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inspecteur morvandieu
40 abonnés
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2,0
Publiée le 21 mai 2024
Bruno Podalydès réunit quelques uns des protagonistes du "Mystère de la chambre jaune" (certains ne font que passer) dans une comédie policière qui en est la suite. L'illusionniste et criminel Larsan (P.Arditi), époux de Mathilde (S.Azéma) passe pour mort, ce dont doute le reporter Rouletabille. Le principe de l'intrigue n'est pas spécialement compliqué. Après maints incidents obscurs, elle trouvera son épilogue à travers les explications brillantes d'un Rouletabille décortiquant les tenants et aboutissants avec sagacité. Cependant, avant d'en arriver là, le réalisateur prend un malin plaisir à brouiller artificiellement, par sa mise en scène, le développement de l'énigme. Le ton volontiers burlesque mais pas toujours efficace, la dizaine de personnages typés mais guère savoureux, les digressions du récit ont surtout pour effet et inconvénient de nous éloigner du sujet et de ne pas proposer de suspense, de perspectives intéressantes. A cet égard, on se prend bien moins au jeu policier que dans la précédente adaptation de Gaston Leroux par Podalydès. En voulant échapper à un récit linéaire, peut-être trop évident, le cinéaste semble avoir perdu, d'un film à l'autre, de cette spontanéité, de cette fantaisie ludique et primesautière qui faisaient le charme du "Mystère de la chambre jaune".
N’ayant pas vraiment accroché au « Mystère de la Chambre Jaune », cet acte 2 m’est apparu plus pénible encore (l’odeur du parfum peut-être…). Du burlesque d’accord mais pas à cette sauce-là. Une illustration parmi d’autres : le personnage joué par Vincent Elbaz est totalement grotesque.
Suite de "La chambre jaune" ce second volet utilise l'absurde à outrance enchaînant des scènes décousues où les personnages semblent s'être échappés d'une aventure de Tintin ou de Bécassine. ..Si le traitement de l'intrigue apportait une certaine fraîcheur dans le film précédant, sollicitant l'âme de l'enfant qui sommeille en chacun de nous, cette fois la répétition de scènes (trop) largement inspirées du premier opus tombent plutôt à plat.Les traits de caractère des personnages sont trop poussés,le déroulement des faits est très fouillis (même si l'on comprend le désir du réalisateur d'emmener le spectateur sur des chemins de traverse avant de parvenir à la résolution de l'énigme qui termine le film, ce, de façon assez brouillonne) .et aboutit à un film désordonné et auquel je n'ai pas adhéré. On a connu les frères Podalydes bien mieux inspirés. ..
4 728 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 12 octobre 2020
Tout d'abord permettez-moi de dire que même si Azema et Arditi sont annoncés de force comme personnages principaux. Arditi a probablement un maximum de 10 minutes de temps d'écran et Azema ne dit pratiquement aucun mot pendant tout le film. Tout est terrible. Le jeu des acteurs est mauvais, l'histoire et le montage sont mauvais et même le tournage de paysages du sud de la France est totalement dépourvu d'inspiration. Le film ne crée jamais de tension. Nous ne savons pas pourquoi Larsan est une telle menace au départ. Ensuite il fait un très mauvais travail pour préparer le terrain pour le mystère. Il ne prend jamais le temps d'aider clairement le public à comprendre la disposition de la maison où les gens sont censés être pour que lorsque le meurtre se produit. Parce que le film est si désordonné et flou qu'il est difficile de comprendre qu'il se passe quelque chose de vraiment difficile. Et puis il y a les moments où vous êtes censé rire probablement pour apaiser la tension qui n'était jamais là en premier lieu. Ce sont les plus pathétiques et vous vous sentez gêné pour les acteurs jouant de si mauvaises répliques. Gaston Leroux doit se retourner dans sa tombe. Regardez plutôt la version de Louis Daquin de 1949...
Ce film est une suite du "mystère de la chambre jaune". On est surpris par l'humour du film, un humour bon enfant, mais le problème c'est que ça reste un peu une succession de scénette d'humour, ça manque de liant. Alors oui les frères Podalydès sont géniaux, Bruno dans l'humour, et Denis dans son personnage qui lui va à merveille, même si il est plus en retrait par rapport au premier film., et certaines scènes sont drôles, le Running gag de "à table par exemple", Après le film met du temps à démarrer, bien que les scènes de Lonsdale soit succulentes. Le point fort du film est cette atmosphère entre humour et mystère, j'aime quand les doses de mystères sont pastichés, avec des sur ajouts de musique, le jeu d'ombre et de lumière dans le rideau, où des dialogues à prendre au second degré. Mais après encore une fois, le film manque de liant, il faut attendre les quarante dernières minutes pour que le film monte de niveau. La résolution de l'affaire est savoureuse, mais encore une fois tiré par les cheveux.
Autant j'ai été agacé par le récent Bancs publics (Versailles Rive-Droite) qui malgré ses efforts d'originalité se révélait au final comme une suite de sketchs assez vaine, autant ici j'ai été agréablement surpris par cette fantaisie décalée, librement adaptée du roman policier de Gaston Leroux à partir des aventures de Joseph Rouletabille.
Car ce Parfum de la dame en noir distille dès ses premières images et jusqu'à ses dernières, presque sans aucune interruption, un charme fou. Celui-ci est notamment dû à l'entrain d'une brochette de comédiens qui s'avère tout simplement communicatif. On pourrait les citer tous: les irrésistibles Denis Podalydès et Jean-Noël Brouté en tandem de détectives maladroits et attachants; Sabine Azéma envoûtante dans le rôle de Mathilde Stangerson qui lui va comme un gant; Olivier Gourmet dans un contre-emploi périlleux mais plutôt réussi, très loin de son registre habituel (par exemple chez les Dardenne...); Zabou Breitman pleine de fraîcheur et de vie; enfin Michael Lonsdale génial en peintre mystique.
Cette sympathique troupe de comédiens a donc l'air de prendre un fin plaisir de se prendre au jeu de cette partie de Cluedo où humour et mystère vont souvent de pair (le motif des lunettes de soleil; l'évocation du fakir, les intertitres fantaisistes qui rythment le récit...). La reconstitution est impeccable et les dialogues savoureux: "Je suis ventriloque... et maintenant j'ai le ventre en loques!; "Mais s'il n'est pas mort... il est vivant?!"; "- Pourquoi vous peignez la mer? - Parce que c'est joli. Vous savez, faut pas chercher midi à quatorze heures.". Donc, à quoi bon ne pas se laisser emporter dans la ronde et faire la fine bouche?
Une adaptation peut-être trop fidèle de Gaston Leroux, dont l'univers est bien éloigné de celui de Podalydès.
Si l'on suit avec amusement l'enquête de Rouletabille, on décroche peu à peu pour se désintéresser finalement d'une histoire peu crédible, malgré l'interprétation parfaite d'excellents comédiens. Manquent peut-être une plus grande fantaisie et un dynamitage violent d'un monde suranné.
En voilà une suite réussie... Même (petite) saga, mêmes qualités, mêmes défauts... Ce deuxième opus est très fidèle au premier ; des acteurs toujours au sommet, une bonne réalisation, quelques petits défauts dans le scénario, des situations cocasses, parfois hilarante et un final (beaucoup) trop longuet... On regrette néanmoins que le réalisateur se soit trop penché sur la pseudo-histoire d'amour entre une mère et son fils, qui est lui, assez obsédé par cet amour et non pas par l'affaire sur laquelle il enquête... Je n'en dis pas plus, à vous de découvrir maintenant...
Le style peut largement déplaire , voire exaspérer mais j'ai personnellement plutot accroché a ce film qui dresse une vraie intrigue en y implantant un humour subtil et théatrale peu courant
Scénario très alambiqué mal servi par le jeu médiocre des acteurs. Comme dans tous leurs films, Azéma et Breitman surjouent et sont lassantes. Elles ne font plus que des caricatures d'elles-mêmes. Elbaz est particulièrement mauvais. On s'y ennuie vite. Le suspens est gâché par les lenteurs et les temps morts.
quelle déception! Le premier opus était extraordinaire, après m'étre régalée avec le livre j'ai d'autant plus apprécié l'adaptation. mais là, que dire? Surjoué, délirant dans le sens péjoratif, puisque rien n'a de sens. Personne ne sauve le film du naufrage. Je vais vite l'oublier et garder en mémoire le mystère de la chambre jaune qui lui vaut le détour contrairement à cet "accident de parcours".
Suite des aventures de Rouletabille pour les frères Podalydès.Après "Le mystère de la chambre jaune",voici la 2ème adaptation de l'oeuvre de Gaston Leroux,sorte de Hergé avant l'heure.Dans "Le parfum de la dame en noir"on retrouve donc cette ambiance surannée,cette atmosphère ludique et joueuse,et une pseudo-intrigue policière à la Hercule Poirot.la troupe d'acteurs s'en donne à coeur joie,et leur entrain est communicatif.Au côté de Jean-Noël Brouté(dont le personnage de photographe gaffeur prend de l'épaisseur),de Sabine Azéma(mystérieuse)ou encore de Michael Lonsdale(spirituel),on retrouve ici Zabou Breitman(très dynamique)ou Vincent Elbaz(au déguisement de prince ridicule).Tout ce petit monde se retrouve dans un manoir au bord de la mer.L'ombre de Larsan règne,mais est-il vraiement là,où sont-ce les élucubrations de chacun?Le scénario intéresse peu Bruno Podalydès,qui prèfère empiler les vignettes,et alterner les scènes de pure fantaisie avec d'autres d'attentes.Du coup,le rythme est irrégulier,le contenu fourre-tout,et ce sont surtout les acteurs et leurs personnages qui donnent du charme à cette élégante distraction.
L'intrigue n'arrive jamais à ressortir et c'est bien là le plus grand défaut de ce film. L'humour et le rythme présents dans le premier opus disparait comme par enchantement. Bien entendu quelques passages se révèlent intéressant, ce qui n'arrive pas à sauver ce film sans autre intérêt que de voir une nouvelle adaptation de Gaston Leroux. Dommage !!
Un film plutôt décevant. Là ou "Le Mystère..." est malin, drôle et savoureux, ce numéro 2 se révèle ennuyant, dilettante et un poil bâclé. Denis Podalydès semble même prendre beaucoup moins de plaisir à incarner Rouletabille et de fait le personnage principal est cette fois-ci son fidèle Sainclair... Le personnage de Vincent Elbaz est grotesque. Trop de burlesque tue le burlesque. Dommage..