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benoitparis
109 abonnés
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4,0
Publiée le 31 mai 2009
De la drôlerie salace. Certaines séquences de sexe avec vocalises jazzies ont du être reprises à l'identique dans des films de J. Franco. Le coté politique est intéressant, mais Russ Meyer a été plus loin dans l'immoralisme sardonique dans des films postérieurs. Tel quel c'est tout de même très amusant.
«Vixen!» premier volet de la saga érotique créée par Russ Meyer. La première chose à laquelle je pense c'est au tollé qu'il a du provoqué à sa sortie en 1968, à l'époque où les Etats-Unis étaient très puritains et secoués par une crise politique et économique. Meyer a certainement du avoir quelques soucis avec les messieurs de la censure. L'histoire: Vixen dite « la renarde » est une femme assez délaissée par son mari et qui pour combler son manque de sexe se donne au premier venu, celle ci va même s'offrir une séance de sexe avec une femme. La fixation mammaire de Russ Meyer est bel est présente, toutes les femmes qui apparaissent ont toutes des décolletés bien généreux. Mais attention, il ne s'agit pas que d'un film érotique. Des sujets graves comme le racisme et l'inceste sont abordés de manière très crue. Sous ses airs de comédie bien kitsch, «Vixen!» est un film bien plus sérieux qu'il en a l'air. Cette fois, Russ Meyer a bien réussi son coup.
C'est mon premier film de Russ Meyer, je n'ai donc aucune référence et aucune comparaison à faire. Certes, il a l'air de s'épanouir dans un cinéma singulier, un style charnel propre à lui, mais le fond de Vixen est tout de même assez vide. Le fait que le dialogue (intéressant!) sur le communisme n'apparaisse qu'à la fin et occupe les vingts dernières minutes est ennuyeux, j'ai d'ailleurs fait avance rapide car ce dialogue tournait en rond. Je ne trouve pas qu'Erica Gavin soit une bonne actrice, mais il est vrai qu'elle est dotée d'un physique assez érotique. De plus, mon doublage français était tellement médiocre que lorsque deux personnages riaient, j'entendais les rires de toute une assemblée! Non, vraiment, je n'ai pas été convaincue par Vixen, je n'en ai pas vu l'intérêt et l'érotisme n'atteint jamais ses limites. J'attends de voir Faster, Pussycat! Kill! Kill!, qu'on dit film culte de Russ Meyer, pour me forger une opinion.
Petit voyage dans le monde merveilleux de Russ Meyer, cette comédie érotique où le personnage principal se fait harceler par de jolies filles à la poitrine généreuse, est un petit bijou du cinéma kitsch, idéale pour se taper des délires, à voir car il est assez rare de tomber sur des films où érotique rime avec comique. I love you Super Lorna.
Sympa à regarder mais un peu bizarre car le scénario, pourtant étonnament maigre, mélange de nombreux thèmes comme l'inceste, l'adultère, le communisme, la guerre du vietnam, le racisme. Tout cela est naturellement mélangé à de l'érotisme kitsh cher à Russ Meyer.
Un scénario simpliste, des actrices au physique très généreux, un jeu d'acteur moyen, un montage un peu laborieux, du divertissement sans complexes, du sexe... c'est du Russ Meyer. Vixen, le personnage principal, est nymphomane, bisexuelle, incestueuse...et raciste. On a donc droit à toutes les insultes racistes possibles proférées à l'encontre du malheureux Niles. Ce racisme, auquel on ne croit pas une seconde, couplé à un discours politique concentré sur les 20 dernières minutes traitant du communisme et tombant comme un cheveu sur la soupe alors que tout se qui précède n'est que pur divertissement et plaisir des sens, donne à ce film son côté bancal, voire surréaliste, typiquement dans l'esprit du réalisateur. On se laisse porter, incrédule, en se demandant ce qui pouvait bien passer par la tête du réalisateur lorsqu'il concevait ses films. C'est du pur divertissement décomplexé et qui s'assume comme tel, malgré la dimension (pseudo-)politique et la scène d'inceste, étonnante et provocante. La dimension sexuelle est désormais pleinement assumée et revendiquée (voir les scènes de sexe qui s'enchaînent et font penser à un mauvais film érotique comme il y en a eu tant - la nuance résidant dans le physique très "visuel" des actrices), contrairement aux premiers films de R.M. qui ne contenaient pas de sexe ni même de nudité, mais seulement des allusions ("Faster...", "Motor Psycho").