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    Mary
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    38 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 26 décembre 2011
    Pas vraiment captivant..., juliette Binoche m'a déçue et général j'ai pas accroché au scénario....Je le recommande pas.
    titiro
    titiro

    50 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 octobre 2006
    Ce film est d'un ennui... La seule chose que peut évoquer ce film est l'ennui. Je ne vois pas du tout où Abel Ferrera a voulu en venir en faisant ce film. Heureusement qu'il ne dure que 1h25... Car là on est déjà à la limite du calvaire. Comme quoi les voies du seigneur sont impénétrables...
    Henrico
    Henrico

    164 abonnés 1 327 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 septembre 2020
    De par son scénario, ce film est de toute évidence une diatribe lancée contre Mel Gibson et sa « Passion ». Rien d’étonnant venant du moraliste intelligent qu’est Ferrara. On était en droit de s’attendre à un traitement de ses préoccupations théologiques aussi réussi que dans Bad Lieutenant. Hélas ! Même avec un scénario très intéressant et trois magistrales scènes de composition jouées successivement par Binoche, Whitaker, et Modine, Ferrara nous sert un produit pesant, confus, et simpliste à beaucoup d’égards. Il accuse sans nommer, critique sans s’engager, et dépeint les travers de personnages insuffisamment cernés. Il semble s’être empêtré entre les mailles d’une intrigue qu’il a laborieusement tricotée dans une pelote de politiquement correct pour que quelques coups soient malgré tout portés aux mécréants.
    Cluny
    Cluny

    74 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 octobre 2012
    Le film commence par la fin d’un tournage. Celui de «Ceci est mon sang», réalisé en Italie par Tony, metteur en scène égocentrique (est-ce un pléonasme ?), basé sur l’évangile apocryphe de Marie-Madeleine. Cette dernière est jouée par Mary, Tony s’étant réservé le rôle de Jésus. Quand Tony lui demande de prendre avec lui l’avion qui le ramène aux Etats-Unis, elle refuse pour aller retrouver les traces de Marie-Madeleine à Jérusalem. Un an plus tard à New York, Tony croise Theodore, qui anime un talk-show sur Jésus. Theodore a une femme qui est enceinte, et une maîtresse. Alors qu’il est avec celle-ci, sa femme manque de perdre son enfant. Rongé par la culpabilité, il cherche la rédemption dans la prière, aidée par Mary qui poursuit sa quête spirituelle en Terre Sainte.

    Abel Ferrara rend hommage à deux films qui se sont attaqués à la vie de Jésus : «L’Evangile selon Saint-Mathieu», de Pasolini, et «La dernière tentation du Christ», de Scorcese. Comme pour ce dernier, la première du film de Tony est d’ailleurs perturbée par des manifestations hostiles. Ce film parle de nombreux sujets : de la parole des femmes dans les Evangiles, de la responsabilité des metteurs en scène, de l’investissement de l’acteur dans un rôle, de la puissance de la télévision, du désordre du monde. Il est constamment sous tension, et les moindres moments de répit peuvent être victimes de l’irruption de la violence : attentat au milieu d’un repas en Israël, agression dans les rues de New York, alerte à la bombe lors d’une projection de presse…

    Si on a parfois du mal à rentrer dans le mysticisme de Mary ou de Theodore, si on ressent même de la gêne devant la scène où ce dernier s’adresse à Dieu, tant elle fait écho aux campagnes des chrétiens conservateurs, la virtuosité de la réalisation peut suffire à combler le cinéphile. Dans cet entrelacs de récits et de modes de narration (film dans le film, émission de télévision avec de vrais théologiens, images d’actualité, comme celle de cet enfant palestinien et de son père pris entre deux feux), Abel Ferrara illustre ce qu’il disait dans une interview au Monde : «Le secret du montage consiste à se défaire de son projet initial pour aller vers ce que le film doit être.»
    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    stebbins
    stebbins

    500 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 décembre 2011
    Je n'en suis pas encore totalement revenu... Plus j'y repense et plus Mary m'apparaît comme un film incroyablement complexe, d'une délicatesse et d'une subtilité inouïe. Comme dans ses meilleurs films, Abel Ferrara embrasse de nombreux thèmes, les associe pour finalement créer la matière même de son oeuvre. Enoncée de la sorte, l'entreprise du cinéaste fleure bon la vérité de La Palice... Et pourtant ! Voyez plutôt : dépendance, identité, aliénation, rédemption, spéculation, narcissisme, condition de l'artiste, procréation, pouvoir des médias... Mary est un véritable puits à concepts ; d'autres thèmes que l'on ne soupçonnerait même pas pourraient d'ailleurs s'y retrouver. Si le film de Ferrara est une réussite difficilement contestable, c'est dans cet Art du brassage et de l'ouverture. Mary semble improvisé, brouillon, approximatif mais que l'on ne s'y méprenne pas : ce n'est qu'une apparence. Derrière ce montage et ces surimpressions pour le moins envoûtantes, ces temps morts et ces répétitions, il y a la présence d'une artiste intégral, d'un formidable créateur d'abstractions, d'un homme osant interroger le pouvoir de son propre matériau. Le cinéaste dirige Juliette Binoche, Forest Whitaker et Matthew Modine dans une sorte de transe : acteurs et personnages se confondent dans le cynisme, le miracle ou encore le pardon. Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit : Abel Ferrara est un génie.
    Jérôme H
    Jérôme H

    169 abonnés 2 295 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juin 2008
    Ferara, Binoche et Withaker pour revisiter le mythe marie madeleine. Tout y est, de la réalisation à la puissance des acteurs et jusque dans l'univers et l'ambiance qu'a réussit à recréer abel est tout simplement stupéfiant.
    JamesDomb
    JamesDomb

    102 abonnés 1 061 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Abel Ferrara revisite le mythe de Marie-Madeleine à travers un film bouleversant sur la foi des hommes. Choc à la dernière Mostra de Venise où il a été couronné par le Prix spécial du jury, le nouveau long-métrage inspiré d'Abel Ferrara raconte comment une actrice engagée pour jouer le role de Marie-Madeleine reste imprégnée par son personnage et décide de tout quitter pour s'installer à Jérusalem. A New-York, Ted Younger (splendide et magistral Forest Whitaker), célèbre journaliste anime une émission de télévision sur la foi et trompe sa femme enceinte. Younger remettra en question son absence de convictions. Abel Ferrara soulève la question des hommes élevés dans la religion catholique qui empèche les individus de réfléchir par eux-memes et à trouver les réponses dans les Evangiles. Abel Ferrara signe une quête spirituelle renforcée par la présence quasi-mystique, donc inaccessible du personnage de Marie-Madeleine, incarnée par une étonnante Juliette Binoche. Ferrara se penche sur le pardon, la rédemption ainsi que sur la controverse de parler de ce theme au cinéma (référence présente de la Dernière tentation du Christ de Scorsese ou de The Passion de mel Gibson) où le personnage incarné par l'excellent Matthew Modine part en croisade pour la liberté d'expression. On peut penser à un alter-égo du réalisateur lui-meme qui fait par ailleurs une "apparition" subliminale. Ferrara filme caméra à l'épaule donnant une densité et une intensité aux images, rend New-York vertigineux et le montage est très réussi bien que les propos d'experts en théologie cassent un peu le rythme. Toujours est-il que Mary est un film déstabilisant, prenant, intéressant et surtout excellement réalisé et interprété.
    Carne
    Carne

    78 abonnés 1 116 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 novembre 2006
    Dernier film en date de Abel Ferrara qui se voit comme une réponse à la Passion Du Christ de Mel Gibson, Mary est un film compliqué sur une quête de spiritualité à travers trois personnages foncièrement différents : un réalisateur mégalo bon dans son art et mauvais dans la vie, une actrice bouleversée par son dernier rôle qui décide de rester vivre à Jérusalem et un présentateur d’une émission religieuse confrontée à une vie difficile et à sa propre foi.
    Loin de la violence urbaine qui lui est chère, Abel Ferrara met en scène Mary avec une humanité rare en mettant une distance certaine avec toutes les bondieuseries habituelles.
    Film à l’ambiance fortement marquée (la musique est assez puissante), cette œuvre à la fois belle et subversive dans le fond touche grâce au talent monstrueux de Juliette Binoche, Matthew Modine et surtout de Forest Whitaker qui sont comme touchés par la grâce divine d’un Abel Ferrara retrouvé.
    xavierch
    xavierch

    46 abonnés 1 167 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 février 2010
    Comment on peut accrocher à un film comme çà? Moi, je suis admiratif des gens qui racontent des choses là où il n'y a rien à raconter de positif. Ce film est lent, chiant, ne raconte rien d'intéressant, Juliette Binoche est tellement prêt de la caméra qu'elle est toute déformé, Forrest Whitaker a une histoire extra-conjugale avec une Marion Cotillard sortit de nulle part, et reparti au même endroit, si c'est ça un chef-d'oeuvre de cinéma, je vais m'y metttre, ça à leur sympa. J'ai perdu 1h30 de ma vie, merci Monsieur Ferrara.
    Niko0982
    Niko0982

    67 abonnés 1 331 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 février 2008
    C'était un pari très risqué et un film à mon avis très difficile à faire. Mais Abel Ferrara s'en tire vraiment bien car il arrive à nous faire ressentir la même chose que ce réalisateur confronté à son oeuvre sur la religion. Bref, c'est une réussite.
    Cinephille
    Cinephille

    155 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Il aurait été étonnant que Ferrara ne s'attaque pas un jour à la question du Christ. Ca n'est pas pour rien que Modine ressemble par moments bigrement à Mel Gibson ni que Ferrara cite explicitement Scorsese dans son film. Trois histoires s'entremêlent intelligemment : celle de Marie, l'actrice qui n'a pu revenir à la vie ordinaire après avoir incarné Marie-Madeleine, celle de Tony, le réalisateur qui n'a rien perdu de son ego et son amour pour l'argent et celle de Theodore ("cadeau de Dieu") pris entre la vie ordinaire de la chair et du succès professionnel et celle plus exigeante de la paternité et de la fidélite.
    On peut ne pas aimer le caractère grandiloquent des personnages et des situations, on peut aussi se dire qu'ils correspondent en fait à une réalité.
    Le parti-pris fonctionne bien et introduit une réflexion sur des questions évidemment fondamentales mais qui renvoient Ferrara à sa génération. On surfe aussi sur la vague Da Vinci Code avec la question du rôle de Marie-Madeleine auprès de Jésus. Mais au final ce tissage de questions et de personnages est un bon moment de cinéma avec un renouvellement salutaire du coté de Ferrara. Le rapprochement avec la situation israélienne me semble en revanche forcer le trait inutilement.
    A l'instar d'Huppert qui joue des rôles de plus en plus pervers depuis quelques années, Binoche avec Caché et Mary joue dans un registre beaucoup plus sombre et exalté qu'auparavant. Evolution personnelle ou air du temps ?
    Youmna C
    Youmna C

    41 abonnés 351 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    On en sort perplexe et peut-être aussi dérangé. Certains diront que c'est tant mieux, puisqu'il ne laisse pas indifférent, mais personnellement j'ai trouvé ce film trop religieux, et manque de poésie d'image, de réalisation... On dirait "Jesus of Nazareth". Et le lien entre les 3 petites histoires est assez absurde... Heureusement que la Binoche est là, pour la regarder avec bonheur!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Comment la vie d'un présentateur vedette de TV va être chamboulée par : un film, la religion, une actrice qui s'associe à Marie-Madeleine, Apôtre de Jésus.
    Formidable mise en scène d'acteurs hyper impressionnants.
    Montage des plus intéressants qui sert à merveille les sentiments des personnages ; mélange archives/film percutant.
    Beaucoup d'émotions pendant ce film puissant!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 mai 2007
    Abel Ferrara fait tout l’étalage de sa grande intelligence de cinéaste, car en confrontant sa propre condition de cinéaste aux difficultés de retranscrire dans la pellicule le mystique, il se dédouane habilement. Il est bien difficile en effet de critiquer véritablement son œuvre à la lumière du contenu de celle-ci. Car il filme un film religieux dans son élaboration : "Ceci est mon sang". Abel Ferrara s’est donc mis à couvert des moindres contestations, ce qui est très fort de sa part, mais n’étant pas parfait, cela lui a coûté le prix d’un manque de profondeur. Si la critique des cinéastes qui veulent mettre en image le mystique est réussie, les deux autres axes de lectures que sont la foi et la raison manquent cruellement de traitement.
    thewall
    thewall

    13 abonnés 740 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Abel Ferrara, après de longues années d'errance artistique, nous revient avec un film très inspiré. Il semble en avoir fini avec ses autocitations irritantes, lui dont les films étaient devenus des caricatures du "style Abel Ferrara". Son "Mary" est un superbe film, à la fois expérience sensorielle et intellectuelle. Il montre tout d'abord l'influence que peut avoir le cinéma sur la vie des réalisateurs et des acteurs par une adroite mise en abîme. Mais il traite surtout du thème qui lui tient le plus à coeur : la religion. Même si son amour de Dieu résonne dans chaque plan de ce film, il en parle de manière intéressante. Ainsi, il ne se présente à aucun moment comme un porte-drapeau. Il oppose dans le film toutes les formes de violences y compris religieuses au véritable sentiment religieux qui est basé sur l'Amour de son prochain et de Dieu. Il parvient à nous faire ressentir le chaos de notre monde par une mise en scène favorisant les ruptures de ton et par une ambiance musicale très lourde. On a parfois l'impression que l'apocalypse va bientôt arriver. Le film se conclue pourtant sur des plans apaisants de Juliette Binoche. Aucune réponse ne nous est donnée et le cinéaste semble dire que chacun trouvera un jour la paix en lui-même. Entre ombres et Lumière, le nouveau Ferrara n'est pas un film facile, mais le cinéaste nous prouve ici qu'il n'est pas un simple provocateur, mais aussi un artiste exigeant. Brillant.
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