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Votre avis sur Moi, Christiane F., 13 ans, droguée et prostituée... ?
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Les jeunes acteurs sont excellents, leur long bad trip fait froid dans le dos. Il manque tout de même des éléments de narration important par rapport au livre...
Un pur ovni cinématographique porté par une actrice è vous coupe l'envie de vous piquer les film film qui m'a le plus bouleversé avec midnight express..
Vraiment un très bon film, car c’est l’un des rares à m’avoir tant perturbé. Très beaux décors, maquillages et mise en scène. Je le déconseille aux moins de 18 ans. 4/5
Dur, très dur. Sombre, très sombre. Violent, très violent. Malgré la force du sujet, le film est loin d'emporter mon adhésion. Mon attention pendant 2 heures, oui. Mais pas plus... Certains choix de narration sont clairement étranges. Esthétiquement, le film souffre vraiment de ses presque 30 ans. La réalisation enfin est tout sauf virtuose... Neutre au mieux. Un "Requiem for a Dream" est certes moins "documentaire", mais est bien plus intéressant à suivre, plus rythmé, plus soigné à la réalisation... et l'effet de choc est le même! Trainspotting est également supérieur!
Film très dur, devenu un classique, sur les drogues et la prostitution et interprété magistralement par de jeunes inconnus. Ce qui choque, c'est la véracité de certaines scènes. C'est glauque et vraiment crédible (Malheureusement!). La BO est sublime, signée par le grand David Bowie. Plus de 30 ans après sa sortie, ce film fait toujours autant froid dans le dos. Chef-d'oeuvre.
Malgré son esthétique "Derrick" et son absence de photographie (l'image est trop sombre, sans doute pour accentuer l'aspect réaliste proche du documentaire), ce film est le meilleur avertissement anti-drogues dures possible, avec "Requiem for a dream"(qui est quand même plus réussi ). Voir ces adolescents livrés à eux-même dépérir lentement, se piquer dans les chiottes, vendre leur corps pour se payer une dose (qui sera peut-être fatale) et souffrir du manque est un spectacle choquant qui dresse un portrait sans fard de ces années berlinoises froides comme la mort. Les adultes et les institutions semblent absents et la société de l'époque ne semble pas vouloir réagir efficacement face à cette invasion de seringues distillant un poison violent. La bande son et la présence de Bowie ajoutent un plus à ce film dur, à voir pour haïr encore plus les vendeurs de mort plus ou moins lente. Impossible de succomber aux tentations de la drogue dure après cette vision apocalyptique.
Une chute vertigineuse aux enfers, voila ce qui arrive à cette jeune allemande prénommée Christiane qui a du mal à vivre le divorce de ses parents et qui entretient des relations compliquées avec sa mère. Elle a 13 ans, et quand on est aussi jeune, on veut absolument paraître "cool", s'intégrer au sein d'un groupe. Et c'est ce que va faire Christiane, mais son intégration se fera au contact de la drogue, ce qui va l'entraîner dans un engrenage vicieux qui va faire d'elle une accro et qui va lui ruiner sa jeunesse. Imaginez une gamine de cet âge qui fait le trottoir pour pouvoir se procurer sa dose de dope. Les mecs aussi ont recours aux même méthodes. En plus, cette histoire des plus sordides se passe dans la banlieue Berlinnoise à la fin des années 70, une époque à laquelle apparaîssaient de nouveaux phénomènes dans la société allemande. Tiré d'un roman relatant une histoire authentique, "Moi, Christiane F. .. 13 ans, droguée et prostituée" est un film choc sur le calvaire que vivent tous ces jeunes drogués. La mise en scène d'Uli Edel est très terne mais colle parfaitement à l'ambiance. Un film âpre, glacial et terriblement réaliste.
Un ovni incroyablement percutant sur la descente aux enfers d'une jeune allemande dans la fin des années 70, début 80 ! Drogue et prostitution deviennent le seul moyen de pouvoir s'évader et de financer tout cela. Ce n'est pas seulement un prétexte pour paraître cool ou faire comme les copains, non c'est un réel problème de société qu'a vécu l'Allemagne. Une histoire vraie touchante ! Bowie étant la cerise sur le gâteau.
gabdias
Forcément ce genre de films ne laisse pas indifférent, la jeunesse ouest-berlinoise prisonnière du communisme qui survit grâce à la drogue et à la prostitution. C'est choquant et abject surtout sachant qu'il s'agit d'un biopic, la mise en scène et la photo amatrices renforcent cette notion de vie misérable et brisée en deux. Un message de haine et d'espoir.
Bon l'histoire tout le monde connait (le livre est souvent lu à l'école). Le scénario est pas trop mal par contre la réalisation est limite amateur. Une photographie immonde (filmer au caméscope ?). Vraiment pas un bon film, si vous voulez voir un long-métrage sur l'enfer de la drogue je vous conseille Panique à Needle Park de Jerry Schatzberg.
🎬 RENGER 📼
Portrait d’une jeune berlinoise dans l’Allemagne des années 70. Elle s’appelle Christiane, elle a 13ans, elle vit mal le divorce de ses parents et va sombrer peu à peu dans les affres de la drogue. Inévitablement, elle finira par devenir accro et sans argent, elle n’aura d’autre choix que de recourir à la prostitution pour subvenir à ses besoins de camée.
Le film d’Uli Edel (La bande à Baader - 2008) est l’adaptation de l’ouvrage (devenu best-seller) "Christiane F. - Wir Kinder vom Bahnhof Zoo", écrit par deux journalistes allemands (Kai Hermann & Horst Rieck), qui dressaient le portait de la vraie Christiane Felscherinow.
Le film raconte le parcours toxique et effroyable d’une jeune adolescente devenue toxicomane. Un portrait comme il en existe toujours aujourd’hui, avec des ados en perte de repère, succombant aux sirènes du danger et l’excitation de « la première fois » (drogue, alcool, …). On suit Christiane dans sa lente descente aux enfers, sortant en cachette en boîtes de nuit, s’initiant aux drogues (cannabis, puis LSD avant de virer dans le glauque avec l’héroïne et les échanges de seringues entre camés). Bien évidemment, arrive le moment fatidique où, lorsqu’il n’y a plus d’argent pour se shooter, les jeunes n’ont d’autre choix que de se livrer à la prostitution et Christiane n’y échappera pas (ça commence par une branlette dans la voiture d’un particulier, jusqu’à un rapport sexuel pour le suivant, avant de virer vers le sado-maso par la suite). A 13ans, elle enchaîne les drogues, les rencontres tarifés et va jusqu’à transformer les toilettes de la gare de Berlin Zoologischer Garten en salle de shoot (on a rarement été aussi mal à l’aise de voir des ados se piquer les veines).
Aucune complaisance sera de mise ici, Uli Edel n’y va pas avec le dos de la cuillère, ne nous ménage pas et nous balance toutes ces horreurs au visage. Filmé de façon quasi documentaire, le film est effroyable, Natja Brunckhorst (14ans lors du tournage) est criante de vérité, voir bluffante. Sa transformation est glaciale, physiquement & psychiquement, la jeune et ravissante ado devient une camée livide et blafarde. Une plongée au cœur d’un Berlin abominable, mais contrebalancé par l’envoutante musique et « participation » de David Bowie lors d’une séquence tournée à l’occasion de l’un de ses concerts à Berlin et son indémodable "Heroes-Helden".
Aussi nihiliste et désincarné que pouvait l’être Der Fan (1982) d’Eckhart Schmidt, autre production glaçante du cinéma ouest-allemand. Le film ne vous laissera pas indifférent et mériterait d’être montrer dans toutes les écoles du pays, comme « film de prévention » contre la drogue et la prostitution.
A noter enfin qu’il existe une mini-série télévisée éponyme (disponible sur Amazon Prime) et dans le même registre mais en beaucoup moins percutant et réalisé sans réel talent, il y a aussi À 16 ans dans l'enfer d'Amsterdam (1984) de Rino Di Silvestro, sorte de rip-off transalpin.
► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
Le film d’Uli Edel (La bande à Baader - 2008) est l’adaptation de l’ouvrage (devenu best-seller) "Christiane F. - Wir Kinder vom Bahnhof Zoo", écrit par deux journalistes allemands (Kai Hermann & Horst Rieck), qui dressaient le portait de la vraie Christiane Felscherinow.
Le film raconte le parcours toxique et effroyable d’une jeune adolescente devenue toxicomane. Un portrait comme il en existe toujours aujourd’hui, avec des ados en perte de repère, succombant aux sirènes du danger et l’excitation de « la première fois » (drogue, alcool, …). On suit Christiane dans sa lente descente aux enfers, sortant en cachette en boîtes de nuit, s’initiant aux drogues (cannabis, puis LSD avant de virer dans le glauque avec l’héroïne et les échanges de seringues entre camés). Bien évidemment, arrive le moment fatidique où, lorsqu’il n’y a plus d’argent pour se shooter, les jeunes n’ont d’autre choix que de se livrer à la prostitution et Christiane n’y échappera pas (ça commence par une branlette dans la voiture d’un particulier, jusqu’à un rapport sexuel pour le suivant, avant de virer vers le sado-maso par la suite). A 13ans, elle enchaîne les drogues, les rencontres tarifés et va jusqu’à transformer les toilettes de la gare de Berlin Zoologischer Garten en salle de shoot (on a rarement été aussi mal à l’aise de voir des ados se piquer les veines).
Aucune complaisance sera de mise ici, Uli Edel n’y va pas avec le dos de la cuillère, ne nous ménage pas et nous balance toutes ces horreurs au visage. Filmé de façon quasi documentaire, le film est effroyable, Natja Brunckhorst (14ans lors du tournage) est criante de vérité, voir bluffante. Sa transformation est glaciale, physiquement & psychiquement, la jeune et ravissante ado devient une camée livide et blafarde. Une plongée au cœur d’un Berlin abominable, mais contrebalancé par l’envoutante musique et « participation » de David Bowie lors d’une séquence tournée à l’occasion de l’un de ses concerts à Berlin et son indémodable "Heroes-Helden".
Aussi nihiliste et désincarné que pouvait l’être Der Fan (1982) d’Eckhart Schmidt, autre production glaçante du cinéma ouest-allemand. Le film ne vous laissera pas indifférent et mériterait d’être montrer dans toutes les écoles du pays, comme « film de prévention » contre la drogue et la prostitution.
A noter enfin qu’il existe une mini-série télévisée éponyme (disponible sur Amazon Prime) et dans le même registre mais en beaucoup moins percutant et réalisé sans réel talent, il y a aussi À 16 ans dans l'enfer d'Amsterdam (1984) de Rino Di Silvestro, sorte de rip-off transalpin.
► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
weihnachtsmann
Un film difficile par son sujet évidemment. Une jeunesse errante et prête à toutes les tentations. On voit peu d'adultes ici. Ils sont absents mais c'est parce que les jeunes croient vouloir grandir eux-mêmes.
Un constat amer et dur.
Un constat amer et dur.
ferdinand75
Un film fidèle au livre qui fit une grand choc à sa sortie . C'était la première fois que l'ion était confronté aux ravages de l'héroïne. Le milieu e des drogués , des interlopes , de la prostitution de la jeunesse , les bas fonds , cela est montré sans complaisance et de manière assez précise pourtant . Cinématographiquement pas grand chose à relever.
Adapté d’un récit autobiographique, la descente aux enfers jeune ado prise dans la spirale de la came dans le Berlin-Ouest underground des années 70.
Un film choc et dérangeant à l’ambiance très glauque, appuyé par une mise en scène d’un effroyable réalisme, porté par l’interprétation saisissante de la jeune Natja Brunckhorst, et rythmé par la BO de David Bowie issue de sa période berlinoise (qui fera même une apparition dans ce film pour une scène de concert euphorisante, bien la seule de ce film !).
4,25
Un film choc et dérangeant à l’ambiance très glauque, appuyé par une mise en scène d’un effroyable réalisme, porté par l’interprétation saisissante de la jeune Natja Brunckhorst, et rythmé par la BO de David Bowie issue de sa période berlinoise (qui fera même une apparition dans ce film pour une scène de concert euphorisante, bien la seule de ce film !).
4,25
Un film sur une jeunesse perdue et débauchée ! Bien qu'assez glauque et troublant, il a, hélas, assez mal vieillit au fil des années.
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