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Nico2
89 abonnés
939 critiques
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5,0
Publiée le 5 mars 2012
George Bailey est une jeune américain la tête remplie d'ambition et de rêves de voyage. Le décès de son père l'oblige à reprendre l'entreprise familiale de prêts à la construction, qui permet aux plus déshérités de se loger. Il entre en conflit avec l'homme le plus riche de la ville, qui tente de ruiner ses efforts. Au moment où il approche de la victoire, il égare les 8 000 dollars qu'il devait déposer en banque. Le soir de Noël, désespéré, il songe au suicide. C'est alors que le Ciel dépêche à ses côtés un ange de seconde classe, qui pour gagner ses ailes devra l'aider à sortir de cette mauvaise passe... Film de Noël aux Etats-Unis, considéré comme le chef-d'oeuvre de Frank Capra, It's a wonderful Life contient tous les thèmes fétiches du cinéaste sur l'espoir d'une vie meilleure, l'esprit de sacrifice pour le bonheur commun, la lutte contre les puissants symbolisée ici par Potter, un financier sans scrupules guidé par l'appât du gain. La différence ici est que Bailey, contrairement à Deeds ou Smith dans d'autres oeuvres de Capra, subit ce qui lui arrive et est systématiquement obligé de mettre de côté tous ses rêves (un voyage en Europe, des études, son voyage de noces) et la vie ne semble pas lui vouloir lui rendre la pareille. Aussi, quand il envisage le pire, Dieu décide de lui ouvrir les yeux en lui envoyant un ange qui va lui faire un des plus beaux cadeaux à un homme en plein doute. Je ne sais pas si c'est le meilleur Capra mais il est sans aucun doute celui qui a la fin la plus émouvante et il est impossible de rester de marbre devant le dénouement qui redonne le sourire et donne l'envie de croquer dans la vie à pleines dents malgré les coups durs qu'elle peut réserver. Ajoutez à cela des acteurs merveilleux dont le couple James Stewart-Donna Reed formidable et vous obtenez un film devenu à juste titre un chef-d'oeuvre. Frank Capra est un génie !
mais mon dieu que c'est cucul la praline !!!!!!! même chez disney il y en a pas autant........ un film sur le sens de la vie certes..... mais putain c'est cucul et c'est chiant. dés les premières minutes du film on s'attend à un film fantastique poétique, magique et enchanteur. il n'en n'est rien, le côté fantastique n'est présent que dans la dernière demi heure (la meilleure du film) le reste c'est un flash back sur un type plein d'ambitions qui rate sa vie. c'est pas tellement le message du film qui est con, c'est juste cucul la praline au possible. bisounours à côté c'est hardcore.
"La Vie est Belle" et le film est très bon. Il est très dur de porter un titre comme celui-ci et d'obtenir une réalisation parfaite. Effectivement, principal objectif : ne pas tomber dans l'excès "gnangnan" où tout est beau tout est rose. Au contraire, ce film nous dévoile la chute d'un homme à qui tout sourit. Se posant de nombreuses questions et sur le point de se jeter du haut d'un pont le soir de Noël, son ange-gardien va lui montrer que la vie de ses proches sans lui n'aurait jamais été la même chose. Frank Capra a eu l'intelligence, avec ce film, de ne pas nous montrer uniquement cette dernière partie. La majeure partie de ce film relate l'histoire de ce George Bailey, de sa famille et de sa rencontre avec Mary Hatch. S'il tourne quelques fois en rond, le film rebondit aussitôt pour faire une ellipse dans le temps et, ainsi, accrocher à nouveau le spectateur. La joie de vivre du personnage de George Bailey est fâcheusement transmissible. Ses répliques sont excellentes et son personnage formidablement bien taillés pour l'acteur James Stewart. Ce n'est pas pour rien que ce dernier a même déclaré que ce rôle était, de loin, celui qu'il avait préféré interpréter. A noter également qu'en France ce film est mal connu et c'est bien dommage. Effectivement, aux Etats-Unis "La Vie Est Belle" est un film régulièrement diffusé notamment à la période des vacances de Noël. Peut-être est-il un peu trop américanisé pour toucher un large public français. S'il n'a pas su convaincre le jury de l'édition 1947 des Oscars malgré trois nominations, "La Vie Est Belle" a toutefois été récompensé en la personne de Frank Capra lors des Golden Globes de la même année. Il fallait au moins un trophée pour que justice soit rendue envers cette somptueuse réalisation. "Un film pour ceux qui se sentent la, abattus et découragés. [...] Un film pour leur dire qu'aucun homme n'est un raté". C'est ce qu'a déclaré Frank Capra aux critiques et intellectuels qui avaient descendu ce film à l'époque.
Le film commence par un dialogue entre Dieu, Joseph et un ange dont la mission sera de sauver George Bailey (James Stewart). Joseph situe donc l’histoire de George à l’ange Clarence et donc au spectateur. Tout commence lorsque George est enfant et qu’il sauve son petit frère de la noyade, il en perd l’ouïe de l’oreille gauche. On suit donc, avec Clarence, l’évolution de George, son enfance, ses rêves de voyages en tant que jeune adulte, puis la prise de responsabilité malgré lui, au sein de l’entreprise de son père après la mort de celui-ci, sa rencontre avec Madeleine... La première partie du film est un récit de vie qui permet de situer le personnage principal, de le comprendre, de s’attacher à lui. Le mode de narration est très dynamique et moderne, tout en laissant le temps à certaines scènes de se dérouler, pour s’imprégner de l’ambiance de l’époque dans cette petite ville. La deuxième partie du film est celle de la rencontre de George avec son ange gardien qui lui démontre de manière très fine que son existence a bouleversé la vie d’un grand nombre de personnes. spoiler: C’est hyper touchant de voir ce que seraient devenus ces gens sans George, on voit petit à petit toutes les personnes qu’on a croisées dans la première partie mais avec une destinée toute autre (son oncle, son employeur quand il était enfant, Madeleine…). Ce retournement est très malin, bien amené, moderne. La fin est aussi très touchante et offre une belle morale.
Outre ce personnage de George très attachant et touchant, tout au long du film il y a également beaucoup d’humour. Un très joli film.
Capra l'idéaliste dans toute sa splendeur nous livre ce joli conte de Noël, avec James Stewart en interprète idéal. Point de cynisme, que de bons et purs sentiments, mais remarquablement écrits, mis en scène et interprétés.
Un magnifique film! Très bien tourné, un scénario original et qui n'a pas pris une ride! Les personnages sont attachants car plein de vie et les acteurs sont tout-à-fait crédibles. Bref, un très bon moment à passer en famille, devant un classique qui ne se démode pas!
Je crois qu il est nécessaire de voire ce film... Évidemment il est vieux voir très vieux mais les messages qu' il transmets sont universelles et intemporelles!! Il s agit d une superbe fable ou l optimisme est de rigueur faisant référence àu bonheur d une vie simple bonheur que nous avons sous les yeux et dont la vie de tous les jours nous aveugle.utilisant la morale , le genre humain, la famille , la comédie , le fantastique le film... Tous ces genres et un thème pour un hymne à la vie. Mener de main de maître par un James Stewart passionnant dont le sourire et le bonheur nous remplit le cœur de joie touchant et a vif il survole ce film
Ce dernier nous fait réfléchir sur notre condition et notre quotidien, nos actes et les conséquences, sur les responsabilités vitales d un homme a assumé, la fatalité, surmonter les épreuves ... Simple et riche en enseignement ce conte humaniste est entraîné par une belle musique et des décors d époques une mise en scène de cap passe plus juste qui nous prends dans son élan.
Jolie conte de noël aussi qui donnera joie àu chaumière a cette époque la !! Ce film est le bon catalyseur de l esprit du moment vraiment beau
Je suis plutôt "fleur bleue" mais j'avoue que là, j'ai trouvé ça "cul-cul". Je pense que ce film a en fait, terriblement vieilli. Peut-être aurait-il davantage plu en 1954, lorsque l'abbé Pierre lança son célèbre appel au secours sur les ondes de la radio ?
Méga classique du film de Noël, multi référencé dans la pop culture américaine, "It's a Wonderful Life" est peut-être aussi le film le plus connu de Frank Capra. Et à raison ! Cette fable raconte l'histoire de George Bailey, un homme intelligent et ambitieux, au coeur bon. Les circonstances vont continuellement le contraindre à sacrifier ses envies pour le bien commun, et rester dans sa petite ville et son emploi qu'il déteste, au grand dam de son désir d'explorer le monde. Jusqu'à ce qu'un coup dur ne nécessite une manifestation des anges (rien que ça !). Véritable ode à la vie, le message du film apparait peut-être simple : "vivez et profitez de ce que vous avez construit, au lieu de planifier et de vous lamentez sur vos échecs". Son grand optimisme sur le genre humain a également été pointé du doigt. Cela n'empêche pas "It's a Wonderful Life" de traiter des thèmes très sérieux (Dépression, Guerre). De montrer aussi la face sombre de l'humanité (racisme, arrivisme, pingrerie...) et les failles de son protagoniste. Pour son retour au cinéma après une brillante carrière de pilote militaire pendant la Guerre, James Stewart est excellent dans ce rôle en or. Un Américain malin, plein d'énergie et d'ambition, dont la morale va devoir en permanence se confronter à la réalité. Mais si on éthique cèdera rarement, il aura souvent des doutes ou des moments de dépression. C'est alors que le personnage tendre de Donna Deed (la vraie héroïne du film pour certains !) le relèvera quand il en aura besoin. Outre le fait qu'il soit ainsi l'un des films par excellence sur le genre humain, "It's a Wonderful Life" est surtout une belle oeuvre. La mise en scène est globalement simple, mais inspirée (cette narration angélique est par exemple une introduction astucieuse !). Tandis que le film n'est pas avare de trouvailles : il s'agit de l'un des premiers tournages américain ayant utilisé de la neige chimique particulièrement réaliste à l'écran. La technique privilégiée avant cela était l'utilisation... de corn flakes (!), avec les désagrément sonore que l'on imagine quand les personnages marchaient... Du tout bon.
Là où d'innombrables films sentent la mièvrerie, les raccourcis faciles, les facilités de production, Capra impose un conte magistral aidé de fantastiques comédiens. Même les gros cyniques ou nihilistes trouveront une part de rêve.
L’art du storystelling poussé à un tel niveau de maîtrise que le film ressemble parfois à une leçon d’écriture et de mise en scène pour les décennies à venir. Le sentimentalisme de Capra est ici canalisé et condensé en un final bouleversant, qui rejoue la scène du tribunal de Vous ne l’emporterez pas avec vous. Pour le reste, c’est un récit parfaitement mené, conscient de lui-même et du plaisir qu’il procure, mais aussi une plongée fascinante dans l’imaginaire américain, ou comment l’American dream embrasse d’un même geste les destins exceptionnels et ceux qui, dans l’ombre, les rendent possibles.
Porté par un James Stewart spontané et un brin candide, ce classique parmi les classiques du cinéma américain (1946) est toujours un pur plaisir pour le spectateur. Parfois drôle, souvent plus émouvant, ce film qui vire au fantastique dans sa dernière demi-heure est un « feel good movie » avant l’heure, régulièrement rediffusé sur les télés américaines en période de Noël. Pourtant son message n’est pas si naïf. Constamment contrarié dans ses envies, le personnage principal ne cesse de repousser les opportunités qui feraient de lui un « bon Américain » (proposition professionnelle financièrement alléchante, départ à la guerre...) au profit d’une vie plus simple au service des siens et des habitants de sa ville. Un film qui bénéficie de très beaux moments de mise en scène, et qui nous rappelle que chacun a sa place dans ce bas monde.
Un « classique » (très) inégal : pendant les trois quarts du film, on assiste à une comédie Américaine « moyenne », bien en dessous des meilleurs opus du réalisateurs (cf New-York -Miami), avant d’arriver à une dernière demi-heure d’anthologie, alliant créativité et émotion. Au global, on peut être gêné, même s’il s’agit d’un conte (de Noel), par le fait que l’idéalisme et l’humanisme de Capra se traduise par des visions aussi simplistes, caricaturales et moralisatrices.
Pour ma 500ème et mon 6ème de mon tour des films renommés, "It's A Wonderful Life" de Frank Capra était de rigueur à voir, étant donné qu'il est adoré des américains et qu'il est positionné 11ème de l'AFI. Résultat des courses, large déception. Les américains diffusent à chaque fois au moment de Noël ce film. Alors c'est à dire qu'ils aiment voir des personnages caricaturaux, des dialogues plats, une réalisation naïve. C'est sous ses apparences de conte de fées à l'happy end bien américaine stéréotypée au maximum, que ce Capra m'a le plus dérangé. Ceci dit l'histoire est belle comme le prouve son titre, les acteurs à l'image de Stewart et Beulah Bondi sont juste bons ,les autres figurants m'ont paru assez exécrables et laissent une narration facile à suivre pour tous. Et puis le film comporte un noir et blanc qui a mal vieilli et une VF affreuse. Bref, j'ai été très défrisé pour le premier Capra que je viens de voir,j'espère ne pas l'être par le futur, cette comédie fantastique aux allures d'ode aux bons sentiments , synonyme de fable niaiseuse pour gamins n'est pas du tout le style de cinéma que j'adore. Et de plus, il serait sorti de nos jours, ce film aurait été assujetti péjorativement,c'est une certitude.
Le film de Frank Capra n'a pas volé son statut du chef d'œuvre ou de film culte. La Vie est Belle est un magnifique film tolérant, respectueux, solidaire, qui manie les sentiments positifs avec force et conviction. Touchant et joyeux, ce chef d'œuvre intemporel est un condensé de l’esprit de Noël, amour, sérénité, générosité et respect sont les mots d’ordre de ce film puissant et renversant. La Vie est Belle est une ode à l’amour profond, spontané et réel, sans faux semblants le long métrage est un film incontournable qui redonnera sourire au plus déprimé des solitaires.