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Fred E
10 abonnés
310 critiques
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3,0
Publiée le 29 juillet 2024
Résolument plus gore que le premier opus. Hooper a voulu donner une dimension plus ironique dans ce second volet de la franchise. Le résultat est plutôt satisfaisant et craspec. On ne s'ennuie pas et le rythme du film nous tient jusqu'à la fin.
Du même réalisateur que le premier film , celui ci est assez différent du précédent en raison de la forte dose d'humour assez noir (dans la majorité du temps) qui imprègne ce deuxième volet , celui ci peut tout aussi bien fonctionner que laisser paraitre des scènes grotesques par moment , mais dans l'ensemble le film reste très appréciable.
Mal aimé à sa sortie, massacre à la tronçonneuse 2 est devenue la meilleure suite au premier et est depuis un film culte. C'est vrai que le changement de registre est radicalement différent par rapport à l'original. Mais la réalisation de Tobe Hopper, le nouveau personnage Chop Top interprété par Bill Moseley (qui nous offre la meilleure scène de tension du film) nous tiens en tension durant toute la durée du métrage malgré que ce soit une comédie noire.
Une suite d'un film culte réalisée par le même réalisateur, c'est assez peu courant pour qu'on s'y arrête, surtout s'il s'agit de Massacre à la tronçonneuse de Tobe Hooper. Eh bien, quelle suite fade à côté du premier ! On a "seulement" droit à une jeune femme en minishort serré (et haut qui manque de tissu) qui se fait refaire un lifting facial (et faire un petit slow... c'est-y pas mignon) par Leatherface, un religieux qui part à sa rescousse en psalmodiant (et sortant la pétoire pour tirer dans tout ce qui bouge, faut pas dec' non plus...), et une scène de dîner comme dans le premier film. Seulement, cette fois-ci, la scène spoiler: du papy qui doit porter le coup de grâce à la femme est interminable. Il rate coup sur coup,
l'autre hurle à décrépir les murs, et nous on rêve de pousser papy pour le faire à sa place, juste pour pouvoir profiter de nouveau du sens de l'ouïe. Quand il y parvient enfin, on n'est pas sorti du cauchemar gueulard puisque c'est spoiler: le petit-fils chauve qui poursuit la miss , la faisant beugler de plus belle. Et quand on croit qu'en l'achevant, on aurait la paix sonore, der et dix de der : elle spoiler: imite Leatherface dans la scène culte de la danse de la tronçonneuse, en gueulant. Pour changer. Le générique arrive, et nous abandonne avec des acouphènes, on conseille à Leatherface de commencer par la langue, la prochaine fois.
Rien de logique, la poursuite en marche arrière digne de fast and furious personne e s'arme de tronçonneuse encore moins spoiler: un condé , personne se jette aussi bêtement dans la gueule du loups, quelqu'un qui prends une vingtaine de coups de marteau meurt. Le masque de leatherface ne ressemble à rien contrairement à ceux du premier.
Le truc du chili c'est bien mais mais pas exploité, le mec qui se gratte le crane avec un cintre est très dérangeant.
Massacre à la tronçonneuse 2 arrive douze ans après le premier film. Cette suite est totalement inutile et ne parvient pas à retrouver toute la force de l'œuvre originale. Ce second opus est un film gore de bas étage mêlant ridicule et absurdité.
13 920 abonnés
12 474 critiques
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3,0
Publiée le 29 juillet 2021
Film culte pour les uns, suite à fric pour les autres, "The Texas Chainsaw Massacre 2" n'en finit pas de diviser les aficionados de Leatherface! Curieux acharnement! En cette même annèe 1986 sortait "Poltergeist II" qui faisait aussi dans l'efficacitè redoutable sans jamais atteindre le sommet de l'original! C'est le danger des suites surtout quand le premier est un chef d'oeuvre souvent copiè jamais ègalè! Tobe Hooper s'y recolle! Un premier tiers temps assez moyen mais une seconde partie avec des kilowatts par centaine, très proche du cartoon avec un humour volontairement dèjantè sur la folie humaine! Une approche nouvelle à prendre tel quelle avec des acteurs en roue libre! Rien d'original, limite calquè sur la version de 1974 (les hurlements de l'hèroïne, le grand-père deux de tension qui peine à tenir le marteau dans sa main...), mais le design des souterrains vaut assurèment le coup d'oeil...
Une suite qui prend le contre pied de l’original qui était une œuvre d’ambiance, une horreur premier degré qui suggérait plus qu’elle ne montrait. Cette suite prend un tout autre chemin avec une comédie Gorissime totalement barrée qui lorgne plus vers Braindead et Evil Dead 2. Mais cela ne perd pas en créativité et Tobe Hooper fourmille d’idées et marque une nouvelle fois le genre (pour moi c’est une des inspirations de Tarantino pour Death Proof). J’ai tout simplement adoré, j’ai ri presque autant que j’ai été écœuré. Le film ne recule devant aucun excès et bénéficie des maquillages de Tom Savini, un des maîtres du genre. Un film hors norme qui trente ans après est beaucoup plus subversif que certains films actuels qui voudraient l’être. Un film dont je comprend tout à fait qu’il puisse provoquer le rejet mais qui fera passer un moment incroyable aux amateurs d’humour noir et d’images trash.
En 1986, Tobe Hooper réalise la suite de son massacre à la tronçonneuse, décidant de le faire beaucoup plus drôle à la limite du grotesque et surtout plus sanglant. Pour ça, il fait appel à un spécialiste du maquillage et effets spéciaux. J'ai nommé Tom Savini. Grand collaborateur de George A. Romero. Responsable des effets spéciaux comme Zombie, Maniac et Creepshow. Alors, forcément que la violence graphique est à la perfection, du gore poussé à l'extrême. Tobe Hooper voulu aussi, améliorer Leatherface et ses membres de la famille. Le grand frère, le grand-père et même la grand-mère, momifiée, mais elle est toujours là. L'amélioration qu'il a donné à Leatherface. Si on peut appelé ça une amélioration, lui donné des sentiments. Tombant amoureux de la jolie Stretch. Mais la scie, c'est dans la famille. Et un autre frère, rentré du Vietnam, gravement perturbé et blessé à la tête qui mène la danse dans les trois quarts du film. Il y a aussi l'oncle de Sally et de Franklin. Un Texas Rangers à la poursuite des tueurs à la tronçonneuse. Presque aussi barge que les tueurs. Une scène mythique quand il achète des tronçonneuses, comme il achète des fusils dans une armurerie. Le combat final aussi entre Leatherface et Lefty est assez mémorable, un bon film, finalement. Rien à voir avec le premier. Le côté malsain a disparu, l'effet surprise aussi. Il a voulu en faire de son Texas Chainsaw massacre 2, un film d'horreur traditionnel et dans le sous genre de l'horreur qu'on appelle gore. Frisant la comédie, la vulgarité mais sachant gardé cette folie, cette violence gratuite. Un bon divertissement, à voir.
Plus gore mais moins crédible que le premier opus. Les décors sont plus chargés mais paraissent plus irréalistes aussi, et la famille de dangereux psychopathes perd de sa superbe en adoptant une attitude trop aberrante de débiles profonds. Seule la jeune actrice semble plutôt normale et efficace pour nous faire croire en une telle histoire, mais ne peut se valoriser au milieu d'un tel univers de "carnaval" complètement hors réalité.
Réalisé par Tobe Hopper, réalisateur du premier massacre a la Tronçonneuse, fait une suite complètement différente du premier, ce qui était voulu d'après le réalisateur. Le film ne ce passe plus dans la maison de l'horreur du premier mais à un autre endroit étrange ont retrouve le même méchant le père de leatherface et une nouvelle victime presentatrice de radio en actrices principale, le film est pas mauvais mais à plus de défauts que le premier. Hélas ont ne vois pas la fille qui à survécu au premier massacre il y a juste son nom dans le texte au debut du film. Ont retrouve les méchants du premier ça c'était cool complètement barré. Bon le film ce regarde ce n'est pas une daube, fait des references au premier film mais est tout de même moins bon que le chef-d'œuvre de 1974. Les maquillage sont un peu moins convaincants que dans le premier. Mais le film est cool quand même.
4 693 abonnés
18 103 critiques
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5,0
Publiée le 14 juin 2020
Massacre à la tronçonneuse 2 est l'un des films les plus méconnus de tous les temps. J'ai vu Texas Massacre à la tronçonneuse 2 lors de sa sortie en salles en 1986. J'ai adoré ce film d'horreur à l'époque. Mais tout le monde détestait ça. Les critiques l'ont détruit et même de nombreux fans du premier film ou des slashers en général le détestaient et le rejetaient. Maintenant des années après sa sortie, Massacre à la tronçonneuse 2 est pour moi un film culte. Il y a tellement de choses pour montrer pourquoi le 2 se démarque. La première chose et la plus importante à souligner est que dans les années 1980, les films d'horreur étaient réduits à de simples slashers. Massacre à la tronçonneuse 2 est totalement différent de la pléthore de autres slashers. Le nombre de corps est extrêmement faible dans le 2 par rapport aux films Vendredi 13 ou Elm Street. Mais cela ne signifie pas que ce n'est pas violent. Non, c'est très violent. Mais la violence dans Massacre à la tronçonneuse 2 est plus captivante, choquante et même parfois drôle. J'adore Massacre à la tronçonneuse autant que cette suite. Massacre à la tronçonneuse est un film d'horreur terrifiant, le 2 est un film d'horreur GRAND GUIGNOL de premier ordre. Dans le 2, Hooper crée une vaste toile d'imagerie baroque où nous regardons l'histoire folle et sanglante se dérouler sous nos yeux incrédules. Je suis étonné que les critiques aient raté toute la différence entre le 1 et le 2. C'est probablement dû au fait que c'est la suite d'un film d'horreur et tout le monde s'attendait à ce que cette suite soit la même que le premier...
‘Massacre à la tronçonneuse’ fut l’histoire d’une méprise. Considéré durant des années, spécialement par les gens qui ne l’avaient pas vu, comme un sommet de bestialité décadente et une oeuvre immorale dont il fallait préserver la jeunesse qui avait de toute façon mieux à faire au Vietnam au lieu de s’abrutir devant des films de sauvages, le film de Tobe Hooper était en réalité d’une oeuvre-pionnière, qui allait lancer un genre à elle seule, mais dans laquelle on voyait paradoxalement très peu de violence frontale et très peu de sang, même si son atmosphère globale dégageait des effluves malsaines à un degré inédit pour l’époque. En fait, la plupart des gens confondent peut-être ce sordide chef d’oeuvre grindhouse, parfaitement représentatif du climat désenchanté et contestataire du milieu des années 70, avec sa suite qui, dans un certain sens, fut également un pur produit de son époque. La manie d’exhumer de vieilles franchises pour en tirer encore un peu de jus ne datant pas d’hier, c’est la Cannon, et le duo Golan et Globus, qui convainquit Tobe Hooper de donner une suite à ce film-culte, déjà considéré comme un midnight-movie culte.. La carrière de Hooper n’était pas au mieux à l’époque, et il était alors pratiquement devenu un salarié de la compagnie, aussi s’exécuta-il sans barguigner. Dans le respect de la logique économique de la Cannon, l’investissement financier fut faible...mais considérablement plus élevé que pour le premier film. Hooper tenta bien de faire transparaître quelque chose de la vision qu’il nourrissait des années 80, en présentant par exemple un des antagonistes comme un prospère businessman de la viande en public et un boucher cannibale en privé, mais ce n’était pas vraiment ce qu’attendaient de lui les pontes de la Cannon. Il fut impossible pour Hooper de ménager ses effets ou de concocter une atmosphère digne de ce nom : c’est qu’il fallait en donner au public pour son argent ! Du sang, des boyaux, de la rate et du cerveau, ‘Massacre à la tronçonneuse 2’ n’en manque pas, même si le faible budget du film et son âge respectable rendent tout cela assez inoffensif pour un spectateur d’aujourd’hui. Ajoutez-y une affiche qui parodie ‘Breakfast club’, une actrice à qui on a surtout demandé de crier très fort et Gunnar Hansen qui n’a même pas rempilé pour jouer Leatherface en raison du cachet de misère dont il allait écoper et il devient tout de suite plus simple de comprendre pourquoi la suite de ‘Massacre à la tronçonneuse’ se vautre à ce point dans le ridicule : c’était l’objectif de la Cannon, tourner une pochade décérébrée et complaisante pour amateurs de sensations fortes un peu cheap : même la famille Sawyer devenue plus outrancière et dégénérée que réellement terrifiante, et le personnage de Chop Top, qui n’arrête pas une minute de bavasser est réellement insupportable. A plus de trois décennies de distance, il ne reste plus grand chose à sauver de ce navet, qui a sûrement eu le mérite de servir la soupe aux amateurs de gore en son temps mais dont les effets kitsch et l’humour démodé ne produisent plus le moindre effet aujourd’hui.