Dix-neuf ans avant "Furtif" de Rob Cohen, film où lArmée poursuit lun de ses appareils doté de conscience après avoir été frappé par la foudre, John Badham signait "Short circuit", un film
où un laboratoire de lArmée poursuit lun de ses appareils doté de conscience après avoir été frappé par la foudre
Visiblement ça ne dérange pas grand monde, ni les scénaristes en mal dinspiration bien contents de pomper des idées dans danciens films oubliés du grand public, ni le grand public puisquon ne lui dit pas et qui de toutes façons sen fout. Le même phénomène se constate doublement en 2005 avec "The Island" de Michael Bay qui est une photocopie couleurs de "The Clonus Horror" daté de 1979. Bref, revenons à notre robot à chenilles qui a peur de mourir. Il est lun des cinq prototypes fabriqués. Si leurs possibilités demplois sont infinies, lArmée les destine à des missions dangereuses (déminage etc). Après une démonstration publique, Numéro 5 prend vie et quitte la base. Les responsables réfutant quil puisse faire autre chose quexécuter des programmes informatiques, les soldats ont pour ordre de le détruire. Caricature du scientifique casanier, le doux Newton Crosby est accompagné dun assistant indien. Le doublage de Ben Jabituya est forcé sur laccent mais faut avouer que cest hilarant (et ses dialogues frisent le génie comique). Star des eighties avec les premiers "Police Academy" et les "Cocoon", Steve Guttenberg a ici pour partenaire Ally Sheedy. Stephanie recueille Numéro 5 sur un quiproquo invraisemblable (seul défaut du scénario). Elle sera une alliée de charme et de choc. Les gentils cherchent donc à faire le bien et sont attachants, les militaires sont méchants, tout est normal. Même sil a évidemment vieilli, "Short circuit" a encore réussi à bien me faire rire. Fallait oser se faire trémousser un robot sur "Saturday Night Fever", le pire cest que ça fonctionne ! On samuse et on frémirait presque pour nos héros alors ne boudons pas notre plaisir.