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Dans le marécage des nanars de science fiction que je me suis auto-administré, Moon 44 restera dans ma mémoire comme celui , le premier, où je n'ai pas réussi à aller au bout du traitement. Je passe rapidement sur les effets spéciaux et le scénario inexistant, l'essentiel étant visiblement de montrer
spoiler:
une bande d'adolescent pré-pubères face à une bande de voyous body-buildés
mais dans l'espace.
Comme dans beaucoup d'autres productions du même type, le réalisateur s'imagine sans doute que la mode des années 80 franchira les siècles, nous retrouvons avec nostalgie donc les spencers avec des épaulettes, les permanentes à la brillantine et les débardeurs funkies.
Coté technologie, alors que l'humanité a conquis l'espace, les répondeurs téléphoniques ont des mini cassettes et les djeunes utilisent des walkmans et ça vraiment ça n'aide pas à rentrer dans le film.
Mais c'est l'aspect culturel qui sombre dans le grotesque lorsque le djeune au walkman est tout fier d'annoncer qu'il écoute de la musique moderne : du rap !
De tous les futurs morbides imaginés par les plus sociopathes des scénaristes de la planète, du cyberpunk le plus glauque au post-apo le plus désespérant, aucun de ce que j'avais vu auparavant ne m'avait préparé à cette vision cauchemardesque : Un futur où les jeunes de 2037 écouteront encore du rap.
Une indicible angoisse m'a subitement étreint, j'ai rabattu le capot de l'ordi et j'ai dormi la lumière allumée.
mais dans l'espace.
Comme dans beaucoup d'autres productions du même type, le réalisateur s'imagine sans doute que la mode des années 80 franchira les siècles, nous retrouvons avec nostalgie donc les spencers avec des épaulettes, les permanentes à la brillantine et les débardeurs funkies.
Coté technologie, alors que l'humanité a conquis l'espace, les répondeurs téléphoniques ont des mini cassettes et les djeunes utilisent des walkmans et ça vraiment ça n'aide pas à rentrer dans le film.
Mais c'est l'aspect culturel qui sombre dans le grotesque lorsque le djeune au walkman est tout fier d'annoncer qu'il écoute de la musique moderne : du rap !
De tous les futurs morbides imaginés par les plus sociopathes des scénaristes de la planète, du cyberpunk le plus glauque au post-apo le plus désespérant, aucun de ce que j'avais vu auparavant ne m'avait préparé à cette vision cauchemardesque : Un futur où les jeunes de 2037 écouteront encore du rap.
Une indicible angoisse m'a subitement étreint, j'ai rabattu le capot de l'ordi et j'ai dormi la lumière allumée.
NeoLain
L'acteur Michael Paré est sacré espoir du cinéma américain, et sa carrière devait s'envoler, ce qui fut pas le cas, passons. Moon 44 est le Roland Emmerich souvent mis de coté, alors que c'est un des meilleurs qu'il la pu faire. Son film de SF le plus proche de la réalité, de l'anticipation bien mener sous un casting pas désagréable, Malcolm McDowell et Brian Thompson (X-Files).
Yannickcinéphile
Moon 44 est un film que j’avais vu il y a longtemps, et dont je gardais l’image un peu flou d’un film très froid d’ambiance. Au final c’est ce que j’ai revu, mais avec le sentiment d’un scénario malheureusement trop peu élaboré.
L’atout principal du film, c’est clairement la dimension esthétique. Bon, je ne parle pas des scènes d’action qui n'avaient visiblement pas le budget nécessaire et sont loin de convaincre, mais surtout de l’ambiance. Moon 44 est un film froid, glacial, avec un très bon travail sur la photographie, et des décors intérieurs réussis, ce qui n’est pas foncièrement le cas des décors extérieurs. On sent un film austère, sans humour, violent, une sorte de futur apocalyptique déshumanisé, et c’est plutôt convaincant. Le tout servi par une bande son planante qui colle bien à cette atmosphère moite et inquiétante.
On ne se sent jamais en situation de confort dans Moon 44, et c’est assez sympa finalement !
Reste que le film ne s’appuie pas sur un scénario à la hauteur. On se retrouve parfois quasiment dans un film carcéral, tant le réalisateur s’éloigne malencontreusement de son sujet d’origine, il n’y a guère de suspens sur les méchants, et force est de constater qu’Emmerich a commis une erreur en prenant le parti du gros spectacle alors qu’il n’a pas du tout les moyens de ses ambitions. Là encore, Moon 44 pourra séduire par la méchanceté de son scénario, radical, sans concession, ce qui pourra marquer les spectateurs du réalisateur habitués à ses grosses productions plus tardives. Ça reste peu fluide et aussi peu clair parfois.
Le casting est emmené par Michael Paré, Malcolm McDowell, Brian Thompson, bref, des acteurs assez connus, mais qui parfois se sont aussi compromis dans de gros nanars ! Paré n’est pas super expressif mais ça va à peu près, il se fait cependant facilement voler la vedette par les seconds rôles, en particulier un Dean Devlin sobre et juste, et un Brian Thompson toujours excellent dans les rôles de brutes, ici un peu plus dégrossi que d’habitude, mais enfin, quand même ! McDowell comme souvent dans ce genre de production se contente d’une petite présence, mais elle n’est jamais déplaisante.
Soyons honnête, Moon 44 reste un film juste moyen, qui survit vraiment grâce à son ambiance réussie, quelques numéros d’acteurs, et son côté sans concession et direct qui fait du bien à une époque où le cinéma apparait souvent trop consensuel, surtout en SF. 2.5
L’atout principal du film, c’est clairement la dimension esthétique. Bon, je ne parle pas des scènes d’action qui n'avaient visiblement pas le budget nécessaire et sont loin de convaincre, mais surtout de l’ambiance. Moon 44 est un film froid, glacial, avec un très bon travail sur la photographie, et des décors intérieurs réussis, ce qui n’est pas foncièrement le cas des décors extérieurs. On sent un film austère, sans humour, violent, une sorte de futur apocalyptique déshumanisé, et c’est plutôt convaincant. Le tout servi par une bande son planante qui colle bien à cette atmosphère moite et inquiétante.
On ne se sent jamais en situation de confort dans Moon 44, et c’est assez sympa finalement !
Reste que le film ne s’appuie pas sur un scénario à la hauteur. On se retrouve parfois quasiment dans un film carcéral, tant le réalisateur s’éloigne malencontreusement de son sujet d’origine, il n’y a guère de suspens sur les méchants, et force est de constater qu’Emmerich a commis une erreur en prenant le parti du gros spectacle alors qu’il n’a pas du tout les moyens de ses ambitions. Là encore, Moon 44 pourra séduire par la méchanceté de son scénario, radical, sans concession, ce qui pourra marquer les spectateurs du réalisateur habitués à ses grosses productions plus tardives. Ça reste peu fluide et aussi peu clair parfois.
Le casting est emmené par Michael Paré, Malcolm McDowell, Brian Thompson, bref, des acteurs assez connus, mais qui parfois se sont aussi compromis dans de gros nanars ! Paré n’est pas super expressif mais ça va à peu près, il se fait cependant facilement voler la vedette par les seconds rôles, en particulier un Dean Devlin sobre et juste, et un Brian Thompson toujours excellent dans les rôles de brutes, ici un peu plus dégrossi que d’habitude, mais enfin, quand même ! McDowell comme souvent dans ce genre de production se contente d’une petite présence, mais elle n’est jamais déplaisante.
Soyons honnête, Moon 44 reste un film juste moyen, qui survit vraiment grâce à son ambiance réussie, quelques numéros d’acteurs, et son côté sans concession et direct qui fait du bien à une époque où le cinéma apparait souvent trop consensuel, surtout en SF. 2.5
Caine78
Un Roland Emmerich tourné avant son arrivée à la tête d'énormes blockbusters hollywoodiens : pourquoi pas ! Hélas, si la personnalité d'un réalisateur s'exprime souvent beaucoup mieux dans son pays d'origine, on en est très loin ici. La copie avait beau être médiocre, elle n'est pas responsable de l'indigence du scénario, des personnages ultra-stéréotypés et surtout d'un manque de moyens criants à chaque instant. Dans les années 40, le grand producteur Val Lewton avait eu la géniale idée de combler ses budgets restreints par une inventivité constante et un pouvoir de suggestion ayant au final donné quelques chefs-d'œuvre. Emmerich fait exactement le contraire, espérant visiblement nous en mettre plein la vue avec des décors de misère et des scènes d'action frôlant la série Z (les vols de navettes sont parmi les trucs les plus ridicules vus depuis longtemps), le tout porté par des acteurs globalement peu convaincants (Malcolm McDowell excepté). Au final, « Moon 44 » n'a même pas le charme d'un nanar sympathique, brillant exclusivement par sa banalité et sa faiblesse à tous les niveaux : sans être totalement ennuyeux, le résultat est accablant.
bsalvert
un film de science fiction dont le scénario a été tellement utilisé que les surprises ne sont plus là.
PLV : pour ceux qui aiment se plonger dans ces ambiances futuristes.
PLV : pour ceux qui aiment se plonger dans ces ambiances futuristes.
Moon 44 : Un film de SF de notre célèbre réalisateur de film catastrophe : Roland Emmerich (Indépendance Day, Le jour d’après, the Patriot, 2012…). Et c’est vrai que ce film a été fait bien avant sa période hollywoodien/blockbuster. Et cela ce voit car il a mal veille, ça manque de moyen mais ce film a un certains caché, un univers qui fait très Terminator pour l’ambiance ou encore Blade Runner avec les musiques et l’ambiance sonore. Ça fait limite du copie coller car il y a des images ou des sons qui sont pareil, quasi l’identique, voir même un peu l’ambiance Alien avec le vaisseau, l’ambiance salle avec la fumé… Et c’est vrai c’est ce qui remonte le film et qui nous captive car pour un début, la mise en scène est plutôt pas mal et les effets spéciaux soignés mais vieux, mais je comprendrais que les clins d’œil artistiques gènes et face trop copier coller. Après coté scénario, bah il se passe pas grand-chose, c’est assez confus au début et il y a rien de palpitant. Car c’est censé être un agent secret qui s’infiltre dans une prison pour espionner sur un futur complot et un vol de vaisseaux… c’est un peu de déjà vu et pour 1H30, j’ai senti des longueurs. Le point le plus intéressant du scénario et cette espace social et ces relations qu’il y a entre les détenus, ce sont quasi des animal entre eux, il y a même un viol et tout, ça donne un aspect social et psychologique assez intéressant. Mais sinon, les personnages sont clichés et les acteurs pas formidables, ils jouent les gros dur mais bon. De plus, la VF avec les grosses voix fondent vraiment clichés aussi. Donc voila, super ambiance coté image et son, un début de potentiel de scénario mais le reste, bof.
Réalisé juste avant le film qui l’a fait connaître au aux yeux du monde ("Universal Soldiers"), "Moon 44" est l’un des premiers films de Roland « Maître de la Destruction Massive » Emmerich. Aussi responsable du scénario, Emmerich nous amène dans un monde futuriste où la Terre n’a quasiment plus de ressources naturelles et les humains cherchent à exploiter celles d’autres planètes. Cela aboutit à la création de corporations et de luttes interminables pour le contrôle des sites d’exploitation. Malgré ce scénario intéressant et des décors collant bien à l’atmosphère générale de l’histoire (et qui ne sont pas sans rappeler par moments "Blade Runner", "Outland" ou "Alien"), "Moon 44" pêche par l’inexpérience de son jeune réalisateur qui n’explore jamais les possibilités de son scénario et qui se contente de filmer assez mollement son sujet, parvenant même à casser le rythme des scènes de dialogues. On retrouve tout de même des acteurs assez sympathiques comme Michael Paré, Malcolm McDowell, Leon Rippy et Brian Thompson qui essayent aussi de donner vie à leur personnages, eux aussi victimes de la timidité du script. Filon mal exploité qui aurait pu être bien meilleur, "Moon 44" ne restera finalement qu’une erreur de jeunesse de Roland Emmerich
On voit bien la réalisation efficace et le goût pour la surenchère de Roland Emmerich, mais c'est faible au niveau moral, scénario. Et la publicité pour la cigarette est vraiment choquante.
Henrico
Cet insoutenable navet diminue encore le peu de respect que l’on peut avoir pour Roland Emmerich. Non content d’avoir gâché un grand nombre d’honnêtes scénarios (lire notre critique de « Stargate »), le réalisateur allemand, fleuron d’un certain Hollywood bourrin et commercial qui fait la joie des anti-américains primaires, a pondu sans vergogne une quantité impressionnante de médiocrités dont ce Moon 44. Ramassis de situations avariées, de répliques rances et de personnages épais, ce rejeton de la SF a l’unique avantage de constituer l’un des plus redoutables produits laxatifs sur le marché.
Film de science fiction presque potable qui aura le mérite de faire connaître un créateur de blockbuster assez fumeux (R.Emmerich !). Les décors, l'ambiance et les effets sont particulièrement réussis il faut le reconnaître mais les personnages terriblement creux et caricaturaux. Le scénario ne va pas très loin et le tout se résume très vite à des images de poursuites spatiales et des scènes de violence dans le vaisseau "carcéral"... mais la réalisation n'est même pas assez efficace pour se faire créditer de bon film d'action.
Impossible de s'intéresser à cette histoire pourtant j'y suis arrivé avec des bien plus grosses daubes en SF, mais là rien! Même pas pour la rigolade car on ne peut pas dire que la réalisation soit archi nul, juste parfois le sentiment de regarder une pub pétrol hahn.
sans intérêt!scénario bidon et acteurs en carton!beurk!
Avant même de réaliser les gros blockbusters (Independance Day, 2012, Le jour d'après,...) qu'on lui connait, Roland Emmerich évoluait déjà dans la SF mais, loin des films à gros budget, "Moon 44" est une série B de mauvaise qualité. Ce long métrage empeste la superficialité avec une succession de clichés plus ridicules les uns que les autres et son lot de personnageset dialogues creux. A éviter comme la peste !
peut être le film le plus engagé d'emmerich, en plus d'une belle réussite esthétique et d'un spectacle prenant. très bon, surtout si on aime le cinéma d'emmerich.
Méme à ses débuts,Roland Emmerich ne savait pas tenir une caméra et n'a jamais été touché par une quelconque créativité de débutant.Emmerich nous rabachait déja ses clichés de science fiction vieux comme le monde vu des centaines de fois au cinéma.Tout ce petit menu ne sera pas aidé par des acteurs tous plus nuls les uns que les autres,des dialogues à la choucroute et des effets spéciaux à deux sous.Et non ca ne sert à rien de claquer tout son budget pour une musique originale d'orchestre pour rendre son film spectaculaire.
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