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chrischambers86
13 955 abonnés
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4,0
Publiée le 3 octobre 2017
Une comèdienne (Yolande Moreau) qui promène son one-woman-show dans les salles des fêtes du Nord de la France, reflet de sa vie morne et solitaire, rencontre un porteur de gèants! Un brave bougre prêt à la suivre au bout du monde, prêt à l'aimer malgrè elle! C'est le dèbut d'une romance poètique, dans des paysages du Nord qui, comme autant de peintures flamandes, sublime les mines enfantines de la magnifique Yolande Moreau dont c'est le plus beau rôle à ce jour! Mais tout ne se rèsume pas à cela..."Quand la mer monte...", inspirè d'un spectacle que donnait la comèdienne dans les annèes 80, est une petite merveille surrèaliste, poignante et douce, qui vous bercera longtemps! Cèsar du meilleur premier film et Cèsar de la meilleure comèdienne pour cette très belle comèdie / dramatique sur fond de chronique sociale, une rèussite qui èchappe, par sa simplicitè, à l'ennui et à toutes les règles ètablies où l'on a son compte de petites scènes drôles et chaleureuses si bien ècrites et dirigèes qu'elles paraissent vraiment pleine de grâce! Courez-y vite avant la marèe basse car c'est du cinèma pur et beau...
Humour, tendresse, émotion et simplicité dominent cette très bonne comédie romanesque coécrite, jouée et mise en scène par Yolande Moreau. Elle nous offre de magnifiques images, de très belles scènes de théâtre, l'ambiance chaleureuse du Nord de la France, et même quelques bonnes séquences fantastiques. La réalisatrice franco-belge nous propose également une superbe BO avec des insertions de la Traviata admirablement placées. Le film doit aussi son attrait au grand talent du duo de comédiens qui portent les premiers rôles : Wim Willaert dans le rôle de Dries le porteur de géants au regard si profond, et Yolande Moreau très belle. L'inoubliable interprète de " Séraphine" est une nouvelle fois Césarisée pour ce très beau rôle qu'elle s'est elle-même écrit.
Beau film de Yolande Moreau qui pour sa première réalisation nous décrit un monde qu’elle semble bien connaître ; celui des marginaux de la société auxquels elle associe les gens de spectacle initérants. C’est le récit d’une rencontre entre deux êtres un peu paumés. Elle qui arpente le nord de la France avec un spectacle parfaitemenet rodé mais qu’elle ne joue que devant des assemblées réduites. Lui enfant de l’assistance et conducteur de géant (ça il fallait le trouver) qui vit de petits boulots sans songer à se construire une vie stable. Le coup de foudre se passe sur la scène où Yolande cachée derrière son masque fait monter tous les soirs son fiancé d’un moment. Ces deux-là ne vont plus se quitter durant un week-end. Mais Yolande a un mari qui l’attend pour choisir le carrelage de la cuisine . Voilà c’est tout simple et c’est beau comme tous les gens qui s’aiment. Bravo !
Quand je vois qu'il n'y a pas une seule critique en dessous de trois étoiles pour ce film, je me dis qu'il y a un souci. Non pas que Quand la mer monte soit un mauvais film. On sent un réel investissement de Yolande Moreau dans ce film et l'ensemble est sincère et sympa, mais il est vrai qu'on s'ennuie tout de même pas mal dans ce film qui manque cruellement de rythme. Tout ceci est néanmoins honorable et il faut encourager ce genre de films indépendants à se faire une place au soleil, mais il me parait tout de même peu logique de le couvrir de prix alors qu'il est un film honorable, mais dont on ne sort tout de même pas enthousiasmé tant sans faux. Sympa mais tout de même assez décevant.
Un film décalé avec des personnages décalés dans une ambiance décalée. Sensible et poétique parfois triste et souvent drôle, une histoire d’amour pour 2 originaux ou simplement une parenthèse ?. Intéressant mais dommage le scénario trop simple n’arrive à nous faire décoller.
Une fable drôle et émouvante sur le bonheur sur fond de zones industrielles et hôtel 2 étoiles, incarnée par l’inclassable Yolande Moreau (César de la Meilleure actrice).
Un film très bien interprété, bien mis en scène. Une histoire qui peut paraître simple, mais pas banale. Une petite réussite qui manque juste d'un peu plus de rythme. Sinon très bon premier film.
Un premier film touchant, poétique et humain, réalisé avec le coeur. Yolande Moreau et Gilles Porte réalisent une sorte de conte de fée teinté de road-movie où la magie se voit dans le regard du couple vedette et où les décors de reves sont remplacés par les usines, les parkings et les manifestations rurales. La vie déteint sur le théatre et le théatre déteint sur la vie. Yolande Moreau, artiste et comédienne ovni s'implique corps et ame dans Quand la mer monte. C'est un film qui rend hommage aux artistes, aux petites gens. C'est aussi une belle histoire d'amour teinté de mélancolie, de non-dits, de désirs et d'espoir, une fable aux séquences frolant parfois le surréalisme. Wim Willaert est une révélation, sorte de Pierrot lunaire, pudique, amoureux, apparaissant tel un ange sur la route d'Irène. On ressort de ce film ému, touché, avec le désir de profiter de chaque moment. Il y a des petits films qui semblent touchés par la grace, Quand la mer monte est de ceux-là.
Ouais bon, j'aurais mieux fait finalement d'attendre que la mer redescende. Comme je suis breton, j'ai l'habitude. Mais par contre, je n'aurais jamais l'habitude de voir des films chiants et franchement à ce niveau-là on a affaire un morceau de choix. Parler du milieu des spectacles de Province, OK pourquoi pas mais encore faut-il en parler de manière convaincante. Je sais qu'aux yeux des parisiens les provinciaux sont des gros ploucs débiles mais il est vraiment pas crédible, à moins qu'on leur ait fourni du shit à l'entrée du théâtre, que les spectateurs rigolent devant un one-woman-show qui n'a pas une once de drôlerie. Quand à l'histoire d'amour, si déjà on arrive à affronter l'accent à couper à la tronçonneuse de Wim Willaert (je précise que d'habitude je n'ai absolument rien contre les accents, au contraire même, mais là je ne sais pas pourquoi j'ai eu du mal !!!), on s'aperçoit très vite que rien n'ai fait pour que l'émotion règne ou qu'on s'attache aux personnages. En tous les cas pas le rythme très cahoteux ou le scénario qui sous prétexte de poésie se permet d'être inexistant. Quand à décerner un César à Yolande Moreau pour ce film, il semble que ce soit un canular dont cette honorable académie a le secret. A moins que vous voulez perdre 90 minutes de votre vie, qui vont vous paraître dans ce cas-là très longues, je ne vois pas d'autre raison valable de vous encourager à voir ça.
J'ai regardé ce film par curiosité et au final, je ne l'ai pas apprécié. L'histoire est trop basique et le film est très mou. Ce manque de rythme m'afflige toujours dans un film, et là c'est evidemment le cas.
Il y a un plan que j'adore dans ce film : celui où on voit passer des voitures en accéléré. Quel dommage que Yolande Moreau n'ait pas utilisé cette idée géniale pour l'intégralité de son long-métrage. En augmentant la vitesse de deux fois, on pouvait faire un film de quarante cinq minutes. Puis, en supprimant les trois quarts des scènes où il ne se passe rien, on pouvait ramener la durée à quinze minutes. En virant encore les dialogues inutiles, on serait finalement arrivé à un chef-d'œuvre de cinq minutes, ce qui laissait en prime le temps de regarder autre chose la même soirée.
Ils se sont rencontrés à Béthune. Elle tient un show doux-amer sur les planches, il porte le géant de bois dans les carnavals. Deux Deschiens en puissance qui vont vivre une gentille bluette mollassonne en pays ch’ti. Cette brave Yolande espérait faire ressortir la beauté fébrile des petites gens à la frontière wallonne. La tendresse du Nord, son accueil, sa simplicité, sa générosité. Hélas, la pauvre verse dans la caricature beauf plus souvent qu’à son compte. On croise un sosie de Johnny, une cantatrice cyclothymique, un journaliste empoté, des humoristes navrants, et tout ce petit monde se retrouve à la moindre occase autour d’un bon verre, dans les loges d’un théâtre, un troquet de soulards, le concert d’une fanfare. Où que ce soit, pourvu qu’il y ait du pinard et des chaises. En fait, ces rencontres d’un soir sont comme le film : moins attirantes que sympathiques. A force d’insister, la réalisatrice belge parvient bien quelque fois à nous toucher. Mais ce sont surtout les belles images et l’investissement palpable de l’équipe qui occupent l’attention. Quoiqu’en dise l’Académie des Césars, la route est encore longue pour miss Moreau. Attendons que ça redescende.
Quel ennui!Le personnage de Yolande est difficile d'acces avec un humour trop particulier pour se la rendre attachante. Je ne suis pas du tout rentré dans ce film qui a un univers trop singulier pour y rentrer car il ne s'élève pas vers un message d'amour plus généraliste et universel.