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xavderouen
9 abonnés
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4,0
Publiée le 7 juillet 2010
Un film plein de tendresse. Dans le désert de Gobi, la vie s'étire calmement, lentement. Les hommes et les bêtes sont liés pour survivre dans ce monde aride. La beauté des relations humaines dans leur simplicité nous inspire du respect. Et l'on découvre que le proverbe "la musique adouci les mœurs" prend tout son sens... un moment de plénitude dans ce monde de brute !
Byambasuren Davaa nous prends par la main et par le coeur dans cette incroyable histoire de cette chamelle qui va finir par aimer son petit au travers la musique d'un violon et qu'est-ce-qu'elle pleure cette chamelle ! A gros bouillons ! C'est juste une histoire fascinante, merci beaucoup madame Byambasuren Davaa !
Un chameau qui pleure... on avait jamais vu ça ! Malgré les (rares) gags mongoliens et cette histoire de chameaux originale , le film endort le spectateur tout ça pour voir quelques larmes couler... Navrant.
J'ai eu un problème avec le "chameau qui pleure". J'ai été captivé pendant toute la durée film, les paysages sont magnifiques, les personnages très attachants. Mais à peine sorti de la salle de projection, j'ai imaginé que l'épisode du chameau qui se laisse attendrir par la musique n'était qu'un conte intégré dans le film. Cela m'a considérablement agacé... En lisant des compte-rendus de spectateurs d'autres pays d'Europe, j'ai découvert que plusieurs personnes avaient ressenti le même malaise. J'ai hésité très longtemps avant de publier ma critique, et fort heureusement je suis retourné sur le site d'AlloCiné, à la rubrique "Secrets de tournage". On peut y lire : << La cinéaste est convaincue de l'efficacité du rituel décrit dans son film, et selon lequel la musique permet de réconcilier la chamelle et son petit. "La musique et le chant les aident réellement", estime-t-elle."Depuis que j'étudie ce sujet, je n'ai jamais rencontré de cas où ce rituel ait échoué. J'ai interrogé de nombreux nomades, et tous m'ont dit la même chose. Cela marche toujours. Dans le cas que nous avons filmé, cela a pris une journée. De vieux nomades m'ont parlé d'autres cas qui avaient pris plus longtemps, quelques jours. >> .... Pour éviter de semer le doute dans l'esprit des spectateurs, la cinéaste aurait dû ajouter à la fin du film un commentaire écrit comme on en voit souvent : "Ce film raconte une histoire vraie,...". Bref, un très beau film, à ne pas manquer !
Ce film est un voyage, on est dépaysé dès les premières minutes.. mais vite lassé aussi, aucun rebondissement, on dirait un documentaire et pour moi ça reste beaucoup trop fade.
Encore un évadé de France 5 en mal de célébrité et de reconnaissance. Et le pire, c'est que ça marche. Tout ça me dégoute. Aller, je vais noter Les Démolisseurs De l'Extrême, sur un site concurrent, ça va me calmer.
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3,5
Publiée le 17 novembre 2022
Mongolie du sud, dèsert de Gobi! L'histoire d'une chamelle qui met au monde un petit blanc comme neige! Mais la mère rejette son nouveau nè! Pour rèconcilier la maman à son adorable petit, on fait appel à un musicien pour que l'enfant soit bien nourri [...] On voudrait tellement en savoir plus sur ce peuple nomade mongol qui honore la nature et ses esprits! Mais l'essentiel est là : la chaleur humaine, la solidaritè familiale, le respect pour les chameaux, leur rituel, mais aussi les petits gestes du quotidien, la petite Guntee qui pleure quand on l'attache...C'est plus lyrique que documentaire! Dèpaysant en tout cas, à chaque plan et à chaque nouvel horizon! La première rèussite de Byambasuren Davaa, une histoire accessible à toutes les tranches d'âge, qui confirmera par la suite avec "Le Chien jaune de Mongolie" (2005)...
Production teutonique qui s'inscrit bien dans l'air du temps, avec un curieux mélange d'anthropologie du sous-développement, de documentaire animalier et enfin d'alter-mondialisme aux accents écolos. En clair, c'est comme si j'avais regardé une vieille rediff "d'Ushuaïa" tout en buvant un café Max Havelaar à 15 euros le paquet, le tout entre-coupé de pubs incitant à envoyer des dons à Unicef Mongolie. Après tout, pourquoi pas. Ce concept avait déjà été exploité par Eric Valli dans "Himalaya l'enfance d'un chef" sorti en 1999, un film un peu niais mais touchant et fort enrichissant. Seulement voilà, le duo Byambasuren Davaa-Luigi Falorni ne parvient à produire qu'une espèce de docu-fiction bâtarde, super-chiante et qui ferait presque regretter la malheureuse tentative de Nicolas Hulot dans le joyeux monde de la politique. Certes, il est fort touchant de voir ce chameau blanc tomber sur le derrière, les petits nenfants mongoles fascinés par le petit écran ou encore cet espèce d’obsession cette boisson dégueulasse qu'est le thé, mais cela ne suffit pas à produire une œuvre cinématographique. A vouloir faire trop dépouillé afin de viser l'authenticité, on finit par dépouiller l'intérêt du film. Il faut à un moment donné reprendre les fondamentaux, à commencer par le scénario.
Un film-documentaire où même les 2 chameaux principaux de l'histoire ont leurs noms au générique ! Un film à la fois tendre, drôle, poétique, instructif. Dépaysement garanti. On ressort de la salle avec le sourire après avoir passé un excellent moment. Une très jolie surprise.
Un long moment de poésie et l'histoire incroyable de la naissance de ce chameau qui pleure. Une parenthèse qui fait du bien dans le cinéma actuel. Pour ceux qui se souviennent ... c'est Crin-Blanc. On en sort rechargé de positif avec la bouche qui mâchouille comme ces magnifiques chameaux Mongols ...
Dans cette 1ere co-realisation de Davaa ,l'on retrouve le meme theme present dans le + recent Chien Jaune de Mongolie ,a savoir l'evocation de la vie rude des nomades mongols pris entre tradition et modernisme.Pour ce faire ,elle utilise comme base de son histoire ,un vieux rituel qu'elle melange a la description du quotidien d'une famille ,ce qui donne pour resultat une sorte de docu-fiction pauvre en dialogues et au rythme tres (trop?) lent ou les acteurs d'un jour interpretent leurs propres roles.Il y a heureusement la beauté sauvage de paysages desertiques et quelques scenes fortes comme celle impressionnante de la mise-bas de la chamelle ou encore l'adorable petit garcon revant d'une télé symbole parfait de nos civilisations modernes .En resumé ,ce film/doc possede les meme qualités et defauts que le Chien Jaune.
Changez un peu de vie, de principes et d'habitudes et allez voir l'Histoire du Chameau qui pleure. C'est un conte placé sur bobines, une histoire qui se regarde sans se lire, plus qu'un film à proprement-dit. Au générique de fin, tout est différent, et l'on se rend compte que tout ne se résume pas à dire "C'est un vrai navet" ou "Quel chef-d'oeuvre!". C'est une histoire qui nous visite, nous parle doucement, on sent qu'on ne peut la juger, elle est ainsi et c'est d'un oeil fixe et contemplatif que l'on peut la voir, la rêver et l'imaginer. D'une simplicité légère et salée comme trois larmes, des personnages attendrissants, attachants, une autre façon de penser ce que l'on ne connaît pas, de comprendre ceux qui vivent autrement, entre deux chèvres, trois rituels et six chameaux. Une toute autre façon de percevoir l'univers. C'est isolé au milieu de rien, en plein désert de Gobi, à l'abri de la perversité et des civilisations corrompues, où la vie s'écoule comme un petit ruisseau, la vie si pure et naturellement cruelle, qu'un barrage ne saurait arrêter le fragile acheminement. Jusqu'au jour où il pleuvra des cendres, en attendant on se ressource aux sources, là où la simplicité est l'essence même du bonheur.
Pour amateurs de dépouillement. Ce film a été "vendu" comme étant un conte pour enfants, mais il s'apparente davantage à un documentaire sur le mode de vie des éleveurs nomades dans le désert de Gobi. On n'avait pas eu de nouvelles de Mongolie depuis le superbe "Urga" de Mikhalkov, mais ici les cinéastes ne peuvent pas rivaliser avec le géant russe (par manque de moyens). Les plans sont généralement fixes et s'attardent sur les conditions de vie de ces hommes et ces femmes. L'histoire racontée est plutôt jolie, mais reste accessoire et ce qui fait la force du film est son attention aux détails et son extrème dénuement. On n'oubliera pas la scène d'accouchement de la chamelle (éprouvante), les scènes de tempêtes de sable. On s'évade donc totalement de notre monde, même si le mode de vie occidental s'impose déjà, notamment dans les villes, signe d'une mondialisation toujours plus présente chaque jour. Un joli documentaire.
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0,5
Publiée le 2 avril 2021
Ce film a duré 90 minutes mais cela a dû être les 90 minutes les plus longues de toute ma vie parce que je pensais que ce film durerait 3 heures ou quelque chose comme ça. Je me suis à moitié endormi deux fois et même si le beau paysage de Mongolie était assez décent les deux réalisateurs ont oublié une chose très importante le rythme que doit avoir toute histoire. Cela aurait pu être un documentaire très intéressant s'il avait duré trente minutes. Plus loin il y a le personnage qui a trouvé un nom pour son chameau pour l'amour de Dieu pourquoi ne pas appeler le film simplement mec où est mon chameau qui pleure et en finir avec cette histoire...