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Caine78
6 797 abonnés
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2,0
Publiée le 19 décembre 2011
C'est joli, sympathique, bien joué... Ce qui est déjà pas mal me direz-vous, et vous n'aurez pas tort. Reste que cette « Petite chambre » a beau réserver quelques bons moments et n'être en rien un supplice, elle n'en reste pas moins peu marquante, excessivement modeste et tout de même assez platounette... Du cinéma gentil donc, plein d'humanité et évitant certains stéréotypes, mais à qui il manque une vraie émotion et personnalité pour séduire complètement. Dommage.
Les douleurs d'un couple qui a perdu un enfant, conjugué à la fin de vie d'un vieil homme pétri de regrets. Un sujet on ne peut plus lourd amené tout aussi lourdement à travers une batterie de scènes démonstratives ou allégoriques (la fin !). Florence Loiret-Caille est un peu trop excessive dans son interprétation de la douleur sourde qui explose régulièrement. Michel Bouquet est le seul à s'en sortir vraiment, d'une part parce que son personnage est le moins caricatural, et d'autre part parce que c'est tout simplement un grand acteur. Pourquoi avoir mélanger le deuil impossible à la situation des personnes âgées dépendantes ? Pour signifier le lien qui se crée entre une mère et un vieux monsieur, la façon dont elle compense sa douleur et ses sentiments ? ça fait beaucoup pour un seul film.
Beaucoup de sensibilité. Un échange de clé entre générations pour continuer à vivre. La musique est intelligemment introduite souvent via une scène dans laquelle elle démarre (autoradio,...).Très belles prestations de Michel Bouquet et Florence Loiret-Caille (qui devrait prendre un nom de scène qui ne ressemble pas à celui d'une avocate...). Un beau film.
C'est un mélodrame, avec certaines péripéties grosses comme des maisons (de retraite). Le jeu parfois forcé de Caravaca et Delsaut n'arrange rien. La Lausanne qu'on nous donne à voir est funèbre, les intérieurs sinistres. Et puis, il y a un happy-end un peu boiteux qui souligne le caractère artificiel de l'ensemble. Heureusement, les interprètes féminines, excellentes, ainsi que Michel Bouquet, évidemment, emportent le morceau.
Très bon téléfilm sur la dépendance aux soins des personnes âgées... enfin je crois que c'est un bon téléfilm... car honnêtement je n'ai pas suivi grand chose ! Bah non car j'ai été troublé par la délicieuse présence d'une gentille peuche et j'avais pas trop la tête à ça... mais bon... j'ai quand même suivi du coin de l'oeil et l'histoire entre ce vieil homme et cette jeune infirmière qui peine à faire le deuil de son enfant mort né avait l'air bouleversante mais bon... on peut pas être partout... surtout le nouf joyou ! :)
Hormis l'interprétation sans failles du trio d'acteurs, on adhère peu à cette histoire pétrie de bons sentiments et un peu trop mélodramatique, dans laquelle la cohabitation entre un vieillard au crépuscule de sa vie et une infirmière qui se remet mal de la perte de son bébé mort-né finit par sembler trop artificielle et trop signifiante. Aborder le problème de la vieillesse, baptisée dorénavant le quatrième âge, en regardant du côté de la vie à naître (vue dès lors comme une guérison, une thérapie et une réconciliation) n'est somme toute guère une idée bien neuve. Le trop-plein de péripéties (le fils culpabilisé de devoir laisser son père, le couple de la jeune infirmière qui part à vau-l-eau et le flirt qui s'ensuit avec le danseur espagnol) divertit le cours de la narration qui s'englue dans l'abondance des sentiments convenus. La grandiloquence finale, qui garde toutefois une certaine sobriété devant l'imposante montagne, terrain prévisible d'un ultime voyage assumé, conforte notre impression de conformisme et de frilosité quant à la mise en scène et aux choix qui la sous-tendent. Le sujet n'est en définitive que survolé, ne s'éloignant jamais, qui plus est, des lieux communs qui le handicapent. On reverra plus utilement le très beau film de Ramin Bahrani : Goodbye Solo.
Enorme coup de coeur pour ce petit bijou intimiste d'une beauté incroyable.1h27 d'émotion pure et de sensibilité. Michel Bouquet est au delà de tous les qualificatifs imaginables Et Florence Loiret-Caille n'est pas en reste: elle est extraordinaire de justesse à fleur de peau . L'histoire est écrite avec une grande sensibilité et se hisse vers quelque chose de profondement tragique, "de beckettien , presque.Ce sont deux agonies qui commencent par se repousser pour finir par se rencontrer. L'un des personnages aide l'autre à oublier son malheur puis son acte accompli, disparaît.Chaque chose a une fin.Ce film, sous ses allures de fait divers, cache de grandes sambitions.Il nous dit que toute vie est miraculeuse , gigantesque , héroïque".(Michel Bouquet )
Le film aborde des thèmes sensibles et rares au cinéma. Michel Bouquet et Florence Loiret-Caille sont excellents. Beaucoup de pudeur et d'émotion. Dommage que certaines scènes soient surdramatisées.
Florence Loiret Caille et Michel Bouquet sont deux excellents acteurs, ils sont irréprochables. Quant aux films suisses, c’est invraisemblable comme ils ne valent pas la peine. Le cinéma suisse romand, c’est du café vaudois au home et cela se termine au cimetière. En plus on a eu droit à toutes les pubs suisses, à savoir les chips Zweifels, un détour chez Ikéa et un petit article de l’Illustrée, donc il ne manquait plus que Ricola, Ragusa ou Rivella pour terminer la trilogie. Une vraie mélancolie. Les alpes suisses en contre fonds, et les verres et les couverts du café vaudois en contreplaqué, d’où une vraie angoisse. Un niveau inférieur au plus bas ; donc voilà la finalité du film, le niveau home médicalisé, du home des Rochettes au home des Cerisiers, et la boucle est bouclée. D’où un ennui profond, un film chiant à mourir avant de terminer au home.
Un premier long métrage prometteur, qui rappelle fortement dans sa trame et son message, le bestseller d'Anna Gavalda "Ensemble c'est tout". La première partie est chaotique : quelques scènes maladroites et peu crédibles, plombées par un casting de seconds rôles raté. Heureusement l'histoire prend le dessus avec un bon rythme, sans temps morts, et des têtes d'affiche incarnant des personnages inoubliables. Au final, un film chaleureux et réussi.
joli ptit film, histoire déjà abordée, la difference ici ce sont les acteurs qui nous touchent de par leurs personnalités, leurs jeux, leurs relations qui donne à réfléchir sur l'attention et l'aide à l'autre...