Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
0,5
Publiée le 29 septembre 2006
A evitez absolument! Ce film "d'auteur" tourné en noir et blanc est bien prétentieux... le rythme est particulièrement lent, on entend les mouches voler pendant les quelques blancs ou le dialoguiste s'est endormi... Il n'y a quasiment aucune action et Isilde le Besco est une actrice et ca se voit tellement qu'il est impossible de rentrer dans ce film terriblement ennuyeux.
Ce film n'a pas grand intérêt. Il est très lent (et une lenteur qui n'apporte rien, qui tourne à l'ennui). Le film ne se contente que de décrire une histoire réelle sans originalité, sans mise en perspective. Isild Le Besco ne se contente de jouer ce qu'elle a toujours joué (une fille un peu hystérique) et est sans relief. Bref, à éviter....
Le titre est trompeur! Ce n'est pas "A tout de suite" mais "A jamais" qu'aurait dû se titrer ce film d'une lenteur incroyable. Inconcevable pour un film dit "road-movie". Aucune vivacité chez les acteurs, Isild Le Besco subit les évènements au lieu de les vivre, c'est d'une platitude totale.
après avoir lu toutes les critiques dithyrambiques de la presse, je suis allé plein d'enthousiasme voir "à tout de suite" ; et là franchement, je ne cmoprend pas comment on peut faire un film avec isild le besco comme héroîne principale. Cette fille n'a aucune présence, aucun charme, aucune intelligence de comédienne. Elle a l'air complètement paumée dans ce qu'elle fait et ne dégage pas la moindre émotion. En plus de ça, elle n'a aucune diction, on ne comprend rien à ce qu'elle dit. Il faudrait déja qu'elle apprenne à parler et non pas a souffler dans son micro, c'est insupportable. Sinon la mise en scène et les images sont très inégales, il y a quelques beaux plans mais surtout des longueurs. On s'ennuie, on est pas touché, bref le film glisse sur nous et n'y laissera pas grand-chose...
je n'en reviens pas. je viens de voir le film à la télévision. j'aime plutôt benoît Jacquot pour ses capacités à tirer de petits signes les évidences du mal être ou de notre inévitable survie. mais là... une suite de clichés bien pensants : la petite bourgeoise blonde et le braqueur marocain, tous les deux si peu crédible, ne servant prétexte qu'à un énieme film qui cherche à toucher la grâce du mythe des amants maudits. mais là...quelle déception, j'en étais gêné de ces plans quasi obligatoire pour la postérité de la nudité sans fard d'isild le bescot. je ne comprends vraiment pas pourquoi la presse a tellement encensé ce film. Qu'on me donne les clés pour ne pas avoir à penser qu'il n'y a rien d'autre qu'un fantasme de cinéaste qui ne donne rien à ressentir..
"A tout de suite" est au cinéma ce que l'art abstrait est à la peinture: si vous n'êtes pas cinéphiles, vous penserez en sortant: "mais qu'est-ce que c'est que ce film de '"è"é(è'"é(è_ !!!" Donc film réservé à l'élite cinématographique. Pour moi individu lambda, un ennui d'une rare intensité durant 1h30 qui m'ont semblés interminables. Même si l'histoire est interessante, le déroulement est vraiment mou.... J'ai fait confiance à la presse et aus premières critiques: je n'aurait pas dû. Vous ne devriez pas non plus....
Je n'aime pas du tout Isild Le Besco, en tant qu'actrice, mais également physiquement, elle a quelque chose de bizarre, elle donne l'impression d'être benêt, et çà, c'est vraiment exaspérant. Le film en lui-même paraît long, est chiant, il ne s'y passe pratiquement rien, il est en noir et blanc pour faire plaisir aux bobos cinéphiles, et ça n'a absolument aucun intérêt, un échec total.
je suis en colère... voilà un film unanimement célébré par la critique comme un petit joyaux en noir et blanc, suffit de lire plus haut... et pour tout vous dire, je suis plutôt bon cinéphile, rester trois heures dans une salle à matter un film obscure ne me dérange pas mais là, c'est trop, parfois on se fout de ntre gueule! on dirait un court métrage amateur sur une heure et demi, avec des cadres approximatifs, une belle lumière certe, de bons acteurs (merci duvauchelle d'être toujours aussi génial) mais des creux à en mourir d'ennui, une voix off qui aurait pu être ensorcelante coupée au bout de cinq secondes n'importe comment, aucune rigueur... je suis en colère parce que je suis déçu. plusieurs fois, j'ai voulu sortir de la salle. ce n'est pas mon genre, je respecte trop les oeuvres pour faire ça... les critiques se sont peut-être embourgeoisées, le périple de ces amants meurtriers n'a rien d'osé ou d'hypnotique. il y a quatre ans ozon sortait les amants criminels, autrement plus convaincant et pourtant boudé par ces gens qui encensent à tout de suite... c'est à n'y rien comprendre.
« A tout à l’heure » n’est pas un film culte comme par exemple « Ascenseur pour l’échafaud » de L. Malle auquel on pourrait, peut-être, le comparer… Et il est très loin aussi des grands films N et B des H. G. Clouzot, Bresson… Benoît Jacquot appartient à cette mouvance française très mode, intello-esthétisante, qui produit des films sur-fabriqués s’inspirant des « maîtres » du passé (l’utilisation du noir et blanc « kitch » en fait parti dans le film qui nous occupe) et qui se gardent scrupuleusement de dire quoique ce soit sur la société qui les entoure. Ces oeuvres que l’on pourrait qualifier de « bobo » obtiennent systématiquement de bonnes notes au palmarès des critiques professionnels gaucho-libéraux. Rien à voir avec le vrai cinéma moderne des frères Dardenne par exemple… Que reste-t-il après la vision de ce film ? Le charme incontestable de son actrice phare Isild le Besco et quelques belles images (les contre-plongées sur les protagonistes, les visages en plan rapprochés, la candeur de Lili…). Mais après ? Pas grand-chose ! L’absence de rythme et l’épuisement de la trame scénaristique dans des non-dits asbcons et/ou inutiles, fait suinter l’ennui, ressortir la vacuité du propos. La distanciation qu’admirent tant les « cinéphiles » chez Jacquot ne justifie t’elle pas le traitement de surface des personnages qui sont à peine effleurés psychologiquement et surtout socialement ? La reconstitution des années 60 est en demi-teinte et ne fait aucune allusion « politique » au contexte de l’époque… Mais « politique » est redevenu comme dans les années soixante un « gros mot »… Ne pas déranger, ne pas donner à penser. Benoit Jacquot le fait très bien ! Ceci dit bien que n’ayant pas aimé le film de B. Jacquot il est inadmissible qu’il n’ait pas mieux été distribué…
Une jeune fille (Isild Le Besco) tombe amoureuse d’un homme (Ouassini Embarek) lors d’une soirée. Elle apprend plus tard qu’il s’agit un fait de l’auteur d’un braquage de banque qui a fait un mort. Avec son complice (Nicolas Duvauchelle), ils sont recherchés par la police.Elle décide de partir en cavale avec eux et la petite amie du complice. Il s’agit d’une histoire vraie. L’ambiance est intéressante, il y a une vraie tension tout au long de la première partie du film. La 2ème moitié présente plus de longueurs, le rythme s'essouffle.
Un beau film en noir et blanc très particulier mais au style très marqué et très décalé. Paris montré à travers le parcours d’un groupe d amies. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 3/5
Un bon film qui fait penser a certains film de la "Nouvelle Vague". Un noir et blanc superbe et une mise en scène très intime et douce. Isild Le Besco est étrange et comme perdue dans les évènements qui se passent autour d'elle. Une cavale amoureuse et destructrice sans jamais être violente (à l'écran).
Un très beau film de Jacquot , probablement un de ses meilleurs . Pourtant il n'était pas évident de s'emparer d'un "fait divers " bien banal pour en faire une telle épopée lyrique et un drame profond. La forme est très belle avec ce Noir et Blanc si exact, si pictural, si esthétique. Le récit est repris selon sa chronologie , mais il sert à narrer une aventure humaine, un retournement , un voyage initiatique. Isild croit à cet amour et elle s'y jette à corps perdus. Le garçon est gentil mais un peu voyou, et sans le vouloir il l'entraîne avec lui. La fuite est éperdue, et c'est le départ d'un road movie superbement fillmé. Les passages au Maroc et en Grèce sont superbes. Le film tient beaucoup sur les épaules de Isild Le Besco, tout à la fois douce ingénue , jeune fille qui se révèle, qui veut se libérer de ces années 60 , et de son mileu petit bourgeois.Elle s'épanouie et sa sensualité transpire à l'écran. Les scénes d'amour sont belles , magnifiquement filmées et tout particulièrement la scène d'amour à trois , avec les deux garçons de passage ou elle se donne entièremement , en toute liberté ( toute juste acquise) . Elle aura eu son moment de liberté , avant d' être reprise par le mondde réel. Un grand film , un très beau film français. .
Voilà un film étrange… Fascinant, alors que dans l’absolu, il y a pas mal à redire. Des dialogues souvent maladroits, quelques situations peu crédibles, des personnages secondaires stéréotypés (Gérard le dragueur, le père…). De façon générale, la deuxième partie du film ne se sort pas très bien d’un défi, il est vrai, difficile : filmer une absence, une attente.
Et pourtant… force est de reconnaître que ce film possède un vrai pouvoir de séduction. Grâce d'abord à la force de l'histoire d’amour qu'il dépeint, force qui s’impose en dépit des maladresses de détail. Et surtout grâce à la conjonction des talents d’Isild Le Besco et de Benoît Jacquot. Elle, donnant au personnage sa grâce et sa force intérieure, irradie véritablement l’écran. Certains moments, certaines répliques, sont tout bonnement formidables (son « Oui » au téléphone, son « Mange, mon amour » au restaurant...). Lui, visiblement admiratif de son actrice, lui offre un cadre visuel idéal. Le choix du noir et blanc, pas forcément adapté aux atmosphères solaires de la deuxième partie, fait baigner le début dans un clair-obscur angoissant. La pureté de l’héroïne, égarée dans ce monde hostile, n’en ressort que davantage. A voir, donc…
« A tout de suite », chef-duvre de son auteur, et tout simplement lun des plus beaux films de ce début de 21ème siècle. Inspiré du fait divers des années 70 connu sous le nom du « Gang des Postiches », ce film raconte aussi lhistoire dune jeune femme, dune fille seule ô combien désenchantée. Jouée par la sublime Isild Le Besco qui avait déjà tourné pour Jacquot dans « Sade » et qui vient de jouer dans « LIntouchable » -, « A tout de suite » raconte lhistoire de cette jeune femme qui tombe amoureuse dun garçon qui commet un hold-up sanglant quelques jours après leur rencontre. Par amour ou pour chasser son ennui, elle accepte de cacher le gang meurtrier chez ses parents avant de partir en cavale à travers lEurope, traversant la France, lEspagne, le Maroc puis la Grèce, avec les flics au cul. Filmé en noir et blanc en dv avec un grain très épais pour retranscrire au mieux limage du milieu des années 70, Jacquot nhésite pas à entrecouper son film dimages darchives pour encore plus immerger le spectateur dans lépoque. Lautre excellente idée relève de la bande son : Jacquot nutilise quun seul disque, le magnifique album live « Ricochet » de 1975 de Tangerine Dream dont les riffs de guitares saturant les plages ambiantes marquent la mémoire pour longtemps. Ce film est en fait un road-movie croisé avec un roman dapprentissage, mixé avec un polar haletant en forme de portrait de femme. Pas moins de quatre films en un, en somme. Et un chef-doeuvre, assurément.