les yeux),il n’empêche pas à Meyer d'avoir d'excellents plans qui fonctionnent impeccablement. Le doublage français(oui j'ai vu ce film en vf pas eu le choix)est constamment décalé,pas grave ça rajoute au charme de la chose. Vixen n'est surement pas le meilleur film du cinéaste mais il possède suffisamment de qualités pour s'attarder dessus.
    JamesDomb
    JamesDomb

    102 abonnés 1 061 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 juin 2012
    Il n’est jamais trop tard pour redorer le blason du célèbre Vixen, réalisé par Russ Meyer à la fin des années 60. Le réalisateur, scénariste et photographe américain avait alors à son palmarès quelques œuvres s’inscrivant dans le genre « nudie » et ses triomphes commerciaux l'avaient aidé à financer lui-même Le Désir dans les tripes et Faster, Pussycat! Kill! Kill !, réalisés tous en 1965. Il y abordait déjà le thème de la sexualité teintée de violences, tandis que les comédiennes affichaient déjà des poitrines démesurées. Alors que les films pornographiques fleurissent sur les comptoirs des sex-shops de San Francisco et s’échangent discrètement sous le manteau, Russ Meyer décide de frapper fort et contre-attaque en proposant un spectacle érotique mais aussi et avant tout une œuvre engagée et contestataire. Ce film, ce sera Vixen, long-métrages avec lequel le cinéaste connaîtra ses plus graves altercations avec la justice. Tourné avec un budget de 72.000 $, Vixen en rapportera plus de 15 millions. Le film fait de lui un réalisateur mondialement célèbre, la critique est positive et même Hollywood, plus précisément la Twentieth Century Fox, lui ouvre ses portes.

    Il faut dire que Russ Meyer (le "Eisentein du film érotique" disait de lui John Waters) y va à fond et n’hésite pas à aborder tous les sujets tabous. Si le racisme y tient évidemment une place prépondérante, les thèmes du communisme, de l’homosexualité, l’inceste, le viol, tout y est évoqué ouvertement et crûment. La voluptueuse Erica Gavin interprète Vixen ou « Renarde » en version française, rôle culte qui a fait d’elle une star et icône du genre, et démontre, outre ses avantages remarquablement mis en valeur par Russ Meyer, un véritable tempérament mais également un vrai talent de comédienne. Objet de fascination, elle continue aujourd’hui de participer à des conventions de fans dans le monde entier.

    Reflet d’un pays et d’une époque en pleine ébullition, critique cynique et explosive de l’American Way of Life, Vixen est le précieux témoignage d’une époque totalement révolue et évoque tour à tour la guerre du Vietnam et le Cuba de Fidel Castro. Tout le monde en prend pour son grade, quelque soit le sexe, la religion ou la race du personnage. L’histoire décomplexée se déroulant jusqu’alors au grand air, se termine dans un huis-clos d’un quart d’heure où quatre personnages se retrouvent dans les airs, enfermés dans le cockpit d’un petit avion, discourant de la cause des noirs et du régime castriste. Génialement filmé, le film de Russ Meyer demeure un très bel objet de cinéma, esthétiquement soigné, au montage vif (signé par le cinéaste lui-même), excitant, bluffant, drôle et percutant. Indispensable donc.
    selenie
    selenie

    6 184 abonnés 6 168 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juin 2007
    Ironie, humour et folie des sens dans un film qui ne se prends pas au sérieux. C'est sans génie mais la mise en scène et le jeu jubilatoire des acteurs nous communique un grand plaisir (sans jeu de mot) et un sourire tout le long du film. Le petit message politique en plus de ses superbes poitrines font un film futile mais jubilatoire (j'aurais aimé vivre sa sortie aux USA à l'époque !)
    Shaka666
    Shaka666

    58 abonnés 504 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 avril 2014
    Avec "Vixen!", Russ Meyer se lance dans ce qui le rendra célèbre avec une série qui rencontrera son public et deviendra culte. Au programme, des gros seins et une histoire sans intérêt pour un film qui a ultra mal vieilli. A voir quand même par curiosité.
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