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    Les Noces funèbres
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Les Noces funèbres" et de son tournage !

    Folklore russe

    Tim Burton s'est inspiré de la légende russe de la défunte mariée et du malheureux prince qu'elle ravit au monde des vivants pour dessiner ses personnages.

    L'animation selon Burton

    Pour son deuxième long-métrage d'animation, Tim Burton utilise de nouveau la technique du "stop-motion" dite d'image par image. Lorsque L'Etrange Noël de M. Jack est sorti en 1993, c'était un procédé révolutionnaire à Hollywood. D'ailleurs, selon le co-réalisateur des Noces Funèbres, Mike Johnson : "Tim Burton a donné une seconde vie au stop-motion. L'Etrange Noël de M. Jack a révélé au grand public les charmes si particuliers de cette forme d'expression que l'ordinateur ne saurait émuler. On doit à l'intérêt et à la passion de Tim de pouvoir lancer aujourd'hui ces projets de grande ampleur".

    Qu'est ce que le "stop-motion" ?

    La technique du "stop-motion" est un art singulier, propre au cinéma d'animation. Cela repose sur l'utilisation de décors rigides, de marionnettes qu'il faut habiller et maquiller avec les mêmes soins qu'une personne. Patience et minutie sont de rigueur puisque chaque position est photographiée le temps d'une image, l'animateur retourne ensuite s'occuper du personnage pour immortaliser une autre image, etc... Plusieurs équipes sont chargées de ce travail lourd au rendement très faible mais comme l'explique Mike Johnson, le réalisateur veille "à ce que l'apport de chaque plateau se fonde dans un ensemble harmonieux (...) Tout cela serait terriblement fastidieux si (l') équipe n'était pas composée de passionnés".

    Les marionnettes

    Les célèbres créateurs de marionnettes Ian Mackinnon et Peter Saunders ont fabriqué les personnages des Noces Funèbres à partir d'armatures métalliques, permettant de garantir leur stabilité. Tim Burton a été épaté par leurs prouesses techniques, notamment au niveau de la peau des personnages faite de mousse et de silicone. De plus, ils ont inventé un mécanisme qui, placé dans la tête des marionnettes et manipulé par diverses entrées, permet d'obtenir une plus grande variété d'expressions et de mouvements.

    Les décors

    Ce film marque la naissance d'un nouveau type de films d'animation par l'ampleur de ses décors. D'après Nathan Lowry, le directeur artistique, "C'est une production épique avec des structures qui s'élèvent parfois jusqu'à 5 mètres et atteignent 8 à 10 mètres de profondeur. Il a fallu bâtir une masse phénoménale de ces décors - sans doute le double ou le triple d'une production animée classique".

    Clins d'oeil

    Cinéaste cinéphile, Tim Burton adresse quelques clins d'oeil au cinéma du passé. Ainsi donne-t-il à l'asticot qui niche dans l'orbite de la mariée le regard plaintif et l'accent germanique de l'acteur Peter Lorre. Autre référence, le piano sur lequel s'exerce Peter au début du film est un Harryhausen, en hommage au pionnier de l'animation image par image Ray Harryhausen.

    Mélange de styles

    Le chef décorateur Alex McDowell a utlisé ses origines slaves pour créer les deux univers : "Par souci d'originalité, j'ai fait s'entrechoquer des éléments assez disparates, allant de l'architecture victorienne classique à l'architecture d'Europe Centrale - tchèque et polonaise notamment". L'équipe s'est également beaucoup inspirée de l'architecte Antoni Gaudi, célèbre pour sa Sagrada Familia à Barcelone.

    En bas, c'est l'éclate...

    Nathan Lowry, le directeur artistique décrit le Royaume des Morts comme un paradis : "Le Royaume des Morts est un monde fou, très lumineux, une symphonie de couleurs vives. Nos chers disparus, libérés des contraintes de la vie sur terre, peuvent enfin s'amuser, boire, faire la fête, se livrer à toutes sortes de plaisanteries, se vêtir ou se loger comme bon leur semble...".

    Les effets

    Qui pourrait croire que faire onduler une robe ou un voile au gré du vent est difficile ? Le directeur artistique, Nathan Lowry ! Pour ce type de film d'animation, il fallut des mois aux techniciens pour placer des cables quasi-invisibles dans les zones concernées et rendre l'effet crédible à l'écran.

    Burton et les visages de Depp

    Tim Burton aime travailler avec Johnny Depp qu'il définit comme un acteur polymorphe : "Chaque fois que je travaille avec Johnny Depp, je découvre quelqu'un de différent. Il est bien plus occupé à devenir le personnage qu'à cultiver son image. Je trouve cela très stimulant surtout chez un artiste que le grand public perçoit comme faisant partie des "Most Beautiful People". Johnny est disposé à prendre des risques. Chacune de nos expériences communes a été différente de la précédente - et meilleure. C'est merveilleux de fréquenter des gens comme lui, avec qui l'on peut communiquer de façon quasi subconsciente".

    Johnny Depp, première

    Si Les Noces Funèbres marque la cinquième collaboration entre Tim Burton et Johnny Depp après Edward aux mains d'argent, Ed Wood, Sleepy Hollow, la légende du cavalier sans tête et Charlie et la chocolaterie, c'est la première fois que l'acteur américain s'essaie à l'animation.

    La ballade d'Helena et Tim

    Le réalisateur Tim Burton et l'actrice Helena Bonham Carter sont désormais mariés et parents. Ce film marque leur quatrième collaboration après La Planète des singes, Big Fish et Charlie et la chocolaterie.

    Le film selon Emily

    L'actrice Emily Watson, qui collabore pour la première fois avec Tim Burton, définit le film ainsi : "C'est l'histoire d'une passion, traitée de façon étrange et légèrement tordue. Cela s'apparente à un récit d'outre-tombe, mais avec des personnages drôles, plus grands que nature, et une grande délicatesse de touche, une réelle pureté".

    Albert Finney

    Le comédien britannique Albert Finney collabore pour la seconde fois avec Tim Burton. Dans Big Fish (2003), il interprétait Edward Bloom, un homme débordant d'imagination, tandis que dans les Noces Funèbres, il prête sa voix au père pompeux de Victoria (Emily Watson), Finnis Everglot.

    Danny Elfman

    Le compositeur Danny Elfman, qui prête ici sa voix au chat Bojangles, est un ami de longue date de Tim Burton. Il signe la musique des Noces Funèbres qui marque leur douxième collaboration.

    Mike Johnson complimenté

    Le réalisateur Tim Burton a apprécié sa collaboration avec Mike Johnson : "Mike a une réelle affinité avec cet art, dont peu de gens comprennent vraiment les processus. C'est très difficile de collaborer avec ceux qui sont étrangers à ce petit monde". De plus, sa faculté à gérer une équipe de cette ampleur a impressionné la productrice Allison Abbate : "Mike a été un fervent inspirateur pour notre groupe qu'il a guidé tout au long d'une tâche herculéenne. Il faut un talent particulier pour stimuler ainsi toute une équipe et garder la haute main sur les évolutions de centaines de marionnettes, réparties simultanément sur 26 plateaux".

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