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Yetcha
895 abonnés
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4,0
Publiée le 16 novembre 2016
Un film de SF qui allie romantisme, transhumanisme, robotique et travaille un domaine toujours en vogue depuis des années à savoir l'accession en tant qu'être vivant des robots. La prise de conscience de la vie son charme. Nombreux sont les aspects vieillissants de ce film, mais le charme opère toujours et mérite sans aucun doute son statut de film culte des années 80. Sa séquelle Appelez-moi Johnny 5 sera nettement moins bon et fera avorter le projet d'un troisième volet. La seule version DVD française existante est tirée de la numérisation d'une version VHS, et c'est bien dommage.
Film que j'ai découvert tout petit et que je viens de revoir aprés tant d'années, j'appréhendais un peu avant car la vision d'un enfant et celui d'un adulte n'est pas la meme, heureusement, le résultat est à la hauteur de mes espérances, ce long métrage n'a pas pris une ride et se laisse toujours regarder aujourd'hui avec un brin de nostalgie. Il y a beaucoup d'humours et de divertissements dans ce film, le robot surnommé "Numéro 5" se trouve une forme humaine aprés avoir reçu un éclair d'orage, s'échappe du centre navale informatique et rencontre une jeune femme nommé Stéphanie qui lui apprend beaucoup de choses avec les livres et la télévision. Le robot surdoué et la fille se trouvent des liens d'attachement mais l'armée le trouve dangereux et veut le détruire. John Badham réussit à faire un film attractif et les effets spéciaux, notamment le robot qui capte les mouvements de la joie à la tristesse pouvant chanter et réciter les slogans d'une publicité sont trés bien fait. Ally Sheedy et Steve Guttenberg, stars des années 80 dont on n'a plus de nouvelles aujourd'hui sont excellents. Un bon moment de cinoche à voir en famille.
Je garde un bon souvenir de ce film qui allie à merveille SF et comédie. Dès la démonstration militaire du début, on est bluffé par l’animation très fluide des robots. Leur look rappelle celui du récent WALL.E. Avec un peu d’imagination, ils sont tout à fait crédibles (y compris leurs voix). Sans l’utilisation des images de synthèse qui rend tout plus simple ; l’équipe technique réussit l’exploit de faire vivre Numéro 5 sous nos yeux. Il n’y a que dans de rares plans larges que le robot n’est pas animé. Par exemple, lorsqu’il tombe dans le vide. Mais ce n’est pas trop grave. Donc, la foudre tombe sur Numéro 5. Doué de la pensée et d’un solide sens de l’humour, il s'échappe de la base militaire. L’armée le traque pour le détruire d’autant que son laser est en état de marche ! Il trouve refuge auprès d’une jeune écologiste. A partir de là, on pense forcément à E.T. Certaines scènes sont des copier/coller du film de Spielberg (la rencontre de nuit entre le robot et sa protectrice, Numéro 5 découvrant le monde en zappant à la TV, son désir d’emmagasiner un maximum d’informations etc.). Il faut bien avouer que son émerveillement est source de gags hilarants. Les scènes dans lesquelles le robot singe les humains amusent la galerie. Numéro 5 danse même devant le film « La fièvre du samedi soir », le plus gros succès de John Bradham. J’aime beaucoup aussi lorsque le robot imite John Wayne face à l’ex-petit ami de sa protectrice ; lorsqu’en en sifflotant la musique du pont de la rivière Kwaï, Numéro 5 met hors service les robots chargés de le détruire ; puis lorsqu’il les reprogramme pour reproduire une scène d’un vieux film burlesque qu’il a vu à la télévision. Le film se termine sur une astuce de Numéro 5 assez bien vue. Comme beaucoup de films de l’époque, « Short Circuit » est gentiment antimilitariste. Le passage où notre robot fait la relation entre son démontage et la mort est assez émouvant. Le dialogue entre Numéro 5 et le scientifique qui cherche à démontrer qu’une machine ne peut pas être vivante (le test du dessin et de l’histoire drôle) apporte un peu de philosophie au film. Sinon, je suis plus réservé concernant le jeu des acteurs. Les personnages humains sont stéréotypés (les militaires belliqueux, les scientifiques idéalistes). Les dialogues au ras des pâquerettes et le doublage moyen font passer les comédiens pour des idiots. Mais « Short Circuit » n'en demeure pas moins un film attachant et drôle.
le film que j'ai le plus regardé dans mon enfance ( j 'ai grillé la vhs) du coup ma note n'est pas trés objective , mais bon ! il a un charme fou ce n°5! il a un lien de parenté etrange avec un certain Wall e! et puis il'ya tout ce qui faisait le charme des films tout public américains des années 80: du suspens de l' action du rire de l'émotion tout ça dosé au milligramme et s'offrant le luxe d'une petite réflexion sur l'intéligence artificiel!
Nostalgie, quand tu nous tiens ! Voila bien quinze ans que je n'avais pas vu ce film et j'appréhendais de le voir avec ma vision d'adulte. Et bien, il faut dire que la magie opère encore. J'ai pris plaisir à revoir numéro cinq et ses cabrioles. D'accord le film a pris quelques coups de ride, mais on s'amuse à voir qu'à l'époque, on savait donner vie à des robots sans avoir recours à des effets spéciaux numériques. Et il serait même plus crédible que des transformers de notre époque. Bon, les acteurs sont un peu "lourdingues", mais c'est à prendre au 10éme degré. Pour passer un bon moment entre petits et grands.
Un film de mon enfance que j'ai pris plaisir à revoir. Ah, ce numéro 5 ! C'est drôle, vraiment très drôle, et la petite morale est là. Un très bon film et pas mal de nostalgie.
En 1986, soit 28 ans avant la sortie d’ « Her », le dernier film de Spike Jonze, et 25 ans avant le lancement de Siri, l’assistant personnel intelligent d’Apple, sortait un film sur un robot domestique et militaire qui prenait « vie » et « voix ». Revu avec mes enfants à la télévision après l’avoir vu au Cinéma alors que j’étais un enfant moi-même, ce film a très bien vieilli. Il a même, encore de nos jours, un côté avant-gardiste car ce type de robots est toujours en cours de développement aussi bien pour des besoins militaires (le désamorçage de bombes par exemple) que pour des besoins domestiques dont les japonais sont friands. On retrouve le duo John Badham / Ally Sheedy de « Wargames » et le duo Steve Guttemberg / G.W. Bailey de « Police Academy », comme le monde est petit !
On s'ennuie vite devant ce film de SF dont les gags ne volent pas bien haut, tout comme son scénario très léger, très simpliste, confus et passant à côté de bons éléments. Les personnages ne plaisent pas et cette comédie, dans son ensemble, non plus !!
Très compliqué de juger ce film en dehors de son contexte de l’époque. « Short Circuit » fait partie de ces films gentillets qui n’aspirent à pas grand-chose sinon raconter une histoire simplette et convenue autour d’une curiosité : ici le robot « Johnny 5 ». Et je vous l’avoue, ce qui pourrait être une tare pour pas mal de cinéphiles est ici pour moi un atout. Oui c’est orchestré très simplement, mais c’est justement ce qui le fait rentrer dans les codes de ces fables des années 80 que je regardais étant enfant. Pour le coup je trouve que ça applique la recette sans fioriture mais sans erreur non plus. D’une machine de guerre on essaye de faire un personnage attachant, et pour y parvenir on passe par le cheminement classique des films de l’époque, un peu comme on pourrait le faire pou un conte de fée ou une épopée chevaleresque. Bien évidemment, ça baigne dans le jus de son époque, ce qui fait que ça peut autant charmer que piquer… Seulement voilà, moi je suis un vieux con né au début des années 80, donc j’ai eu tendance à me laisser charmer… Maintenant – je suis honnête – je ne garantis rien dans votre cas… Bon après, ce n’est que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
Dix-neuf ans avant "Furtif" de Rob Cohen, film où lArmée poursuit lun de ses appareils doté de conscience après avoir été frappé par la foudre, John Badham signait "Short circuit", un film où un laboratoire de lArmée poursuit lun de ses appareils doté de conscience après avoir été frappé par la foudre Visiblement ça ne dérange pas grand monde, ni les scénaristes en mal dinspiration bien contents de pomper des idées dans danciens films oubliés du grand public, ni le grand public puisquon ne lui dit pas et qui de toutes façons sen fout. Le même phénomène se constate doublement en 2005 avec "The Island" de Michael Bay qui est une photocopie couleurs de "The Clonus Horror" daté de 1979. Bref, revenons à notre robot à chenilles qui a peur de mourir. Il est lun des cinq prototypes fabriqués. Si leurs possibilités demplois sont infinies, lArmée les destine à des missions dangereuses (déminage etc). Après une démonstration publique, Numéro 5 prend vie et quitte la base. Les responsables réfutant quil puisse faire autre chose quexécuter des programmes informatiques, les soldats ont pour ordre de le détruire. Caricature du scientifique casanier, le doux Newton Crosby est accompagné dun assistant indien. Le doublage de Ben Jabituya est forcé sur laccent mais faut avouer que cest hilarant (et ses dialogues frisent le génie comique). Star des eighties avec les premiers "Police Academy" et les "Cocoon", Steve Guttenberg a ici pour partenaire Ally Sheedy. Stephanie recueille Numéro 5 sur un quiproquo invraisemblable (seul défaut du scénario). Elle sera une alliée de charme et de choc. Les gentils cherchent donc à faire le bien et sont attachants, les militaires sont méchants, tout est normal. Même sil a évidemment vieilli, "Short circuit" a encore réussi à bien me faire rire. Fallait oser se faire trémousser un robot sur "Saturday Night Fever", le pire cest que ça fonctionne ! On samuse et on frémirait presque pour nos héros alors ne boudons pas notre plaisir.
Johnny “Numéro 5� veut vivre, apprendre et découvrir, pendant que le complexe militaro-industriel veut le contrôler et les militaires le détruire ! Un adorable film antimilitariste, et vraiment « Pro-Vie », que j’avais vu plusieurs fois à sa sortie au cinéma en 1986.