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Votre avis sur Gentille ?
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Gentille n'est pas, finalement, l'adjectif qui qualifie le plus précisément le personnage d'Emmanuelle Devos dans cette comédie résolument farfelue, personnelle et déroutante.
Rêveuse, distraite, indécise, Fontaine Leglou (!) fait figure d'héroine lunaire dans un récit minimaliste dont la seule perspective scénaristique est l'hésitation de Fontaine à répondre favorablement à la demande en mariage de son fiancé Michel (Strogoff!). Le film est dédié complètement à ce personnage de jeune femmme anecdotique et purement formel dont le métier d'anesthésiste est la seule indication "contextuelle". Fontaine évolue dans une comédie sans intrigue, sans contigences psychologiques ou sociales. A tel point que, hors son ton et son concept singuliers, le film donne souvent l'impression de tourner à vide.
Sophie Fillières met en scène une comédie irréelle suivant des situations et des dialogues incongrus, des personnages étranges (Lambert Wilson, dans le role épisodique et indéfini d'un patient de Fontaine). On s'amuse parfois de séquences isolées -comme des skectches- tout en cherchant des raisons de s'intéresser à un sujet dont le dessein nous échappe.
Rêveuse, distraite, indécise, Fontaine Leglou (!) fait figure d'héroine lunaire dans un récit minimaliste dont la seule perspective scénaristique est l'hésitation de Fontaine à répondre favorablement à la demande en mariage de son fiancé Michel (Strogoff!). Le film est dédié complètement à ce personnage de jeune femmme anecdotique et purement formel dont le métier d'anesthésiste est la seule indication "contextuelle". Fontaine évolue dans une comédie sans intrigue, sans contigences psychologiques ou sociales. A tel point que, hors son ton et son concept singuliers, le film donne souvent l'impression de tourner à vide.
Sophie Fillières met en scène une comédie irréelle suivant des situations et des dialogues incongrus, des personnages étranges (Lambert Wilson, dans le role épisodique et indéfini d'un patient de Fontaine). On s'amuse parfois de séquences isolées -comme des skectches- tout en cherchant des raisons de s'intéresser à un sujet dont le dessein nous échappe.
Agréable comédie qui vaut essentiellement par l'interprétation d'Emmanuelle Devos, dans un de ses personnages les plus attachants. Dans le rôle de ses beaux-parents, Bulle Ogier et Michel Lonsdale font une apparition aussi décalée qu'épatante.
On parle en littérature, depuis Hélène CIXOUS, d'écriture féminine. En voyant ce film, on ne peut s'empêcher de décliner le concept pour le cinéma tant l'originalité, le caractère inédit (des dialogues, des situations, des caractères), de ce film semble relever d'autre chose que du seule génie de sa réalisatrice. Et si le caractère féminin du film ne vous semble pas pertinent il faut de toute façon le convoquer pour justifier de l'anonymat dans lequel celui-ci est tombé. Car ce film aurait été celui d'un réalisateur c'est peu dire qu'il serait aujourd'hui encore encensé et cité. Je pense que la "scène de la fourchette" est un moment d'anthologie du cinéma et qu'il est invraisemblable que cette fiction soit si méconnue. Le personnage de Devos est d'une originalité totale, son charme, sa folie, sa fêlure, emportent du début à la fin. Les dialogues sont d'une intelligence et d'une drôlerie infinie. les personnages le plus secondaires laissent une empreinte profonde tant leurs caractères sont esquissés en une réplique, en une situation, en un geste. Le caractère énigmatique de ce petit chef d'oeuvre ne cessera pas de me m'interpeler....
Drôle, enjouée et décalée, cette comédie repose en grande partie sur de très bons acteurs – Emmanuelle Devos, dans le rôle d'une anesthésiste pleine de questionnements existentiels – en tête. Multipliant les situations incongrues, le film bénéficie d'un scénario et de dialogues particulièrement travaillés, pour notre plus grand plaisir. Fin, léger et intelligent.
"Savoureux, drôle, un poil absurde et poétique !" Je cite un autre contributeur parce qu'on ne saurait mieux résumer ce que j'ai ressenti. Et c'est frappant, les critiques professionnels sont majoritairement séduits quand une majorité de spectateurs trouve le film inconsistant et ennuyeux. Et je les comprend aussi. Ce film devrait être précédé d'un avertissement : "amateurs de blockbusters, s'abstenir". Encore un mot : Emmanuelle Devos est extraordinaire.
Savoureux, drôle, un poil absurde et poétique ! Savoureux, drôle, un poil absurde et poétique ! Savoureux, drôle, un poil absurde et poétique !
Vinz1
Comédie burlesque décalée, "Gentille" commence bien avec Fontaine, l’héroïne qui ne sait pas très bien où elle en est amoureusement parlant. Cela peut d'ailleurs faire penser à du Emmanuel Mouret pour les situations amoureuses. Puis, tout s'étiole car cela devient ennuyeux, creux et parfois absurde (cf. la scène du destin). Reste alors une Emmanuelle Devos splendide, mais sa prestation ne sauvera malheureusement pas le film d'un ennui profond. Décevant !
weihnachtsmann
Une touche d'étrangeté, une touche d'ironie et un zeste de second degré donnent à cette comédie légère un petit air de bizarrerie pas si désagréable. Si je devais comparer je pense alors à Bruno Podalydès. L'histoire d'amour est dure à finaliser mais le film est plaisant sans oublier d'être un peu drôle !!
Le film ne mérite pas toutes ces critiques négatives : mais alors que mérite t'il?
Peut être plusieurs coups de ciseaux histoire de transformer tout ceci en court métrage & pas plus...Le casting royal (Devos, Wilson,Ogier,Lonsdale) reste une énigme: que diable allaient ils faire dans cette galère?& les sempiternels professions csp & apparts de fous en plein Paris...bon courage
Peut être plusieurs coups de ciseaux histoire de transformer tout ceci en court métrage & pas plus...Le casting royal (Devos, Wilson,Ogier,Lonsdale) reste une énigme: que diable allaient ils faire dans cette galère?& les sempiternels professions csp & apparts de fous en plein Paris...bon courage
Film complètement loufoque, certaines situations sont tellement absurdes qu'on ne peut pas s'empêcher de rire (notamment la scène chez les parents !). J'ai vraiment aimé l'esprit général qui se dégage du film, et Emmanuelle Devos est parfaite.
Décalé, frais, fin, et surtout drôle, un film malheureusement méconnu.
Je me suis inscrite sur allociné spécialement pour alerter quiconque souhaite dépenser 20 euros pour acheter le DVD de ce film plat. On peut se demander s'il est juste trop intellectuel pour que, pauvres imbéciles que nous sommes, nous soyons pas capables d'en apprécier les subtilités. Mais l'inepsie des situations médicales, où toutes les erreurs déontologiques y passent, me décomplexe. Seule Emmanuelle Devos, dont le jeu est tout de même assez fin, peut valoir la peine de l'emprunter en médiathèque.
Fontaine Leglou est anesthésiste dans une clinique psychiatrique. Elle vit avec Michel, qui la demande en mariage. Elle hésite, car elle éprouve quelque sentiment pour un de ses malades, Philippe. Difficile de résumer l’action de ce film, car on a l’impression qu’elle est surtout prétexte à mettre en scènes des situations cocasses, des raisonnements absurdes, des dialogues pataphysiques…
Certaines scènes fonctionnent bien, comme celle où Fontaine se retourne dans la rue, et fonce vers un homme pour l’accuser de la suivre ; il suffit qu’il nie pour qu’elle l’invite à boire un pot.
Ou encore celle où Michael Lonsdale, en pyjama et défiguré comme Nickolson dans « Chinatown », raconte à Fontaine, qui n’avait rien demandé, les deux années où il a été clodo en bas de chez lui…
Mais souvent aussi, le film souffre de son absence de choix entre le comique de situation et le comique de mots. Les dialogues semblent alors trop écrits, et la lenteur de l’ensemble aggrave encore ce sentiment d’artifice. L’honnêteté m’oblige à dire que certains spectateurs ont aimé, riant à gorge déployée alors que j’étouffais péniblement un bâillement. Précisons enfin que Tati ne m’a jamais fait rire…
http://www.critiquesclunysiennes.com/
Certaines scènes fonctionnent bien, comme celle où Fontaine se retourne dans la rue, et fonce vers un homme pour l’accuser de la suivre ; il suffit qu’il nie pour qu’elle l’invite à boire un pot.
Ou encore celle où Michael Lonsdale, en pyjama et défiguré comme Nickolson dans « Chinatown », raconte à Fontaine, qui n’avait rien demandé, les deux années où il a été clodo en bas de chez lui…
Mais souvent aussi, le film souffre de son absence de choix entre le comique de situation et le comique de mots. Les dialogues semblent alors trop écrits, et la lenteur de l’ensemble aggrave encore ce sentiment d’artifice. L’honnêteté m’oblige à dire que certains spectateurs ont aimé, riant à gorge déployée alors que j’étouffais péniblement un bâillement. Précisons enfin que Tati ne m’a jamais fait rire…
http://www.critiquesclunysiennes.com/
AIE. Le délire de Sophie Fillieres n'est pas passé. Ses dialogues absurdes et décalés ne m'ont pas fait sourire une seul fois.
Film sympathique et décalé où règne une ambiance étrange. Tout le monde semble fou sauf celui qui se fait soigner pour cette raison. Cela dit, même si la présence de Devos apporte un plus indéniable, je regrette le manque d'avancée notoire dans la psychologie de Fontaine dont le problème reste tel quel pendant quasiment tout le film et qui par la suite se résout en quelques minutes. J'aime cette optique des "5 dernières minutes" mais pas pour ce genre de film... 3/5
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