Votre avis sur Maximum Overdrive ?
0,5
Publiée le 3 novembre 2014
Suite au passage d'une comète, les machines prennent vie, et tuent tous les humains qui leur passent sous le nez. Une fois n'est pas coutume, Stephen King dirige lui-même cette adaptation, basée sur son propre scénario. Et le résultat est tellement catastrophique qu'il est difficile de prendre au sérieux les critiques qu'il a adressé à l'encontre des réalisateurs ayant adapté ses autres travaux. C'est bien simple, passé une introduction amusante, le film aligne les crétineries et perd toute consistance. King tente de jongler entre l'humour noir et l'horreur, mais est très maladroit, si bien que les séquences sensées être drôles ou terrifiantes sont ridicules (mention au camion "bouffon vert"). Les acteurs sont très mauvais (voire horripilant pour Yeardley Smith), les incohérences sont légions, le montage est raté, et les scènes d'action sont incroyablement molles, malgré la BO d'AC/DC qui tente de dynamiser l'ensemble. Au final, on ne situe entre le navet et le nanar.
1,5
Publiée le 27 octobre 2016
Maximum Overdrive n’est malheureusement pas un film vraiment réussi. Seule réalisation de Stephen King, on comprend qu’il ne se soit pas lancé dans une seconde !
Déjà le casting n’est pas très attrayant. Personnages trop caricaturaux, Emilio Estevez a aussi du mal à réellement mener la danse, et il est entouré d’acteurs à l’interprétation plus qu’aléatoire. Yeardley Smith par exemple ce n’est juste pas possible ! Son personnage est ridicule, il casse complètement la tonalité sérieuse du film, et il est agaçant au possible ! Elle réussit presque l’exploit de ruiner à elle seule la dernière partie du métrage, on a qu’un espoir c’est qu’elle y passe. Il reste quelques petites surprises sympa, comme Pat Hingle qu’on a toujours plaisir à voir (et encore, ici, bof !), mais l’écriture des rôles est trop mauvaise pour convaincre. On ne s’attache pas à ce groupe de survivant en fait.
Le scénario est mal construit. Bonne idée de départ, mais le traitement n’est pas à la hauteur. Finalement on se retrouve avec des camions tueurs, et il y a donc peu de variété dans les machines tueuses. Par manque de budget le réalisateur choisit la voie du huis clos, bonne idée, mais c’est en fait une sorte de décalque de Cujo, en bien moins intense. Le choix de l’humour, plus d’une fois, vient ruiner l’angoisse, la tension, tension d’autant plus faible qu’on se doute pertinemment de qui va mourir et de qui va vivre. Pas de surprise, peu de rebondissements, un final sans grand relief, le meilleur reste finalement la première partie du métrage, après ça s’enlise.
Formellement Maximum Overdrive n’est pas honteux vu son âge, mais il a mal vieilli. Photographie assez vilaine, décors moyens, ambiance pesante inexistante, il y a quelques effets horrifiques honorables et une mise en scène pas déplaisante de Stephen King, mais c’est fadasse en bouche lorsqu’on fait la moyenne. On retiendra deux ou trois cascades spectaculaires, et une bande son punchie signée ACDC qui est peut-être ce que Maximum Overdrive a de plus intéressant à nous proposer.
Bon, Maximum Overdrive ce n’est pas si ridicule que cela, mais c’est sûr qu’il ne faut pas avoir d’attente spécifique sur ce métrage. Quelques bons points, mais c’est tout de même très restreint à cause de défauts qui eux sont réellement marqués. 1.5
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 31 août 2016
Seul et unique réalisation de Stephen King, Maximum Overdrive est un film d'horreur plus drôle que terrifiant. Le film est plaisant, y a un côté décalé et "gras" qui marche bien et fait bien rigoler. De plus l'idée de base est pas mauvaise. Le côté kitsh et très 80's du film lui donne du charme.
Malheureusement le film démarre trop vite, nous plonge directement dans l'intrigue sans lui laisser le temps de se mettre en place, du coup la dernière partie du film traine en longueur.
3,0
Publiée le 21 janvier 2017
L'univers psychédélique de Stephen King est unique en son genre. Faute d'uniquement transmettre ses récits au grand écran, ce dernier en fit une adaptation par ses propres soins en 1986. Ce fut la seule d'ailleurs. Et je dois dire qu'il n'y avait pas que du mauvais dans cette réalisation. Le côté kitch et extravagant de l'auteur y est fort bien retranscrit. Un groupe de personnes retenues en otages dans une station service par une horde de camions fous, voila qui ne manque pas d'originalité. Des camions assoiffés de carburant qui écrasent tout sur leur passage, c'est très rock'n'roll! Et ce n'est pas la BO d'ACDC qui nous dira le contraire. Une mystérieuse comète serait à l'origine de ce carnage. Saperlipopette!! Mais attention, originalité ne veut pas forcément dire chef d’œuvre. Ici nous somme plus proche d'une série B haut de gamme qu'un grand culte anthologique. Il n'y a qu'à voir la médiocrité des acteurs et le caractère simpliste des évènements. Ce qui sauve ce film du naufrage est sa touche d'humour déjanté, ainsi que son esprit 80's très marqué et mythique dans l'esprit de tous. Un délire fantastique aux attraits diaboliques et apocalyptiques pour tout l'art du second degrés. 3/5
2,0
Publiée le 24 décembre 2016
Un classique devenu vintage. Maximum Overdrive à pris ce charme indéfinissable des films des années 80 passés en VF. Un doublage avec des voix de canards. Un son mal équilibré et des bruiteurs qui rivalisent entre eux sur le nombre de décibels des bruits de pas. Maximum Overdive est accompagné de la musique moche, mais néanmoins mythique d'ACDC, ce qui lui va très bien. Maximum Overdrive aurait pu ne pas être raté si l'on avait su assumer pleinement le coté grand guignolesque de ce film, cela semble être le cas au début ... et puis les personnages se mettent à parler, à avoir des états d'âmes. Dialogues creux pour personnages creux. Leur fonction n'est pas d'avoir une vie ou des émotions, ils n'ont d'ailleurs rien d'intéressant à dire, ils ne sont pas là pour ça mais juste de se faire écrabouiller par des camions fous et découper par des tondeuses à gazon. Maximum Overdrive rate ainsi l'occasion d'être un des films les plus déjantés des années 80.
2,0
Publiée le 11 mars 2016
Quand De Laurentiis donne des sous à Stephen King pour qu'il fasse mumuse avec les caméras...Bon, ça ne démarrait pas si mal, l'humour était bon et les plans jouaient astucieusement à cache-cache avec le logo d'AC/DC sur le flanc d'un camion. Mais hélas, le film a eu tôt fait de s'enfermer dans une histoire qui tenait en deux lignes sur le script, où une poignée de bons citoyens américains se transforme en commando invincible pour survivre à des machines dont l'intelligence soudainement acquise n'est justifiée que par un texte d'introduction et un texte de conclusion qui ne raccroche pas les wagons. Ces intertitres donnent même l'impression que le film n'est qu'un chapitre filmé d'un livre plus grand. Ayant acheté un album d'AC/DC, la production n'hésite pas à nous le diffuser continuellement, encombrant tellement la bande-son qu'on n'entend même plus les éléments sonores les plus intéressants. Cris, moteurs, giclements de sang, os brisés par exemple. Un peu moins pauvre graphiquement, on peut reconnaître le beau budget destruction qu'il a réussi à décrocher (et qui explique peut-être aussi que les neuf millions de dollars de budget n'aient pas été amortis). Au final, on est quand même bien content que Stephen King se soit remis à l'écriture.
2,5
Publiée le 23 mars 2015
Ce film m'a un peu déçu car je m'attendais à beaucoup mieux surtout venant de Stephen King qui fait de très bon trucs. L'idée de base était très bonne mais c'est dommage qu'on ne s'intéresse pas plus aux autres machines électroniques, qu'il n'y ai que les camions comme principales machines tueuses. Le début est lui aussi très bon, s'enfermer dans une station service en essayant de se battre etc. mais très vite, le film tourne en rond et on finit par s'ennuyer et quelques deviennent même quelques fois ridicules. La fin du film, spoiler: à partir du moment où ils partent de la station service,
relève un peu le tout car spoiler: on change enfin de décor
et elle est assez divertissante. Au niveau des acteurs, ils ne jouent pas trop mal et la B.O AC/DC est très bonne et colle très bien avec le film. En résumé "Maximum Overdrive" est un film qui aurait pu être bien meilleur car l'idée de base n'a pas été assez exploitée.
1,0
Publiée le 25 septembre 2023
Lorsque la Terre se retrouve dans le champ de la comète Rhéa-M, tous les appareils électriques et engins motorisés se détraquent et semblent se retourner contre les humains.

Seul et unique réalisation pour l’écrivain Stephen King qui a sans doute voulu se rassurer en se disant « on n'est jamais mieux servi que par soi-même » (compte tenu que bon nombre des adaptations par des tiers ne l’ont jamais satisfait). Sauf que le résultat ne sera jamais à la hauteur de ses attentes puisque le film n’est rien d’autre qu’une piètre Série B. Pourtant, en adaptant sa nouvelle "Poids Lourds" (qui sera à nouveau adaptée en 1997 avec Trucks par Chris Thomson), il y avait clairement matière à en tirer quelque chose d’intéressant. Voir tous ces appareils du quotidien qui semblent interagir entre eux et se retourner contre ses utilisateurs (à savoir nous). On repensera notamment à l’enseigne lumineuse et le DAB qui insultent les passants, le distributeur de canettes, le pont levant, la tondeuse à gazon, le rouleau compresseur spoiler: qui écrase un ado
et à tous ces camions incontrôlables.

Sauf qu’en dehors de ça, rien ne fonctionne réellement. L’ensemble s’avère assez mauvais, la réalisation peu inspirée, les dialogues sont pour la plupart pathétiques et les personnages caricaturés à outrance ou dénués de toute logique spoiler: (le pompiste avec son bazooka)
. Maximum Overdrive (1986) ressemble plus à un téléfilm ou à une Série Z, c’est regrettable car il y avait matière à en tirer quelque chose d’intéressant, mais on ne s’invente pas réalisateur…

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2,0
Publiée le 15 septembre 2019
Quand Stephen King décide d'adapter au cinéma une de ses histoire, en l'occurrence ici la nouvelle "Poids Lourds" qui est présent dans le recueil "Danse Macabre", cela donne un film fantastique assez médiocre dans son genre. Car si l'histoire est plutôt sympa et que l'ensemble se suit sans réel ennui, la réalisation est par contre assez académique et le casting fait une prestation très moyenne. L'ensemble manque d'ailleurs clairement de suspense et de séquences de frissons digne de ce nom.
1,5
Publiée le 3 mai 2023
Grand fan de Stephen King l'écrivain, il n'en va pas de même concernant Stephen King le réalisateur, d'ailleurs il ne s'y est pas trompé, Maximum Overdrive est son unique long métrage et c'est tant mieux. Ce n'est clairement pas son truc car on reconnaît bien sa patte à l'écriture, on ne le ressent pas à l'image comme il se devrait, il ne sait pas non plus diriger ses comédiens, n'est pas doué à la mise en scène ni au montage. C'est de la série B dans tout ce qu'il y a de plus simpliste et pas grand chose ne va ici si ce n'est l'excellence bande originale 100 % AC/DC. Après ça conserve le charme des 80's avec son doublage pourri et ses personnages idiots mais on ne peut pas dire que c'est bon dans l'ensemble, ni même moyen d'ailleurs ...
3,0
Publiée le 10 août 2023
Les adaptations cinématographiques des romans de Stephen King sont souvent ratées. Maximum Overdrive sort du lot et même si le film et sa réalisation ont pas mal vieillis, il faut dire que l'on y a mis les moyens financiers. Il manque tout de même beaucoup de précisions quant à la genèse de ces catastrophes. On ne sait pas vraiment par quel miracle les machines se soulèvent contre les humains mais les personnages sont mieux exploités par rapport à d'autres Stephen King car les principaux sont bien mis en avant et sont assez charismatiques. Leur personnalité est mieux travaillé. Pas mal de camions ont été dépêchés pour le films, des cascades, des explosions, les moyens sont là et c'est assez rare pour le souligner. Reste un film qui vieillit mal car quand on y regarde de plus prés, il y a pas mal de choses qui agacent comme des personnages caricaturés aux dialogues débiles, une réalisation en dent de scie, des scenes coupées et pas mal de détails narratifs manquants. Maximum Overdrive reste malgré tout un des meilleurs film du maître de l'horreur.
3,0
Publiée le 13 novembre 2023
Film de science-fiction à l'aspect horrifique, réalisé par Stephen King, dont c'est le premier long-métrage, et adapté de sa nouvelle Poids Lourds parue en 1973, Maximum Overdrive est une œuvre soufflant le chaud et le froid. L'histoire se déroule pendant que la Terre traverse la queue d'une comète, donnant ainsi soudainement vie aux machines, et nous fait suivre un groupe de personnes tentant de survivre à leur folie destructrice. Ce scénario souffre malheureusement de nombreux défauts s'étalant tout du long de sa durée d'environ une heure et demie. En effet, si le synopsis est alléchant sur le papier, il n'est hélas pas aussi bien retranscrit dans les faits. L'intrigue est beaucoup trop décousue, tourne en rond, n'évolue pas et n'exploite pas du tout bien les huit jours pendant lesquels le phénomène se produit. Résultat, si certains passages retiennent l'attention, notamment pour leur violence, d'autres semblent inutiles. De plus, le récit se concentre un peu trop sur les camions, délaissant les autres appareils. Cela est compréhensible car la nouvelle ne s'attarde que sur les imposants bolides, mais l'ajout des autres danger aurait mérité d'être plus développé. Nonobstant, le défaut majeur du film provient avant tout de ses personnages peu intéressants et aux comportements étranges. Du coup, on ne s'attache à aucun d'entre eux et on se moque bien de leur sort. De surcroît, ces rôles sont joués par une distribution mal dirigée, comprenant Emilio Estevez, Pat Hingle, Laura Harrington, Yeardley Smith, John Short ou encore Ellen McElduff. Des noms qu'on oubliera vite vu leurs prestations. Avec de tels individus, difficile de procurer de l'émotion, d'autant plus quand les dialogues sont si inégaux. Si certaines répliques assassines sont bien senties, d'autres sont au contraire plutôt risibles. Sur la forme, la réalisation de Stephen King est assez bonne. Sa mise en scène comprend les codes du genre, même si l'exécution n'est pas toujours au rendez-vous. Les effets spéciaux sont eux invisibles et permettent de donner vie à ces machines et autres cabines tractant des remorques intimidantes. L'allure des véhicules donne une vraie identité à ces carcasses de taules inquiétantes sans conducteur, qui sont des protagonistes à part entière. Les différentes scènes d'explosions et de destructions sont rendues crédible grâce à tout le travail visuel. Dommage que l'immense majorité du film se déroule au même endroit, les environnements manquent cruellement de renouvellement. Tout est trop statique et vu les véhicules, il aurait été possible de transformer cela en course poursuite géante. Ces images sont accompagnées par une b.o. dans le ton avec des morceaux énergiques signés AC/DC. Mais ils laissent aussi souvent place à des instants de silence ou à des séquences laissant rutiler le vrombissement menaçant des tonnes d'acier montées sur roues. Cela combiné donne lieu à une ambiance franchement en demi-teinte, passant de l'endormissement au réveil. Cette prise d'otages improbable s'achève sur une fin vite expédiée, laissant un arrière-goût d'inachevé, venant mettre un terme à Maximum Overdrive, qui, en conclusion, est un long-métrage méritant le coup d'œil, même s'il est loin d'être incontournable à cause de ses multiples tares.
2,0
Publiée le 26 juin 2021
Une bande son signée Acdc et le maître de l’horreur littéraire Stephen King derrière la caméra, sur le papier Maximum Overdrive était alléchant. Seulement Stephen King manie bien mieux les mots qu’une caméra. Sa seule idée de mise en scène est de faire un ralenti quand il film une explosion (remarquez Michael Bay a bien tenu toute une carrière avec cela). On ne retrouve pas dans ce film une des grande qualité de ses livres à savoir l’écriture et la caractérisation de ses personnages. Passé une scène d introduction amusante et deux trois passages suffisamment cruels pour être amusants le seul passage de King derrière la caméra donne lieu à un joli Nanard, sympathique certes mais Nanard quand même.
2,5
Publiée le 13 septembre 2021
En 1986, le grand romancier Stephen King décide de changer de métier, juste le temps pour lui de passer derrière la caméra et d'adapter au cinéma une nouvelle de son recueil « Danse macabre ». C'est ainsi que « Maximum overdrive » voit le jour... pour le meilleur et pour le pire. En effet, on ne peut pas dire que le résultat soit impressionnant, loin s'en faut. Lui qui a souvent critiqué les différents cinéastes qui se sont « attaqué » à son œuvre (parfois avec raison, mais bien souvent à tort) tombe, à son tour, dans la facilité. Le scénario tient sur un timbre poste (un comble, quand même) et les acteurs surjouent en permanence, ce qui est très agaçant. L'ensemble n'est finalement sauvé que par quelques scènes sanguinolentes et par un second degré visiblement assumé. C'est bien trop peu pour ce Maître de l'horreur... qui a tout de même reconnu qu'on ne s'improvisait pas réalisateur. 35 ans après sa sortie, il reste une petite série B à réserver aux nostalgiques des années 80 et une bande originale tonitruante, signée AC/DC... une curiosité !
2,0
Publiée le 21 novembre 2018
Combien d’entre nous râlons pour une intrigue qui tarde à venir ? Stephen King, avec son unique film « Maximum overdrive », ne perd pas de temps. Il installe dès d’entrée ses personnages, ses intentions et l’ambiance. C’est du rapide ! Ou du bâclé, c’est selon ! Peu importe, ce film horrifique est avant tout une vaste bouffonnerie et c’est ainsi qu’il faut le prendre. Au dixième degré. Et la pilule passe nettement mieux. Ce qui ne signifie pas pour autant que le film est réussi. Je ne sais pas pourquoi, j’ai eu comme l’intuition de ne pas le prendre au sérieux et la partie horrifique n’est qu’un prétexte, une toile de fond. Déjà pour commencer : l’annonce digitale sur la devanture de la banque qui invite les clients à se faire voir ! Je veux bien une note d’humour dans un film d’horreur mais là, ma fameuse intuition m’a conduit à comprendre le ton du film. S’ensuit le carambolage avec deux techniciens qui jouent aux cartes ; la mise en scène nous donne aussi le ton, le danger qui s’annonce est à prendre à la légère. Quant au carambolage c’est du même acabit que « 1941 ». Tout est grossièrement souligné et moi qui suis assez impressionnable dans le genre catastrophe, je l’ai pris encore une fois à la légère. Enfin, la machine à Coca, la meilleure scène selon moi, confirme ce ton de la comédie. Et le genre est lancé : une bouffonnerie ! Stephen King s’est lancé dans un délire. Malheureusement, la mise en scène, les situations sont aussi lourdes que les furieux poids lourds. Justement en parlant de poids lourds : à l’image de ces camions qui roulent autour de la station, le film tourne très rapidement en rond et l’ennui gagne tout aussi rapidement. A cela s’ajoutent des personnages sans consistance et des machines ignorées. En effet, la furie des machines tourne aussi vite en rond. Les camions ont le premier rôle, le pont, puis un couteau, un bulldozer, des machines à jeux ; une tondeuse et un avion comme figurants. Si j’en oublie, ce ne doit pas être énorme. Pas une voiture ne se révolte. Je m’attendais à voir les pales des ventilateurs au plafond de la station décapiter quelques têtes. Bref, le film se laisse voir comme une série « Z » limite soporifique.
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