Derniers Avis : La Vie est belle - Page 5

Très bon film, peut-être le meilleur de Frank Capra. Un comte de Noël tout à fait sublime.
Si vous voulez retrouvez goût à la vie ou si vous voulez retrouvez le sourire regarder-le.
L'ambiance est magique. Les acteurs jouent des rôles à s'en coupé le souffle.
Le duo "James-Donna" nous fait vivre un Noël traditionnel.
Un film impressionnant pour l'époque.
A voir et à revoir en famille.

Bien avant Ken Loach… Capra flirte avec les anges

La Vie est Belle est joyeusement mélancolique, une madeleine de Proust que l’on déguste avec bonheur.

La vie de George Bailey n’est pas celle dont il avait rêvé. Sa bonté et son intégrité vont faire basculer son destin. Après la mort de son père, le voilà coincé dans sa petite ville de Bedford Falls.
Lui qui se voyait déjà sur le toit du monde, il va porter sur ses épaules la petite affaire familiale qui lui semble si limitée.

Mais Mary Hatch va lui redonner le goût à la vie, une famille et beaucoup d’amour. Alors, le coeur sur la main, il va aider les plus démunis avec sa petite société de crédit à la construction.

Seulement, par malheur, son oncle et associé Billy, égare 8000 dollars entre l’entreprise et la banque. Les voilà ruinés entrainant avec eux tous ces braves gens qui leurs ont fait confiance.

Le film prend alors une dimension fantastique car Les anges veillent sur Georges et précisément Clarence qui aimerait bien gagner ses ailes « Galons » pour accéder officiellement à son statut.
Quand Georges décide de se suicider, Clarence va intervenir.

spoiler: La deuxième partie du film est alors surprenante. Afin de convaincre Georges de son utilité dans la vie, l’ange va, virtuellement, effacer sa naissance et démontrer à Georges: qu’un seul être vous manque et tout est dépeuplé. Car, sans ce brave Bailey, la vie n’aurait pas été si douce à Bedford Falls. Les banques auraient ruiné les pauvres gens, les agents immobiliers envahit la ville, sa femme serait une vieille fille aigrie, son frère serait mort… Une ville sombre et beaucoup de malheur tout autour. Après ce constat Bayley va reprendre vie et réaliser son bonheur,
la fin est la hauteur des grands happy-end américains mais le film est magique et nous emporte sur les ailes d’un ange, tout près des étoiles du bon cinéma.

Un monument du cinéma à voir.
L'histoire est belle, on s'attache énormément au personnage principal, à ses doutes, à ses coups de mou, …. La morale du film est très belle et c'est difficile d'y être insenbible.
James Stewart est absolument stellaire dans ce film, une belle performance d'acteur. Sa comparse féminine, Donna Reed, joue correctement, mais c'est difficile de s'intéresser à un personnage autre que celui magistralement incarné par James Stewart.
Je ne sais pas si c'est le feel-good movie le plus ancien que j'ai vu, mais c'est sans doute un des meilleurs.

Ce film me donne toujours le sourire et voir George Bailey courir à travers les rues de la ville en criant "Joyeux Noël" me fait monter les larmes aux yeux (pas de tristesse mais de bonheur).

Tout dans ce film est magnifique : l'histoire (un véritable conte de fée... au plutôt d'ange), la photographie, le scénario et les acteurs (ah... James Stewart si touchant dans le rôle de George et sublime Donna Reed).

Capra nous dit dans ce film que si la société va mal c'est à cause de quelques méchants plein d'argent. Si les choses étaient aussi simples, ça se saurait, Capra a le droit d'y croire mais pour que la vision de son point de vue puisse avoir une chance de m'intéresser, il faudrait déjà commencer par ranger ces anges au magasin d'accessoires. Je n'ai rien contre les fables ni contre une certaine naïveté, mais ce dont j'ai horreur c'est qu'on 'infantilise la réalité.

Le film de Frank Capra n'a pas volé son statut du chef d'œuvre ou de film culte. La Vie est Belle est un magnifique film tolérant, respectueux, solidaire, qui manie les sentiments positifs avec force et conviction. Touchant et joyeux, ce chef d'œuvre intemporel est un condensé de l’esprit de Noël, amour, sérénité, générosité et respect sont les mots d’ordre de ce film puissant et renversant. La Vie est Belle est une ode à l’amour profond, spontané et réel, sans faux semblants le long métrage est un film incontournable qui redonnera sourire au plus déprimé des solitaires.

L'un des plus beaux films du monde ! Une romance magnifique, une histoire sublime, un couple qui rayonne et pas mal d'humour et de drame. (Rien à voir avec l'excellent film du même nom mais des années 90)

La Vie est Belle de Capra est vraiment un très beau film. On comprend la valeur de chacune de nos vies à travers une histoire bien montée. Si vous avez perdu espoir dans votre vie, ce film vous remontera le moral. La vie est vraiment belle...

Capra nous fait des fables, mais si "L'homme de la rue" transcendait son sujet, ici nous n'avons qu'une niaiserie pour veillée de boys scouts quand il pleut de trop pour faire un feu de bois. La charité, la bonté, l'amitié et la foi sont plus forts que le pouvoir de l'argent nous dit Capra. A réserver aux bisounours qui y croient. La direction d'acteurs est médiocre surtout en ce qui concerne les petits rôles, c'est bavard, moralisateur, ennuyeux et kuku la praline.

Que la vie est belle après la vision de ce quasi chef d'oeuvre de Frank Capra. Le fantastique cotoie aussi bien la comédie que la peinture sociale d'une Amérique meurtrie par la crise des années 30 et la seconde guerre mondiale. Un James Stewart, absolument exquis et une Donna Reed, craquante à souhait, illuminent ce film mythique, au charme inaltérable.

Non, Mr Potter, vous ne l'emporterez pas avec vous… notre humanité

La vie est belle est un chef d'œuvre intemporellement féerique, archétype de l'esprit de Noël, éclatant sous une couche d'affectivité et d'enthousiasme sans pareil. Comment ne pas se reconnaître dans le personnage de George Bailey, idéaliste sacrifié, allégorie de l'humanité ? Ce juillettiste contemplateur monopolise notre attachement tant au cours de sa jeunesse exaltante d'idéalité que pendant sa prise de maturité doublée de désillusions, faisant le bonheur des autres aussi bien que sa déconvenue. Son déboire n'est autre que Potter, usurier sans scrupules, incarnation de Satan, s'enrichissant sur le dos des infortunés. Potter, malgré son hégémonie pécuniaire, n'arrivera pas à vaincre l'humanité, la bonté incarné par George, secondé par son ange gardien Clarence qui lui rappellera sa place de pilier dans la communauté de Bedford Falls, utopie lointaine, terre de l'espoir en tout homme, symbole de l'American Dream où le raté du coin est le millionnaire de demain: "C'est étrange, non ? La vie de chaque homme touche tant d'autres vies que lorsqu'il n'est plus là, il laisse un trou affreux, n'est-ce pas ?". En effet, on ne connaît ses vrais amis que dans l'adversité. Capra façonne donc ses personnages de façon à en donner une vision innocente, débordants de générosité mais opprimés par le capitaliste et le patricien, de manière à y mêler un fond de crise économique.

Quelle puissance émotionnelle se dégage de ce bijou cinématographique, c'est incroyable ! Mais qu'est-ce qui fait la force de monument du cinéma américain ? Pourquoi se sent-on si vivant à travers ce talisman sentimental ? C'est tout simplement un ensemble de choses inexplicables. Peut-on encore croire en l'humanité ? Frank Capra a la réponse.

La Vie est Belle, sur le papier, est loin d'avoir ce grain de folie, ce trait de génie scénaristique et pourrait ressembler aux premiers abords à un conte de Noël académique d'une banalité abusive, sombrant brièvement dans un passe-temps niais, pleurnichard, alourdissant et agaçant. Mais il n'est point question de cela dans ce film exceptionnellement époustouflant. En effet, Frank Capra détourne habilement les "bons sentiments" en les sublimant et en les amplifiant, non pas pour provoquer un sentiment d'exagération mais bien pour nous submerger d'une incommensurable envie de bonheur, aspiration commune à tous mais pourtant si rarement rencontrée. Frank Capra se fait alors l'expression des pensées du philosophe antique en apportant un bonheur inqualifiable à son spectateur, état durable de satisfaction, par le biais de cet happy end, idéal utopique inaltérable et à tout jamais persistant dans notre entendement. Frank Capra propose ainsi, toute au long de sa filmographie, une vision plus ensoleillée des difficultés de la l'homme ordinaire au sein de la société moderne et développe des contes candides exaltant la bonté des gens ordinaires et la valeur des rêves modestes, même non exaucés.

D'un optimisme populiste jouissif, It's a Wonderful Life bénéficie d'un scénario tout en légèreté, profond et complexe à la fois, représentation onirique de La Dolce Vita et du Carpe Diem, regorgeant d'émotions pures et sincères aboutissant à l'un des dénouements heureux les plus intenses de l'histoire du cinéma, d'une puissance inégalée par sa convivialité. C'est l'apothéose pour Frank Capra, grand rêveur, poète des temps modernes, père Noël de nos films d'enfance qui par sa mise en scène incroyable égaye notre réveillon. Véritable hymne à la vie, Capra signe le film PARFAIT, éblouissant dans toutes ses formes tant dans sa construction narrative que dans l'émotion magnifiée qu'il confère. L'impact émotionnel procuré est si intense qu'on ne peut en ressortir indemne. On pourrait même dire qu'il y a un avant et un après La Vie est Belle. Sûrement le seul film qui donne foi dans le triomphe de l'esprit humain. A vrai dire, on a tous un George Bailey dans notre cœur et un Clarence qui veille au dessus de nos têtes…

Joyeux Noël à tous et que George Bailey soit avec vous…

Les vacances de fin d'année sont l'occasion de se plonger dans ces étrangetés que sont les films de Noël. Souvent guimauve, rarement extraordinaires, il en existe pourtant une poignée qui valent le coup d'être vus. La Vie est belle en fait partie. Le film se rapproche du conte puisque la vie de George Bailey, le personnage principal, est racontée par des anges. Cette narration particulière permet de faire de l'exposition subtilement. Les personnages importants sont rapidement introduits, même s'ils n'ont pas un rôle à jouer dans la scène. Leur construction se fait petit à petit, sans que le film ai l'air d'y toucher. De plus, la voix off, qui appartient à un ange, bénéficie d'un statut particulier. Bien qu'elle fasse partie de l'univers fictionnel du long-métrage, elle reste omnisciente. Ce n'est pas vraiment exploité, si ce n'est pour un arrêt sur image surprenant, mais l'idée reste intéressante. Ainsi, le spectateur revient sur les hauts-faits de Bailey, qui se révèle être un homme profondément bon. Les différents événements de sa vie, qu'ils soient heureux ou malheureux, traduisent une bonne humeur ambiante : les personnages finissent toujours par tourner leurs mésaventures en dérision, en témoigne la scène de la piscine. L'ensemble peut donc vous paraître naïf mais il ne tombe jamais dans la niaiserie grâce à des personnages et des situations imprégnés d'une réalité simple. La scène du téléphone par exemple : c'est un concours de circonstances mais cette situation contient beaucoup de vrai, elle est belle. La musique laisse d'ailleurs souvent place à un silence respectueux pour ne pas alourdir le propos. spoiler: Le seul petit défaut que j'ai trouvé, c'est la réaction de Bailey lorsqu'il découvre ce que serait la ville s'il n'était pas né. Clarence lui explique et lui répète ce qui est en train de se passer, mais cela n'empêche pas le personnage principal d'être complètement étonné à chaque nouvelle rencontre. Cela dure un certain moment, le héros aurait pu accepter l'idée peu à peu, cela aurait peut-être été plus intéressant.
La Vie est belle est un beau film, un conte résolument positif, voire humaniste. A déguster avec un chocolat chaud, sous la couette !

magnifique, à couper le souffle ... Ce film réveillerai des émotions aux plus durs.
jeu d'acteur exceptionnel .. bref La vie est belle ♡

La Vie est belle est un film magnifique et pas simplement d'un point de vue cinématographique, mais parce que cette oeuvre met du baume au cœur. Comme son titre l'indique, ce film est une ode à la vie et même une glorification. Le message étant qu'il faut aimer la vie que ce soit pour ses bons ou ses mauvais côtés. Généralement pour faire un film qui fait du bien, les réalisateurs se tournent vers la comédie, mais ici Frank Capra a fait le choix de n'utiliser que certains ressorts comiques, et comme son film traite de la vie en général, il a conservé les éléments dramatiques.

La vie est belle nous raconte l'histoire de George Bailey, un jeune garçon rêveur et qui ne désire qu'une seule chose: découvrir le monde. Très jeune George sait qu'il veut voyager et ensuite aller à l'université pour construire des choses qui changeront le monde. Toutefois, les aléas de la vie vont l'empêcher d'accomplir ses rêves. Son sens du devoir va l'obliger à remplacer son père à la tête de son établissement de prêt bancaire. Ce travail répugne George qui ne comprend pas l'intérêt de cet établissement ni de quelle manière cela peut changer la vie des gens. Et pourtant, c'est bien grâce à son père que de nombreux habitants de la ville parviennent à accéder à la propriété. Ses nouvelles fonctions placent George en opposition avec l'homme le plus riche et le plus influent de la ville, Henry Potter qui a juré la perte de cet établissement qui fait de l'ombre à sa banque. Alors que George a donné son argent à son frère afin que ce dernier puisse aller à l'université, il imagine que ce dernier reviendra pour reprendre l'entreprise familiale et ainsi lui permettre de partir aux quatre coins du monde. Mais lorsque son frère revient, George comprend que les choses ne se passeront pas de cette manière. Alors qu'il se retrouve condamné à rester à la tête de l'entreprise fondée par son père, George parvient à surmonter tous les obstacles et les difficultés de la vie. Si les choses sont difficiles professionnellement, il a soutien inconditionnel de sa femme, son grand amour qui est au final la seule chose positive de sa vie. Alors que les choses commencent à aller mieux pour lui, son oncle perd une enveloppe de 8 000 dollars appartenant à la banque, ce qui est pour George le coup de trop, ce dernier veut alors se suicider, mais un ange va lui montrer pourquoi la vie vaut d'être vécu et au final pourquoi la vie est belle.

Si ce film est un hymne à la vie, il traite également d'une question infiniment plus existentielle, à savoir la difficulté d'être un homme bien. En effet, George Bailey est un homme bien qui change la vie des gens. Et parce qu'il prend les bonnes décisions et vit en homme de bien, il a l'impression de ne pas évoluer et a de la rancœur. Alors que tous ses amis et son frère connaissent le succès, la gloire et l'argent lui n'a pas bougé. En nous montrant ses frustrations, Frank Capra nous montre toute la difficulté qu'il y a à être un homme bien. Alors que notre héro doit traverser des temps difficiles : la seconde guerre mondiale, la grande dépression, les difficultés financières, toutes ses épreuves nous montrent aussi le rôle fondamental de sa femme qui apparaît comme étant un pilier sur lequel George peut se reposer à tout moment. Mary n'est pas présentée comme une simple femme au foyer, elle est généreuse, n'a pas peur du travail, et si bien sûr on la retrouve souvent en train de faire le ménage ou de cuisiner, elle fait également les travaux de la maison et s'occupe de ses quatre enfants.

Interprété par l'inoubliable James Stewart, le personnage de George Bailey ne laissera personne indifférent. La force de ce film est probablement de nous montrer l'homme avec ses grandes qualités de coeur mais aussi ses défauts. Au fond George Bailey est un anti-héro c'est parce qu'il n'a jamais rien fait d’héroïque dans sa vie qu'il est si facile de s'attacher à lui. Réalisé en 1946 par un maître du cinéma, La vie est belle est un film touchant et émouvant.

"La vie est belle" est une oeuvre magnifique, fraiche et agréable. Durant le film, on passe par de multiples émotions. Des rires aux larmes, c'est bien le sourire qui s'impose au final avec un message trés optimiste et positif. L'histoire est belle et Capra déballe tout son savoir-faire pour la rendre encore plus inoubliable. Il peut compter également sur un James Stewart en grande forme. Une belle ode à la vie et à l'amour.