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Ghibliste
80 abonnés
577 critiques
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4,0
Publiée le 25 juillet 2015
"Kié La Petite Peste" porte assez mal son nom puisque celle-ci passerait même pour un angelot à côté de son propre père - particulièrement immature certes. Isao Takahata nous gratifie une fois de plus de ses portraits japonais des plus justes et amusants, un peu dans le genre de ceux qu'il fera plus tard dans "Mes Voisins les Yamada". Cela dit, les premières minutes de ce film d'animation de 1981 peuvent laisser dubitatif tant le graphisme et l'animation sont relativement grossiers, nous rappelant pas mal de séries japonaises de l'époque... De plus, les premiers dialogues sont plutôt moyens, mais peut-être cela est-il dû à la traduction (je l'ai vu en vf) ? Cependant, plus on avance, plus on s'attache à cette petite fille vivant de manière positive la séparation de ses parents, mais qui voudrait bien les voir se réconcilier. Ce qui est génial avec Takahata, c'est que l'on ne tombe jamais dans le pathos, et qu'au contraire c'est le sourire qui l'emporte... Parce que franchement, entre un boulet de père, un yakuza au coeur tendre, un ancien prof hilarant, ou encore des superchats rois de la baston, on a droit à des passages qui sont à mourir de rire ! Et en parlant de chats, ce film pourrait presque passer pour un réquisitoire anti-castration féline ! ^^ Après, il y a quelques longueurs, notamment lorsque la mère de Kié est à l'écran, ce qui est bien dommage tant les autres personnages sont attachants. Quant au final à la Sergio Leone, il est juste excellentissime. Kié, la petite pépite.
Si aborder un sujet aussi grave qu'est l'explosion de la cellule familiale aurait pu être touchant et intéressant, Takahata se contente de livrer un film poussif, long et d'où aucun développement réel ne ressort. L'animation générale est peu flatteuse, le character design particulièrement laid. La musique ne rattrape pas le film, puisqu'elle est inexistante les trois premiers quart du film... L'humour passe mal (la plupart du temps on reste de marbre), on passe souvent du coq à l'âne sans comprendre où veut nous emmener le réalisateur. On se retrouvera avec des stéréotypes 'habituels' : le père est fainéant, bagarreur et drogué par le démon du jeu; la mère est totalement effacée et soumise; et la petite Kié est une adulte avant l'heure, s'occupant d'un restaurant toute seule après ses cours . On déplorera également l'histoire parallèle des chats bagarreurs et de ces testicules arrachés à l'ennemi... J'ai aisément senti que le long-métrage ne dispose d'aucune ligne directrice ou de cohérence, et n'aborde pas franchement les problèmes qui peuvent survenir au sein d'une famille. Décevant, le film n'aurait pas de succès au Japon. J'ai d'ailleurs du mal à comprendre que Takahata ait pu rejoindre le Studio Ghibli par la suite après avoir livré une oeuvre aussi consensuelle et dénuée de sens profond.
Le scénario est brouillon, les histoires de chats euh (c'est une autre culture) l'idée de départ est très originale, mais le résultat ne m'a pas convaincu. De plus la violence, l'alcool et les testicules font que je ne peux pas recommander cet animé.
"Kié la petite peste" n'est pas une oeuvre majeure de Takahata. Si elle manque de maturité, cette histoire de jeune fille au quotidien compliqué dispose d'assez de qualités pour rendre le film d'animation fort sympathique avec notamment une belle brochette de personnages attachants. Les passages drôles côtoient d'autres plus chargés en émotion pour un rendu de bonne facture.
Des dessins de qualités, un scénario divertissant et des dialogues hilarants. Si on prend en compte l'année de réalisation par rapport à certains films de nos jours on ne peut qu'apprécier ce classique.
Ce film fait preuve d'une surprenante maturité:les sujets abordés tel que la monoparentalité sont traités de manières amusantes.L'enfant est elle même très mature pour son âge,faut voir le père qu'elle doit se coltiner,parfois un peu confus(amalgame de personnage qui arrivent pour relancer l'action)l'humour est réellement présent et la loufoquerie jamais lion...
Enrobé par sa légèreté et versé dans une totale loufoquerie, ce divertissement traite aussi de sujets sérieux (Kié est une petite fille courageuse qui doit se débrouiller seule dans une famille éclatée). Marrant, trognon, burlesque, cynique, touchant, émouvant, intelligent, irrévérencieux, ce petit dessin animé étonne par sa richesse humaine. Au terme d'une histoire grotesque de vengeance à la testicule entre deux...chats, où le grotesque se mêle à l'absurde, le film avance vers un enseignement pacifique. Le graphisme de l'époque sied très bien à cette histoire sans prétention (on n'en demande pas plus). Un bon moment!
Kié, La Petite Peste, est un film d'animation japonais sympatique. C'est un dessin animé assez classique, rien de bien extraordinaire, de très surprenant, on regarde ça avec sympathie, on apprécie .. mais sans plus. C'est divertissant quoi. Dommage qu'à la fin, ça devienne un peu n'importe quoi ( le passage du cimetière avec les chats ) j'ai pas trop compris l'intérét de ce passage dans l'histoire, je trouve plûtot cette scène inutile. Enfin bon.. Kié, la petite peste, c'est sympa et divertissant, un peu long quand même, certaines scènes aurait pu être supprimé sans problême. Mais pourquoi pas, à voir pour passer le temps.
Le personnage Tetsu est assez amusant, et heureusement, car c'est grâce à lui qu'on arrive (péniblement) à la fin de cet animé qui manque de but et d'envergure.
Le film porte assez mal son titre car la fameuse Kié a beaucoup plus un caractère de femme forte que celui d'une petite peste, qui sait très bien envoyer sur les roses un camarade de classe un peu trop arrogant ou un père indigne, bien qu'il aime sa fille à sa manière, qui a la fâcheuse habitude de claquer de l'argent qu'il a emprunté ou qu'il a pris dans la caisse du restaurant que sa fille tient à sa place. Autant dire que comme beaucoup d'héroïnes du film japonais, Kié est très attachante. Attachement renforcé par le fait qu'elle est entourée d'une véritable galerie de personnages très haute en couleur, dont des chats très badass ; seul celui de la mère, trop sage, est un peu fade... Du réalisme dans certaines situations mêlé à énormément d'insolite est ce qui règne tout au long de ce film au rythme inégal mais qui contient de véritables pépites de drôlerie ou d'absurde ou les deux, comme le duel final entre deux chats au ton très western-spaghetti qui semble tout droit sorti d'un Sergio Leone (les couilles en moins !!!), sauf qu'il est avec des chats évidemment et non pas Clint Eastwood, et qui serait la bienvenue dans un Tarantino. Isao Takahata se lâche pas mal et le résultat est franchement plus que pas mal...
Rarement un film aura porté un titre aussi trompeur, une traduction correcte aurait pu être : Kié la gamine. Mais ce n'est pas un titre français inintelligent qui fait le film. La petite Kié est au contraire d'une peste, un angelot qui prends soin de son père un abruti violent et est plus mature que la plupart des adultes. C'est même un des vrais atouts de cette animation nippone de 1981. Il y a aussi des histoires de chats un peu grotesques mais qui restent compréhensibles et relativement humoristiques. Les dessins sont de leur temps, parfois un peu grotesques mais bien réalistes pour relater cette tranche de vie dans un quartier plutôt pauvre. Une fois de plus l'adaptation d'un manga japonais s'est montrée bien meilleure dans la narration que peuvent l'être tous les autres.
Kié La Petite Peste raconte les déboires d'une petite japonaise courageuse et aimante qui souffre de la séparation de ses parents. Le sujet peut sembler déprimant, mais il est traité avec suffisamment de légèreté et d'humour pour ne jamais tomber dans le mélodrame. L'intrigue donne parfois l'impression de tourner en rond même si l'ensemble des personnages et des situations décrites permettent de traiter des sujets profonds comme l'éclatement de la cellule familiale ou l'importance de l'éducation. Malgré l'âge avancé de ce film d'animation, le savoir faire de Takahata permet de dépasser l'aspect minimaliste des graphismes et de donner naissance à des passages mémorables comme le duel final entre les 2 chats à mi-chemin entre les westerns de Sergio Leone et Kill Bill.
Un manga plutôt pas mal mais qui possède une histoire manquant d'originalité, de dynamisme et d'humour. On s'ennuie un peu, c'est un peu longuet, heureusement que le chat de Kié est là pour réhausser ce film.