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Henrico
162 abonnés
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5,0
Publiée le 30 juin 2020
Eytan Fox ne nous a pas seulement réalisé un film d’espionnage dont l’intrigue est passionnante, il a aussi apporté des pistes de réflexions qui permettraient de porter remède à bien des maux qui rongent depuis si longtemps les sociétés israélienne et allemande. Incontournable.
Le réalisateur Eytan Fox a couru après plusieurs lièvres à la fois. Commencant comme un film d'espionnage autour d'un agent du Mossad en pleine crise exitentielle à la recherche d'anciens nazis, le film bifurque vers une quète d'identité autour de deux hommes opposés, tout ca sur les terres d'Israel. C'est beaucoup et même un peu trop pour ce film qui loupe un peu sa cible. A noter la musique omniprésente du Tunnel of Love de Bruce Springsteen, très bon choix
Merveilleux film dans lequel se confrontent les antagonistes nazis/Juifs, Israéliens/Palestiniens et gays/hétérosexuels. Sans compromis, sans partis pris, une oeuvre forte et sensible. Mon film préféré.
Eytan Fox est un génie !! Comme à son habitude il nous livre un bijou de sensibilité et d'émotions !!! Ce film est exceptionnel !!! Encore une fois il aborde le sujet de l'homosexualité avec tellement de délicatesse et de justesse... C'est bouleversant !! Et que dire de la dernière demi heure à Berlin avec le grand père !! Un moment intense !! Les mots me manquent..; A voir absolument !!!
Par principe, je mets toujours une bonne note aux films parlant de tolérance, d'amour et de paix à travers le pardon, surtout si ce sont des films Israéliens, Palestiniens ou en règle générale, moyen-orientaux. celui-ci n'échappera pas à la (ma) règle, surtout qu'en plus, il est vraiment excellent.
J'ai vu un film... assez extraordinaire qui traite d'un nombre incalculable de sujets, tout en réussissant à mener à bien son intrigue... C'est avant tout un thriller d'une grande efficacité, qui aborde les thèmes de l'espionnage, la culpabilité dans l'histoire, de l'homosexualité, du passé torturé entre juifs et allemands, des relations difficiles entre Israéliens et palestiniens... C'est un film extrêmement ambitieux traité sans complaisance... C'est un film psychologique, où l'action n'est pas totalement au coeur du film. C'est une oeuvre subtile, intense et généreuse. Les comédiens, notamment Lior Ashkenazi et Knut Berger, sont vraiment très bons. Touchants, émouvants et vraiment crédibles dans leurs personnages respectifs, ils ont tous les deux un charme fou... C'est un très bon film.
Supérieur à The Bubble, Tu marcheras sur l'eau est un film bouleversant de par sa simplicité et son authenticité. Eytan Fox, nous rappelle que le cinéma ne se cantonne pas aux blockbusters américains. Il y a des perles dans le monde entier. Et ce film qui dépeint avec férocité des mentalités qui nous sont étrangères mais qui nous paraissent dans ce film accessibles. La fin m'a cependant surpris, je n'aurais peut-être pas mis 5/5 si elle n'avait pas été celle-ci. Elle n'est pas forcément la fin que j'aurais aimé, mais elle était celle que je n'attendais pas, et ça mérite bien un demi-point de plus. Je viens de critiquer Memento, et au contraire de Christopher Nolan, ça fait plaisir de voir un réalisateur qui y va avec son cœur, sa simplicité, et mieux encore qui a le courage de ses idées... Jusqu'à ce que le rideau tombe.
Toujours délicat d'aborder le sujet du conflit israelo-palestinien sans être accusé de "pencher" d'un coté ou de l'autre.Emporté par sa volonté de démontrer, Eytan Fox charge un peu la barque des symboles (la scène de la veste) et des hasards, forçant ainsi son propos à emprunter des itinéraires peu vraisemblables. Mais grâce à un trio d'acteurs sensibles, dont l'étonnant et charismatique Lior Ashkenazi qui compose un Eyal intrigant, dense et blessé, il parvient pourtant à faire passer un beau message de tolérance et de réconciliation.Le final fait un peu trop dans le happy end sirupeux mais il représente aussi tous les espoirs que le cinéaste Israelien place dans son peuple afin d'aboutir a cette paix dont le monde entier appelle de ses voeux.Musique douce et agréable qui donne a certaines images des airs de carte postale d'Israel ou de Berlin.L'intrigue d'espionnage qui sert de base au récit est elle beaucoup classique.
Belle tentative d'écriture, "Tu marcheras sur l'eau" s'aventure sur de - trop - nombreuses thématiques qui n'ont pas forcément de liens entre elles. Parler à la fois de la guerre Israël/Palestine, de la culpabilité allemande et de l'homosexualité n'est pas un exercice facile. On peut s'attendre en lisant le synopsis à un polar politique, ce n'est pas le cas, mais ce n'est pas là la critique. Elle réside plutôt dans une histoire un peu trop diluée qui perd en intensité à vouloir aborder trop de sujets. Un film plein de bonnes intentions qui véhicule de beaux messages de paix, de tolérance et d'amour, mais qui n'est pas totalement abouti.
Tu marcheras sur l'eau de Eytan Fox est très bon film. Mélange de genres entre le film policier, entre le thriller et le film dramatique. Un excellent mélange puisque cela fonctionne très bien au final. Film très soigné, très bien filmé. Bonne réalisation. Les acteurs quant à eux, sont très bons eux aussi. Surtout Lior Ashkenazi, bonne découverte, un très bon jeux ! Très bon long métrage donc, rien de sensationnel, mais le film vaut le coup d'être vu ! Un très beau film !
L'évolution du personnage principal, agent du Mossad, est bien mise en scène, avec finesse, tout en gardant son caractère captivant à l'histoire de bout en bout.
Bouleversant. Le meilleure film qui m'a été donné de voir depuis très longtemps. Etant d'origine ashkénaze, je n'ai pu qu'être extrèmement boulversée par ce film. Film intérieure qui touche au plus grave sans jamais avoir été dérangée, la transparence et l'honnêteté des sujets touchés sont les bienvenues comme la virilité de l'homme israélien notamment. De plus, l'on voit bien que demander au futur de "regler" le passée n'apporte pas de solution. Le film est coupé en deux parties : on découvre à quel point ce film est boulversant non en Israël mais en Allemagne. Et dés qu'Eyal rentre chez les parents d'Axel, l'ambiance n'est plus du tout la même, elle n'a plus la même âme. On ressent un mal être qui ronge la maison. La luminosité est réduite comme pour rendre compte que l'ombre d'un passée terrible pèse. Eyal, qui avait l'habitude de tuer sur commande, se retrouve exténuer de ce qu'il a fait et n'a plus la force de tuer l'assassin de sa famille, un ancien nazi. C'est là que tout se délie. C'est en réalité Eyal face aux gens qui portent le poids de la douleur de son geste :(sa femme qui s'est suicidé, ne supportant humainement plus le métier de son mari, et tous les gens qu'il a croisé au détour d'un assassinat comme le petit garçon au début du film qui a vu son père mourir devant ses yeux)- additionné à la répulsion de la personne qu'il voit allongée sur un lit,qu'il ne pourra pas tuer l'assassin de sa famille. L Le début de la "happy end" peut être destabilisante face à la lourdeur émotionelle de la scène précédente. Conseil en regardant ce film : ne pas négliger les détails et être observateur.
Ethan fox a une prédilection pour les sujets sensibles. Il semblerait que ça lui réussisse, qui plus est ! J'ai beaucoup aimé. La recherche identitaire du mâle israëlien, les douleurs de l'Allemagne nazis, les confrontations israelo-palestienien, la rencontre homo-hétéro. Bref tout y passe. Ceci dit pour mériter la 4e étoile, on aurait aimé comprendre le changement de comportement de l'israëlien qui reste très fermé pendant longtemps dans le film et bascule ou semble basculer 10 min avant la fin. Peut-être un peu plus de travail sur lui. (Parce que le scénar est vraiment bien !).
Ce n'est pas une oeuvre exceptionnelle mais un très bon film, solide tant au niveau du scénario qu'au niveau de la réalisation et du jeu des acteurs. Il mélange, avec réussite, des sujets sérieux et divertissants.
La réalisateur démontre à travers ce film que la société israélienne a beaucoup évolué en 60 ans. De même, les mentalités de certains individus - tant chez les israéliens que chez les palestiniens et les allemands - ont beaucoup évolué alors que d'autres ont conservé des conceptions plus, ou très, traditionnelles.
Le rythme du scénario est bon : il mélange avec succès action et émotion.