Stephen King, c'est LA référence de la littérature horrifico-fantastique. Qui n'a jamais entendu parler de lui, de ses livres ou des adaptations cinémas de ses bouquins? Presque personne, je pense. Pour citer quelques exemples de ses adaptations : les trois Carrie, dont le dernier est sortit en fin d'année 2013, Christine, the Mist ou encore Ça - il est revenu, téléfilm assez divertissant qui vous fera voir les clowns d'une toute autre façon. Bref, je ne vais pas vous donner tous les noms des long-métrages tirés de ses bouquins car j'en aurait pour minimum 5000 caractères, donc je vais commencer à m'intéresser à Maximum Overdrive, premier film de l'écrivain qui, pour l'occasion, a voulu devenir réalisateur. Eh bien pour tout vous dire, il aurait mieux fait de rester à écrire de nouveaux livres qui nous auraient beaucoup plus contentés que cette adaptation décevante d'une de ses nouvelles horrifiques. Bon, niveau scénario, ce n'est pas trop mauvais, bien que King a fait largement mieux pour ses livres. Il est clair que l'idée de base est originale, mais elle est assez mal traitée. C'est surement du aux moyens faibles, mais, et ce n'est que personnel, j'aurais espéré que ce long-métrage ne se résume pas à être un huis-clos ennuyeux, sans suspens et qui essaie tant bien que mal de lorgner du côté de La Nuit des Morts-vivants de George A. Romero. Se limiter à une telle atmosphère est assez dommage, quand même! Se vendant sur une base de film d'épouvante/horreur, Maximum Overdrive surprend réellement de par son manque de suspens. Stephen King tentera, non sans mal, d'instaurer une véritable tension tout du long de part sa musique et ses plans de caméra, sauf que cela marche à moitié, et je vais vous expliquer pourquoi. Premièrement, c'est surtout à cause des efforts qu'il a faits. En effet, c'est à cause de ses plans de caméra et de son scénario que la sauce ne prend pas, que le suspens ne surprend pas, si vous préférez. Les plans de caméra sont basiques et plutôt figés, je trouve, et le scénario et les dialogues ne sont pas assez bien écris et ciselés pour pouvoir nous plonger dans l'histoire, et ainsi faire que la tension et le suspens prennent leurs bases et fassent leur effet sur nous. Alors oui, parfois, cela marche, mais seulement grâce à la musique qui n'est pas sans rappeler celle du Psychose d'Hitchcock, en plus terrifiante et rapide., et non pour les éléments cités plus haut. Et c'est dommage car avec un autre réalisateur que Stephen King, ce long-métrage aurait été largement meilleur, et l'on aurait eu un autre résultat que celui proposé ici. Mais bon, comme on dit, avec des "si", on referait le monde... Bref! Parlons du reste, à présent. Les acteurs ne sont pas tous bons, certains sont en total cabotinages, alors que d'autres rehaussent le niveau d'une façon plutôt surprenante. Emilio Robinson et Pat Hingle sont les deux seuls qui ne ratent pas une scène, alors que beaucoup d'autres interprètes ne parviennent pas à en réussir une seule. Évidemment, cette oeuvre n'échappe pas aux clichés du genre, et l'on a droit au traditionnel personnage qui vous tape sur les nerfs et qui vous donne des envies de meurtres sur sa personne. Je m'en serais bien passé, mais que voulez-vous, comme la solution de facilitée touche la plupart des productions horrifiques, et que Stephen King semblent s'en contenter, on ne va pas lui corriger ses défauts si eux mêmes sont volontaires et approuvés...